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Comprendre les groupes sanguins
- Le 07/06/2024
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Les groupes sanguins GENERALITES ET TYPES
Les groupes sanguins ont été découvert en 1901 par l'Autrichien Landsteiner, qui a démontré la présence des antigènes A et B sur la membrane des globules rouges. Les deux groupes sanguins les plus importants sont : le groupe ABO et le groupe Rhésus. Le groupe ABO possède 3 gènes dont A, B, et O. Ce qui correspondent à 4 groupes sanguins à avoir :
- Le groupe A
- Le groupe B
- Le groupe O
- Le groupe AB
En terme de pourcentage, le groupe A représente 45% de la population, le groupe O : 43%, le groupe B : 9%, et enfin le groupe AB représente 3%.
Si on doit transfuser du sang, le diagramme minimum de sécurité transfusionnel est le suivant : O est le donneur universel, il peut donner du sang à tout le monde en commençant par lui-même. Néanmoins, les personnes ayant ce groupe sanguin sont souvent maladives, la raison n'a pas encore été élucidée.
Le groupe A peut donner du sang à A et à AB, le groupe B peut donner à B et à AB. Bref, le groupe AB est le réceveur universel.LE GROUPE RHESUS
Le système rhésus doit son nom à un singe d'Asie du Sud-Est appelé Macaca Mulatta, qui signifie Macaque Rhésus. Il s'agit d'un singe qu'on avait utilisé comme animal d'expérience à la fin des années 1930 dans les récherches sur la transfusion sanguine. Le système rhésus c'est un système fondé sur la présence ou l'absence de l'antigène D, c'est-à-dire : le groupe Rhésus consiste en 2 types : Rhésus positif (Rh+) et Rhésus négatif (Rh-).
Ce système comporte plusieurs antigènes, mais le plus important pour la transfusion c'est l'antigène D.Si on doit transfuser du sang, un sujet Rh+ peut donner du sang à Rh- et Rh+, mais un sujet de groupe Rh- ne peut donner son sang qu'au sujet Rh-.
NB : il est possible d'injecter à la mère, des immunoglobulines Anti-D juste après la naissance du bébé. Le principe est d'éliminer le plus tôt possible les globules rouges de l'enfant passés chez la mère à l'aide d'anticorps Anti-D « prêt à agir » contenus dans ces immunoglobulines. Ainsi, le système immunitaire de la maman n'est pas alerté.
Le groupe sanguin n'a rien avoir avec la compatibilité des couples lors des bilans pré-mariages. Les couples doivent se focaliser sur des examens importants comme : l'éléctrophorèse de l'hémoglobine, qui permet de savoir si l'enfant à naître sera drépanocytaire ou non, les tests sérologiques et d'autres examens complémentaires. Pas le groupe sanguin, à moins qu'il s'agisse simplement de connaitre son groupe sanguin.
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Les types et les traits de personnalité
- Le 04/06/2024
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La personnalité Nous pouvons définir la personnalité comme un dynamisme d'aspects intellectuels, affectifs, physiologiques et morphologiques d'un être humain. Chaque individu a donc ses caractéristiques : sa façon d'être et de se comporter aux quotidiens. Dans le monde, chaque être vivant est unique et a sa manière de se comporter. Il y a des personnes qu'on ne peut pas comprendre facilement, certains se fâchent pour rien, d'autres se comportent comme des fous joyeux même quand on les lancent des mots secs. Vous rencontrerez même ceux qui échappent aux contacts physiques dans la société.
On appelle trait de personnalité, l'ensemble des éléments permettant de cerner une personne. Selon les types de personnalité qui existent, une personnalité peut être physiologique ou pathologie.
LE TYPE PATHOLOGIQUE
Une personnalité pathologique est un ensemble des caractères, des tempéraments dont la déviation quantitative par rapport aux normes présente des nombreux obstacles. Par exemple, quelqu'un qui vomit.
Caractéristiques :
- Une déviation ;
- Un manque de souplesse ;
- La tendance au décompensation
PERSONNALITÉ HYSTÉRIQUE
Caractéristiques :
- L'histrionisme ;
- L'égocentrisme : le fait de s'aimer soi-même.
PERSONNALITÉ ANXIOPHOBIQUE
Caractéristiques :
- Une hyperémotivité ;
- Un faux anxieux ;
- Une inhibition sexuelle ;
- Une paresse et un refus de responsabilité.
PERSONNALITÉ OBSESSIONNELLE
Caractéristiques :
- Doute méthodique ;
- Inhibition sociale ;
- Volonté de puissance.
