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LE DIABÈTE

  • Le 03/06/2020 à 15:52
  • Dans Cours
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Le diabète.

LE DIABÈTE


Le diabète est une maladie métabolique caractérisée par une augmentation de la glycémie dans l'organisme de façon pathologique.
La glycémie normale de l'homme est de 60 à 126 milligrammes/décilitre lorsque la personne est en jeun.
Il existe deux types de diabète : le diabète du type 1 et celui du type 2.

DIFFÉRENCE

La différence entre le diabète du type 1 et le diabète du type 2 repose sur : les antécédents, l'âge de survenu, le mode de début, les facteurs déclenchants, la symptomatologie et le poids du patient.
Dans le diabète du type1 les antécédents sont rares tandis que dans le type2 les antécédents sont fréquents. Le diabète du type1 survient avant 35 ans (d'où l'appellation de diabète juvénile), tandis que le diabète du type2 survient après 35 ans. Le début du diabète du type1 est rapide et explosif, tandis que le début du diabète de type2 est très lent et insidieux. La symptomatologie du diabète de type1 est bruyante, dans le type2 elle est pauvre et parfois absente. Et enfin dans le diabète du type1 le poids du patient est normal ou alors le patient est très maigre. Tandis que le diabète du type2 est un diabète des sujets obèses.

Dans le diabète du type1 l'hyperglycémie au diagnostic est superieure à 3g/l par rapport à la valeur de référence, dans le type2 par contre, l'hyperglycémie est inférieure à 2 par rapport à la valeur de référence.
Dans le diabète du type1 il y a la présence des corps cétoniques dans les urines du patient, dans le type2 il y a en pas.
Enfin, la cause de la mort dans le diabète du type1 c'est l'insuffisance rénale tandis que dans le type2 c'est surtout les maladies cardiovasculaires. Le cas de l'hypertension artérielle par exemple. C'est ça la différence.

PHYSIOPATHOLOGIE

DIABETE DU TYPE1

Le diabète du type1 est caractérisé par une carence absolue en insuline. Cette carence est due le plus souvent à la destruction des cellules bétapancrétiques dont le mécanisme habituel est l'auto-immunité. On a supprimer l'appellation du diabète insulino-dépendant puisque certaines formes de diabète de type1 n'exige pas une insulino-thérapie.

Selon l'American Diabetes Association, il existe deux sortes de diabète de type1 à savoir :
-LADA ou auto-immun, et -Diabète idiopathique.
Le diabète idiopathique est un diabète caractérisé par l'absence d'auto-anticorps, présent surtout chez les sujets noires. Tandis que le diabète LADA est caractérisé par une phase de remission, d'où l'appellation du diabète insulino-dépendant.

CAUSES DU DT1

Nous distinguons plusieurs facteurs : les facteurs génétiques, les facteurs environnementaux, etc.
Le diabète du type1 présente toujours une prédisposition génétique même si les antécédents sont absents dans ce type de diabète.
Certaines substances alimentaires telles que l'introduction trop précoce des protéines du lait de vache ont été suspectées comme étiologies du diabète de type1. Mais aussi, la théorie hygiéniste c'est-à-dire les gens qui sont très propres, protégés par les vaccins et qui vivent une vie sédentaire seraient exposés au diabète.

Les principaux auto-antigènes ciblés par la réponse auto immune pour entrainer le diabète de type1 sont :

  • L'insuline et la pro-insuline
  • La décarboxylase de l'acide glutamique (GAD
  • L'islet antigen number2 apparenté à une tyrosine phosphatase.
    La lésion pancréatique est appelée insulinite (inflammation de l'îlot de Langerhans), c'est le siège de la destruction des cellules béta par les lymphocytes cytotoxiques, or le diabète de type1 est considéré comme une maladie à médiation cellulaire faisant intervenir le lymphocytes T, et par les cytokines macrophagiques.

    Les anticorps circulants et détectables lors dans 95% au diagnostic du diabète sont:

    1. Les anticorps anti-îlots(ICA)
    2. Les anticorps anti-GAD
    3. Les anticorps anti-IA2
    4. Les anticorps anti-insuline

    Les anticorps anti-insulines sont observés surtout chez les sujets âgés de moins de 15 anw. Tandis que les anticorps anti-GAD s'observent à toutâge et persistentpendant toute la durée de l'évolution.

