CHOC ANAPHYLACTIQUE
- Le 19/05/2020 à 17:39
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CHOC ANAPHYLACTIQUE
Le choc anaphylactique c'est un ensemble des réactions immédiates présentées par un sujet sensibilisé dans quelques minutes qui suivent l'administration d'un antigène spécifique.
-Les médicaments dans la plupart des cas notamment les ATB (pénicilline procaïne, les céphalosporines, tétracyclines, les phénicolés).
-Les serums d'origine animale.
-Les anesthésiques locaux.
-Les anti inflammatoires non stéroïdiens.
-Les anesthésiques généraux
-Les produits de contraste iodé.
-Les hormones polypeptidiques notamment l'insuline.
-La vitamine B1 en injection.
-Les extraits d'allergènes.
-L'héparine.
-Les enzymes : l'hyaluronidase, la chymotrypsine.
-Les piqûres d'insectes : abeilles, guêpes, et fourmis.
-Les veinins de serpents.
-Certains aliments : poissons, mollusques et crustacés.
-Les polysacharides : DEXTRAN par exemple.
La pathogénie du choc anaphylactique est l'hypersensibilité de type I ou anaphylaxie : c'est-à-dire la combinaison de l'antigène Ag avec l'Ac IgE spécifique libère des médiateurs dont l'histamine et le facteur Slow Reacting Substance of Anaphylaxy (SRS-A). Au début il en résulte une perturbation héodynamique, et un bronchopasme : dans un deuxième temps il apparaît une vasodilatation qui conduit à la diminution du retour veineux, d'où hypotension et fuite plasmatique transcapillaire, d'où choc hypovolémique.
CAUSES
-Les médicaments dans la plupart des cas notamment les ATB (pénicilline procaïne, les céphalosporines, tétracyclines, les phénicolés).
-Les serums d'origine animale.
-Les anesthésiques locaux.
-Les anti inflammatoires non stéroïdiens.
-Les anesthésiques généraux
-Les produits de contraste iodé.
-Les hormones polypeptidiques notamment l'insuline.
-La vitamine B1 en injection.
-Les extraits d'allergènes.
-L'héparine.
-Les enzymes : l'hyaluronidase, la chymotrypsine.
-Les piqûres d'insectes : abeilles, guêpes, et fourmis.
-Les veinins de serpents.
-Certains aliments : poissons, mollusques et crustacés.
-Les polysacharides : DEXTRAN par exemple.
PATHOGENIE
La pathogénie du choc anaphylactique est l'hypersensibilité de type I ou anaphylaxie : c'est-à-dire la combinaison de l'antigène Ag avec l'Ac IgE spécifique libère des médiateurs dont l'histamine et le facteur Slow Reacting Substance of Anaphylaxy (SRS-A). Au début il en résulte une perturbation héodynamique, et un bronchopasme : dans un deuxième temps il apparaît une vasodilatation qui conduit à la diminution du retour veineux, d'où hypotension et fuite plasmatique transcapillaire, d'où choc hypovolémique.
SIGNES CLINIQUES
Les signes apparaissent dans quelques minutes juste après l'administration de l'antigène. Ces signes sont notamment une hypotension artérielle, les prurits, agitation et angoisse. Urticaire au point d'injection, tachycardie et extrémités froides, collapsus, anémie parfois et hémorragie sous muqueuse (la CIVD), état de choc et risque d'arrêt cardio respiratoire parfois précédé des convulsions.
PRISE EN CHARGE ET SOINS INFIRMIERS
Si l'accident est mineur sans hypotension artérielle ni dyspnée, il faut faire une injection intraveineuse des corticoïdes ou d'antihistaminiques. Par exemple : 50mg de PROMETHAZINE par voie IV.
-Si le choc anaphylactique est suivi d'une hypotension, administratrer l'ADRÉNALINE en sous-cutanée ou en IV lente 0.3 ou 0.5mg à diluer dans 10ml de NaCl 0,9% à répéter selon les besoins, de préférence chaque après 5 ou 15min.
-Installer une perfusion d'HÉMISUCCINATE d'HYDROCORTISONE 200-300mg solution injectable.
-Solution de remplissage vasculaire en cas d'hypovolémie.
-Oxygènothérapie et anti convulsivants en cas des convulsions, ventilation assistée.
En cas d'absence de l'adrénaline, administrer MÉTARAMINOL (Aramine) : 10mg en IM ou 1-5mg en IV lente à diluer avec 10ml de solution saline.
-Si le choc anaphylactique est suivi d'une hypotension, administratrer l'ADRÉNALINE en sous-cutanée ou en IV lente 0.3 ou 0.5mg à diluer dans 10ml de NaCl 0,9% à répéter selon les besoins, de préférence chaque après 5 ou 15min.
-Installer une perfusion d'HÉMISUCCINATE d'HYDROCORTISONE 200-300mg solution injectable.
-Solution de remplissage vasculaire en cas d'hypovolémie.
-Oxygènothérapie et anti convulsivants en cas des convulsions, ventilation assistée.
En cas d'absence de l'adrénaline, administrer MÉTARAMINOL (Aramine) : 10mg en IM ou 1-5mg en IV lente à diluer avec 10ml de solution saline.
NB : le traitement préventif est très capital. Il faut donc éviter d'utiliser les médicaments allergissants chez les sujets avec antécédents d'hypersensibilité.
Il faut toujours demandé au malade s'il ne tolère pas certains médicaments.
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