PERSONNALITÉ BORDERLINE
Caractéristiques :
- Trop angoissée ;
- Impulsivité ;
- Tendance de passer à l'acte ;
- Sentiment de vide ;
- Très colérique, divorçant facilement.
LE PARANOÏAQUE
Caractéristiques
- Psycho rigidité ;
- Méfiance ;
- Surestimation de soi ;
- Manque d'autocritique ;
- Autoritarisme.
PERSONNALITÉ SCHIZOÏDE
Caractéristiques
- Un refus de soi-même ;
- Introvertie ;
- Rationaliste ;
- Fuite des contacts sociaux.
“Personne ne nait pour personne, mais des personnes naissent pour accompagner certaines personnes”.
Mutamba Bil. RDC, 1994.
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CHOLÉRA
- Le 09/06/2020
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Le choléra. LE CHOLERALe choléra est une toxi infection intestinale à caractère épidémique qui est due à une bactérie mobile appelée Vibrio cholérae.
Médecins Sans Frontières définit le choléra comme la présence de 3 ou plus d'émission de selles liquides avec ou sans vomissements dans les dernières 24 heures.
AGENT CAUSAL.
Il existe 140 serogroupes connus parmi lesquels deux seulement sont agents causaux de l'épidémie. Ces deux agents sont :
Biotype Vibrio Cholérae 01
- Vibrio Cholérae Classic, et
- Vibrio Cholérae Eltor.
Biotype Vibrio Cholérae 0139 Qui a été identifié en Inde dans les années 1992.NB : Le Vibrio Cholérae Eltor comprend deux sous groupes : Ogawa et Inaba.
La survie des vibrions cholériques est de 2 à 14 jours dans la nourriture, quelques semaines dans les crustacés, plusieurs mois dans l'eau saumâtre et à la congélation.
Ces germes peuvent être détruits par une acidité élevée (Ph < 4,5), une température élevée > 70°C, une dessication, ou par les rayons gamma. Donc, les personnes les plus exposées à cette épidémie sont celles ayant une hypochlorhydrie (diminution de la production acide gastrique), et celles du groupe sanguin O positif.
SOURCE DE CONTAMINATION
L'homme est le réservoir permanent des vibrions. Il les éliminent en quantité considérable par les vomissements et les selles, la manipulation des cadavres. La contamination se fait manuellement lorsqu'on échange les mains avec les malades, la manipulation des cadavres, ou par manipulation et la consommation de l'eau salle, dans ce dernier cas, on dit que l'eau et les aliments sont des sources accessoires de contamination.
FACTEURS DE RISQUE
Les principaux facteurs de risque du choléra sont : la mauvaise hygiène et l'assainissement, la promiscuité (vivre dans les camps de déplacés ou dans les prisons par exemple). La mauvaise qualité de l'eau utilisée, la quantité insuffisante, ainsi que les conditions de vie précaires.
CLINIQUE ET PARACLINIQUE
L'incubation du choléra est de quelques heures à quelques jours, en moyenne entre 3 et 5 jours.
Le début est brutal, souvent marqué par une tension épigastrique, des gargouillements, des angoisses, suivi d'une évacuation abondante des selles liquides, bilieux ou non, aqueuses, riziformes et parfois incolores avec une odeur fade.
Les vomissements et la diarrhée entrainent de la perte d'eau et d'électrolytes, l'asthénie physique, ainsi que l'hypokaliémie à l'origine des crampes musculaires, un effondrément de la tension artérielle, souvent imprenable, une anurie, ainsi que les bruits cardiaques lointains.
Non traité, le malade meurt dans 48 à 72heures. La réhydratation et l'antibiothérapie assure une véritable résurrection.La confirmation bactériologique doit se faire par la coproculture, excellent milieu de culture des vibrions cholériques.
PRISE EN CHARGELa prise en charge d'une épidémie de choléra est une urgence médicale qui impose l'hospitalisation. Elle repose sur la réhydratation et l'antibiothérapie à forte dose. Dans ce cas, il faut au moins une ou deux voies d'abord veineux de gros calibre pour une réhydratation massive et rapide afin de compenser les pertes d'eau et d'électrolytes dues à la diarrhée et aux vomissements. Un expert peut s'occuper de la pose des cathéters pour éviter plusieurs injections.NB : il n'y a pas de fièvre dans une épidémie de choléra puisque l'affection n'entraine pas de reponse inflammatoire systémique.On perfuse une solution intraveineuse du Ringer Lactate ou la solution de Hartman en raison de 1000ml à faire couler pendant 15minutes, ou 10% du poids corporel (en moyenne 5 à 6 litres). En moins d'une heure le pouls devient perceptible.
