HYPOTENSION
- Le 31/05/2020 à 13:27
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On parle le l'hypotension artérielle, lorsque la pression artérielle systolique est inférieure à 100 mmHg La tension ou pression artérielle dont il est question c'est la force exercée par le sang sur la paroi des artères.
L'hypotension artérielle est caractérisée par une pression du sang anormalement faible. C'est-à-dire : elle est l’inverse de l’hypertension.
Cette faible pression artérielle peut être permanente ou transitoire, occasionnelle ou fréquente.
Les causes de l’hypotension sont multiples à savoir : les problèmes neurologiques, les effets secondaires des médicaments, la déshydratation, etc.
La baisse soudaine de la pression sanguine peut s’accompagner d’ étourdissements et de faiblesse durant quelques secondes, et parfois d’un évanouissement. Ces symptômes apparaissent généralement après qu’on se soit levé rapidement d’une chaise ou de son lit.
Au même titre que le rythme cardiaque ou la température du corps, la pression artérielle doit être maintenue à un niveau relativement constant pour assurer le bon fonctionnement de l’organisme.
Les personnes de plus de 65 ans souffrent le plus souvent de cette pathologie. Chez 20% d’entre elles, cette maladie survient régulièrement et peut avoir plusieurs causes. Il est alors important de faire la consultation médicale pour connaître la cause.
Les personnes alitées ainsi que les femmes enceintes sont aussi exposées.
La pression sanguine ou tension artérielle est composée de deux types de pression : la pression systolique, ainsi que la pression diastolique lesquelles sont mesurées en millimètres de mercure (mmHg) ou en centimètre de mercure. Par exemple ' si un infirmier ou un médecin te dit : ta tension artérielle est de 120 sur 70 mmHg, il voudrait en d'autres termes te dire tout simplement que : ta tension artérielle est de 12 sur 7 cmHg.
La pression systolique correspond à la pression du sang quand le coeur se contracte et envoie le sang dans les artères. Elle assure un apport de sang partout à travers le corps. Tandis que la pression diastolique est celle qui continue de s’exercer sur les artères entre chaque contraction au moment où le coeur se remplit de sang de nouveau. C'est-à-dire : le dernier bruit entendu dans le stéthoscope par l'examinateur. Ainsi, lorsqu’on parle d’une pression de 120/80 mmHg, le 120 correspond à la pression systolique, et le 80 correspond à la pression diastolique.
La pression artérielle est considérée
normale si elle est inférieure ou égale à 120/80mmHg ou inférieure ou égale à 115/75 mmHg, selon les pays.
Cependant, les chiffres de pression artérielle varient d’une personne à l’autre, ainsi qu’au cours de la journée en fonction des activités. Au repos, les personnes en bonne santé ont une pression sanguine plus basse que la normale. C’est généralement le cas des athlètes et des personnes qui s’entraînent régulièrement. C'est normal et c'est le signe d'une bonne santé cardiovasculaire. Ainsi, on considère que plus la pression artérielle est basse, plus vous êtes en bonne santé cardiovasculaire.
En dessous d’une certaine limite, la pression est trop basse pour propulser correctement le sang dans tous les vaisseaux sanguins. Cela a pour conséquence de ne pas oxygéner suffisamment certaines parties du corps, en particulier le cerveau. C’est ce qui provoque les vertiges et les évanouissements lorsque vous essayez de vous mettre débout après une station assise prolongée.
Notons que la pression sanguine est contrôlée par de multiples mécanismes, régis par le système nerveux autonome. Normalement, la chute de la pression artérielle qui survient par exemple quand on passe de la position assise à la position debout brusquement sont corrigées rapidement par des réactions réflexes par les mécanismes suivants : augmentation du rythme cardiaque, rétrécissement de l'ouverture des petits vaisseaux sanguins, d'où hypotension. Pour que ces réactions aient lieu, la baisse de la pression artérielle doit d’abord avoir été détectée par des capteurs de pression sanguine logés dans la paroi des artères, appelés barorécepteurs.
Il existe différents types d’hypotension artérielle, dont les causes et les symptômes varient selon les individus.
Les deux formes les plus fréquentes d’hypotension artérielle sont notamment l'hypotension transitoire qui touche surtout les sujets âgés ainsi que l'hypotension orthostatique ou posturale qui est due à un changement brusque de la position couchée en position débout.
Les symptômes de ce type d’hypotension surgissent après un
lever trop rapide du lit, d’une chaise, d’une position accroupie ou penchée avec comme conséquence : vertiges ou sensation de tourner.
Sous l'effet soudain de la gravité, la quantité de sang parvenant au cerveau diminue temporairement. Cela entraîne des étourdissements, des troubles visuels, parfois la chute.