    SIGNES CLINIQUES DU DT1

    Les signes habituels d'une personne atteinte du diabète sont : le syndrome polyro-polydipsie, la polyphagie et l'amaigrissement. Il s'agit d'un syndrome cardinal.
    À part ces symptômes, nous pouvons également observer : les troubles visuels transitoires tels que les anomalies de la réfraction observées surtout dans les jours qui suivent la normalisation de la glycémie après l'introduction de l'insuline.
    - La fonte musculaire (surtout les quadriceps).
    - Élévation de la glycémie, glycosiurie massive et cétonurie.
    ÉVOLUTION DU DT1

    Le diabète de type1 évolu en trois phase à savoir : la phase préclinique où les mécanismes immuns détruisent les cellules bêta des îlots de Langerhans, la phase clinique correspondant à la destruction de plus de 85% de la masse des cellules bêta, ainsi que la phase clinique séquellaire où les cellules restantes seraient appelées à disparaître complètement.
    PRISE EN CHARGE THÉRAPEUTIQUE

    Les principes généraux sont notamment l'éducation thérapeutique visant à l'auto immunisation du patient. D'où, le transfert des connaissances par l'enseignement collectif ou individuel, la vérification des comportements, l'importance des consultations infirmières et diététiques.
    Une insulinothérapie intense réduit l'hémoglobine glyquée, retarde et réduit la gravité des complications micro et macroangiopathiques. L'insulinothérapie intensifiée augmente le risque d'hypoglycémie sévère. Les analogues de l'insuline de durée d'action courte ou longue ont le mérite de diminuer le risque d'hypoglycémie sévère chez les diabétiques.

    Dans tous les cas, éviter de faire peur au malade puisque vivre un diabète n'est pas du tout simple. Il faut gagner la confiance du malade et lui expliquer que le diabète est une maladie incurable, mais si vous respecter votre traitement anti diabétique et votre régime alimentaire, vous allez vivre comme tout le monde et vous ne mourrez pas longtemps.

    Traitement insulinique

    Nous distinguons différentes variétés d'insuline à savoir : l'insuline recombinante, et les analogues.
    Les analogues de l'insuline sont strictement modifiés pour obtenir des propriétés pharmacodynamiques intéressantes. Les analogues rapides sont obtenus en modifiant la partie de la molécule participant à la formation des hexamères d'insuline.

    Les analogues lents sont obtenus soit en modifiant le point isoélectrique de la molécule. Par exemple : LANTUS, une insuline parfaitement soluble et à Ph acide, précipitant au Ph physiologique pour former un dépôt sous-cutané à libération lente; soit en formant un analogue acylé susceptible d'être absorbé par l'albumine et ralenti dans la solubilisation. Par exemple : LÉVEMIR.

    Les analogues rapides ont l'avantage d'être rapidement actifs au moment de la prise alimentaire et de ne pas persister pendant la phase interprandiale. Ils sont injectés juste avant de passer à table. Tandis que les analogues lents une action prolongée, sans pic d'activité et relativement reproductible d'un jour à l'autre. Ils sont administrés en une ou deux injections à heure fixe.
    Ces analogues sont toujours concentrés à 100U/mL et leurs durées d'action est différente. Les analogues rapides ont une durée daction de 3 à 5 heures. Exemple : HUMALOGUE, NOVO RAPID, APIDRA, etc.
    Les insulines humaines rapides ont une durée de 4 à 8heures. Exemple : Actrapid, Insuline rapide de Lilly ou Insuman. Ces insulines couvrent les besoins prandiaux.

    Il existe également des insulines humaines ralenties par protamine, d'action prolongée avec une durée d'action de 24heures ou plus. Par exemple : Ultraltard, le Neutral Protamine Hagedom (NPH) qui a une durée d'action de 9 à 16heures.

    Il existe aussi des analogues mixtes, Humalogue mix 25 ou 50 par exemple. La dose généralement recommandée pour toutes les insulines est de 1UI/kg de poids corporel.

    NB : Avant donner l'insuline, on doit dabord vérifier la glycémie du patient. Savoir si le patient a déjà mangé pour éviter la chute totale de la glycémie qui peut conduire au coma hypoglycémique et à la mort.
    Mieux vaut une hyperglycémie qu'une hypoglycémie chez le diabétique.
    Les insulines s'administrent toujours en sous-cutané. Sauf dans le cas où vous vous trouvez devant un malade qui a une connaissance bidon et qui refuse le traitement par insuline pendant que son état est inquiétant, mais que vous voulez soulager sans qu'il soit au courant; que vous pouvez maintenant mettre l'insuline dans une perfusion. Ceci a également un avantage puisque si le patient est en même temps hypertendu. Mettez votre insuline 10 ou 20UI dans une solution physiologique et faire couler lentement votre perfusion. C'est également une façon de gérer les diabétiques compliqués.

    DIABETE DU TYPE2
    Par : Mutamba Bil

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