Antibiothérapie : elle a une action sur le vibrions qui permet de réduire la durée de la diarrhée. Dans la pratique courante on administre DOXYCICLINE 300mg/jour en dose unique chez l'adulte. Chez l'enfant, 100mg/jour en dose unique également.TRAITEMENT PROPHYLACTIQUE
Isolement et bouclage des zones atteintes, enterrements surveillés, pulvérisation à l'entrée et à la sortie des malades en passant par les pédiluves, lavage soigneux de mains après chaque geste, gestion d'eau par chloration, bonne gestion de la nourriture, gestion stricte de déchets, protection du personnel soignant par le port des masques, vaccination.Le diagnostic différentiel du choléra est à faire avec :
- L'amibiase.
- La giardiase.
- Les salmonelloses.
- Les shigelloses .
COMPLICATIONS DU CHOLÉRA
Les complications du choléra sont multiples, mais les plus fréquentes sont notamment :
-L'hypoglycémie (surtout chez les enfants).
-L'Oedème Aigu du Poumon à cause de l'hyperhydratation.
-L'avortement.
-L'hypokaliémie avec crampes musculaires.
-Le Choc hypovolémique dû à la déshydratation sévère.
-L'insuffisance rénale.DIABÈTE
- Le 04/06/2020
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Le diabète. LE DIABÈTE
Le diabète est une maladie métabolique caractérisée par une augmentation de la glycémie dans l'organisme de façon pathologique.
La glycémie normale de l'homme est de 60 à 126 milligrammes/décilitre lorsque la personne est en jeun.
Il existe deux types de diabète : le diabète du type 1 et le diabète du type 2. Dans ce billet de blog, nous n'allons parlé que du diabète de type1.
DIFFÉRENCE
La différence entre le diabète du type 1 et le diabète du type 2 repose sur : les antécédents, l'âge de survenu, le mode de début, les facteurs déclenchants, la symptomatologie ainsi que le poids du patient.
Dans le diabète du type1 les antécédents sont rares tandis que dans le type2 les antécédents sont fréquents. Le diabète du type1 survient avant 35 ans (d'où l'appellation de diabète juvénile), tandis que le diabète du type2 survient après 35 ans. Le début du diabète de type1 est rapide et explosif, tandis que le début du diabète de type2 est très lent et insidieux. La symptomatologie du diabète de type1 est bruyante, dans le type2 elle est pauvre et parfois absente. Dans le diabète du type1 le poids du patient souvent normal ou alors le patient est très maigre. Tandis que le diabète du type2 est un diabète des sujets obèses.Dans le diabète du type1 l'hyperglycémie au diagnostic est superieure à 3g/l par rapport à la valeur de référence, dans le type2 par contre, l'hyperglycémie est inférieure à 2 par rapport à la valeur de référence.
Dans le diabète du type1 il y a la présence des corps cétoniques dans les urines du patient, dans le type2 il y a en pas.
Enfin, la cause de la mort dans le diabète du type1 c'est l'insuffisance rénale tandis que dans le type2 c'est surtout les maladies cardiovasculaires. Le cas de l'hypertension artérielle par exemple. C'est ça la différence.PHYSIOPATHOLOGIE
DIABETE DU TYPE1
Le diabète du type1 est caractérisé par une carence absolue en insuline. Cette carence est due le plus souvent à la destruction des cellules béta pancréatiques dont le mécanisme habituel est l'auto-immunité. On a supprimer l'appellation du diabète insulino-dépendant puisque certaines formes de diabète de type1 n'exige pas necessairement une insulino-thérapie.Selon l'American Diabetes Association, il existe deux sortes de diabète de type1 à savoir :
- Le diabète LADA : auto-immun.
- Le diabète idiopathique.
Le diabète idiopathique est un diabète caractérisé par l'absence d'auto-anticorps, présents surtout chez les noires. Tandis que le diabète LADA est caractérisé par une phase de remission, d'où l'appellation du diabète insulino-dépendant.CAUSES DU DIABÈTE DE TYPE1
Nous distinguons plusieurs : les facteurs génétiques, ainsi que les facteurs environnementaux.
Le diabète du type1 est souvent une prédisposition génétique même si les antécédents sont absents dans la majorité des cas.