L’hypotension orthostatique est fréquente chez les personnes âgées et elle se retrouve chez 5% à 10% de la population générale. Elle touche également 15% des personnes ayant l'âge de 70 ans. Lorsque l’hypotension est fréquente, il est nécessaire de consulter à temps car il peut s’agir d’un problème neurologique perturbant la régulation du système nerveux qui contrôle la pression sanguine. Chez les personnes âgées, toutefois, la cause la plus fréquente est la prise d’un médicament.
Les causes les plus courantes de l'hypotension orthostatique sont : la déshydratation associée ou non à la fièvre. Les adultes ressentent moins la soif et sont donc plus sujets à la déshydratation.
La prise de certains médicaments, comme ceux utilisés pour traiter l’hypertension ou le dysfonctionnement érectile, les antidépresseurs, les anxiolytiques et les neuroleptiques, la nitroglycérine par exemple et les dérivés nitrés, les diurétiques et les médicaments pour traiter l’insuffisance cardiaque, la consommation de marijuana
ou d’alcool, après une immobilisation prolongée au lit, un déconditionnement physique ou une perte de poids importante. Un trouble du coeur ou des vaisseaux sanguins : trouble cardiaque, infarctus du myocarde, insuffisance cardiaque, varices larges, le diabète, les maladies du système nerveux comme la maladie de Parkinson, la sclérose en plaques, le syndrome de Guillain Barré, etc.
- Des accidents vasculaires cérébraux et d’autres maladies dégénératives touchant le système nerveux autonome.
-L'insuffisance de la glande surrénale.
Le retrait brusque d’une corticothérapie (la cortisone par exemple) ou sa prise prolongée.
L'Hypotension post prandiale est est caractérisée par une baisse importante de la tension artérielle dans les 2 heures après le début du repas, causant des étourdissements, des nausées, des évanouissements ou des chutes. Après chaque repas, le processus de la digestion entraîne un afflux de sang vers l’estomac et les intestins; ce qui peut entraîner une légère diminution de la pression artérielle. Chez les personnes âgées ou affaiblies par la maladie, cette légère chute de pression suffit à déclencher des symptômes d’hypotension. Les symptômes apparaissent entre 15 minutes à 2 heures après le repas.
L’hypotension postprandiale est plus fréquente en cas de diabète, d’insuffisance cardiaque ou rénale ou de maladie de Parkinson. Elle touche principalement les personnes âgées souffrant d’hypertension artérielle grade 2.
Notons qu’une hypotension grave peut survenir en cas de perte de sang importante, de choc anaphylactique ou d’infection généralisée (septicémie).
Ces situations nécessitent des soins médicaux d’urgence.
Diagnostiquer l'hypotension
Contrairement à l’hypertension, il n’existe pas de valeur seuil qui définit l’hypotension. S’il n’y a pas de symptômes, plus la pression artérielle est basse, meilleure est la santé cardiovasculaire. Pour poser le diagnostic de l'hypotension artérielle, le médecin ou l'infirmier se base surtout sur les symptômes. C'est-à-dire : ceux-ci apparaissent habituellement lorsque la pression systolique se situe en dessous de 100 ou 90 mmHg. On peut obtenir une preuve d’hypotension orthostatique si, en passant rapidement de la position couchée à la position debout, la pression baisse de plus de 20 mmHg ou si la pression artérielle diastolique baisse de plus de 10 mmHg. Quant à l’hypotension postprandiale, elle est généralement définie par une baisse de la tension artérielle systolique d'au moins 20 mmHg en position couchée dans les 2 heures qui suivent la prise d'un repas.
Quand faut-il consulter ?
La plupart du temps, les périodes occasionnelles d’hypotension ne sont pas graves et ne nécessitent pas la consultation. Cependant, si elles sont très fréquentes et que les symptômes sont gênants, il vaut mieux consulter.
Très souvent, l'hypotension se manifeste par les symptômes suivants : étourdissements (sensation de tomber), une sensation de faiblesse, une vision embrouillée ou floue, des nausées, une accélération du rythme cardiaque, un évanouissement ou une syncope.
En conclision, l'hypotension en soi n'est pas une maladie puisque si elle est chronique elle est favorable car il y a une faible post-charge pour le cœur. L'yypotension devient pathologique lorsqu'elle atteint un niveau qui réduit le flux sanguin pour les organes nobles comme le cerveau, le cœur ou les reins.
Le traitement de l'hypotension artérielle repose sur l'administration des médicaments anti hypotenseurs. Le traitement étiologique est le meilleur de tous.
Les personnes hypotendues doivent être soumises à un régime qui contient du sel en quantité élevée. Mais, tout excès n'est pas bon. Par : Mutamba Bil
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