Certaines substances alimentaires telles que l'introduction trop précoce des protéines du lait de vache ont été suspectées comme étiologies du diabète de type1. Mais aussi, la théorie hygiéniste, c'est-à-dire les gens qui sont très propres, protégés par les vaccins et qui vivent une vie sédentaire seraient exposés au diabète.Les principaux auto-antigènes ciblés par la réponse auto immune pour entrainer le diabète de type1 sont :
- L'insuline et la pro-insuline
- La décarboxylase de l'acide glutamique (GAD)
- L'islet antigen number2 apparenté à une tyrosine phosphatase.
La lésion pancréatique est appelée insulinite (inflammation de l'îlot de Langerhans), le siège de la destruction des cellules béta par les lymphocytes cytotoxiques. Le diabète de type1 étant une maladie à médiation cellulaire faisant intervenir le lymphocytes T, et les cytokines macrophagiques.Les anticorps circulants et détectables lors dans 95% au diagnostic du diabète de type1 sont :
- Les anticorps anti-îlots (Les ICA).
- Les anticorps anti-GAD
- Les anticorps anti-IA2
- Les anticorps anti-insulines
Les anticorps anti-insulines sont observés surtout chez les sujets âgés et de moins de 15 ans. Tandis que les anticorps anti-GAD s'observent à tout âge et persistent toute la vie durant.
CLINIQUE ET PARA CLINIQUE
Les signes du diabète de type1 sont : le syndrome polyro-polydipsie, la polyphagie, ainsi que l'amaigrissement. Il s'agit d'un syndrome cardinal.
À part ces symptômes, il existe également : les troubles visuels transitoires tels que les anomalies de la réfraction observées dans les jours qui suivent la normalisation de la glycémie après introduction de l'insuline.
- La fonte musculaire de quadriceps.
- Élévation de la glycémie.
- Glycosiurie massive.
- Cétonurie.
ÉVOLUTION
Le diabète de type1 évolu en trois phase :
* La phase préclinique : où les mécanismes immuns détruisent les cellules bêta des îlots de Langerhans.
* La phase clinique : correspondant à la destruction de plus de 85% de la masse des cellules bêta.
* La phase séquellaire : où les cellules restantes seraient appelées à disparaître complètement.
PRISE EN CHARGE THÉRAPEUTIQUE
Les principes généraux pour la prise en charge du diabète de type1 sont notamment l'éducation thérapeutique visant à l'auto immunisation du patient. D'où, le transfert des connaissances par l'enseignement collectif ou individuel, la vérification des comportements, l'importance des consultations infirmières et diététiques.
- Pratiquer une insulinothérapie pour réduire l'hémoglobine glyquée, retarder et réduire la gravité des complications micro et macroangiopathiques.L'insulinothérapie intense augmente le risque d'hypoglycémie sévère. D'où le respect du protocole de prise en charge.
Les analogues de l'insuline de durée d'action courte ou longue ont le mérite de diminuer le risque d'hypoglycémie sévère chez les diabétiques.Dans tous les cas, éviter de faire peur au malade puisque vivre avec un diabète n'est pas simple. Il faut gagner la confiance du malade et lui expliquer que le diabète est une maladie incurable. Néanmoins, si vous respectez le traitement et le régime alimentaire approprié aux diabétiques, vous allez vivre comme tout le monde et vous ne mourrez pas longtemps.
TRAITEMENT INSULINIQUE
Nous distinguons différentes variétés d'insuline d'usage courant notamment l'insuline recombinante, ainsi que les analogues de l'insuline.
Les analogues de l'insuline sont des produits modifiés pour obtenir des propriétés pharmacodynamiques intéressantes. Il existe les analogues d'action longue et les analogues d'action courte.
Les analogues rapides sont obtenus par la modification de la molécule participant à la formation des hexamères d'insuline.Les analogues d'action lentes sont obtenus soit en modifiant le point isoélectrique de la molécule. Par exemple : le Lantus : c'est une insuline parfaitement soluble qui a un Ph acide, précipitant au Ph physiologique pour former un dépôt sous-cutané à libération lente. Ces analogues peuvent soit s'obtenir en formant un analogue acylé susceptible d'être absorbé par l'albumine et ralenti dans la solubilisation. Exemple : Lévemir.
Les analogues d'action rapide ont l'avantage d'être rapidement actif au moment de la prise alimentaire et de ne pas persister pendant la phase interprandiale. Ils sont injectés juste avant de passer à table. Tandis que les analogues lents ont une action prolongée, sans pic d'activité et ils sont relativement reproductibles d'un jour à l'autre. Ils sont administrés en une ou deux injections à heure fixe.
Ces analogues sont toujours concentrés à 100U/mL et leur durée d'action est différente. Les analogues rapides ont une durée daction de 3 à 5 heures. Exemple : Novo Rapid, Actrapid, Insuline rapide de Lilly ou Insuman. Ces insulines couvrent les besoins prandiaux.Il existe également des insulines humaines ralenties par protamine, d'action prolongée avec une durée d'action de 24 heures ou plus. Par exemple : Ultraltard, le Neutral Protamine Hagedom (NPH) qui a une durée d'action de 9 à 16heures.
Il existe aussi des analogues mixtes, Humalogue mix 25 ou 50 par exemple. La dose généralement recommandée pour toutes les insulines est de 1UI/kg de poids corporel.
NB : Avant de donner toute forme d'insuline, on doit dabord vérifier la glycémie du patient et avertir le patient de prendre son répas. Savoir si le patient a déjà mangé permet de lui éviter la chute totale de la glycémie qui peut conduire au coma hypoglycémique ou à la mort.
Mieux vaut une hyperglycémie qu'une hypoglycémie chez le diabétique.Les insulines s'administrent toujours en sous-cutané. Sauf dans le cas où vous vous trouvez devant un malade qui a une connaissance bidon et qui refuse le traitement insulinique pendant que son état est inquiétant, que vous voulez peut être soulager sans qu'il le mettre au courant. Dans ce cas, vous pouvez maintenant mettre l'insuline dans la perfusion. Mettez votre insuline 10 ou 20UI dans une solution physiologique et faire couler lentement votre perfusion. Pas dans un sérum glycosé.
DIABETE DU TYPE2 |
LE DIABÈTE
- Le 03/06/2020
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Le diabète. LE DIABÈTE
Le diabète est une maladie métabolique caractérisée par une augmentation de la glycémie dans l'organisme de façon pathologique.
La glycémie normale de l'homme est de 60 à 126 milligrammes/décilitre lorsque la personne est en jeun.
Il existe deux types de diabète : le diabète du type 1 et celui du type 2.
DIFFÉRENCE
La différence entre le diabète du type 1 et le diabète du type 2 repose sur : les antécédents, l'âge de survenu, le mode de début, les facteurs déclenchants, la symptomatologie et le poids du patient.
Dans le diabète du type1 les antécédents sont rares tandis que dans le type2 les antécédents sont fréquents. Le diabète du type1 survient avant 35 ans (d'où l'appellation de diabète juvénile), tandis que le diabète du type2 survient après 35 ans. Le début du diabète du type1 est rapide et explosif, tandis que le début du diabète de type2 est très lent et insidieux. La symptomatologie du diabète de type1 est bruyante, dans le type2 elle est pauvre et parfois absente. Et enfin dans le diabète du type1 le poids du patient est normal ou alors le patient est très maigre. Tandis que le diabète du type2 est un diabète des sujets obèses.Dans le diabète du type1 l'hyperglycémie au diagnostic est superieure à 3g/l par rapport à la valeur de référence, dans le type2 par contre, l'hyperglycémie est inférieure à 2 par rapport à la valeur de référence.
Dans le diabète du type1 il y a la présence des corps cétoniques dans les urines du patient, dans le type2 il y a en pas.
Enfin, la cause de la mort dans le diabète du type1 c'est l'insuffisance rénale tandis que dans le type2 c'est surtout les maladies cardiovasculaires. Le cas de l'hypertension artérielle par exemple. C'est ça la différence.PHYSIOPATHOLOGIE
DIABETE DU TYPE1
Le diabète du type1 est caractérisé par une carence absolue en insuline. Cette carence est due le plus souvent à la destruction des cellules bétapancrétiques dont le mécanisme habituel est l'auto-immunité. On a supprimer l'appellation du diabète insulino-dépendant puisque certaines formes de diabète de type1 n'exige pas une insulino-thérapie.Selon l'American Diabetes Association, il existe deux sortes de diabète de type1 à savoir :
-LADA ou auto-immun, et -Diabète idiopathique.
Le diabète idiopathique est un diabète caractérisé par l'absence d'auto-anticorps, présent surtout chez les sujets noires. Tandis que le diabète LADA est caractérisé par une phase de remission, d'où l'appellation du diabète insulino-dépendant.CAUSES DU DT1
Nous distinguons plusieurs facteurs : les facteurs génétiques, les facteurs environnementaux, etc.
Le diabète du type1 présente toujours une prédisposition génétique même si les antécédents sont absents dans ce type de diabète.
Certaines substances alimentaires telles que l'introduction trop précoce des protéines du lait de vache ont été suspectées comme étiologies du diabète de type1. Mais aussi, la théorie hygiéniste c'est-à-dire les gens qui sont très propres, protégés par les vaccins et qui vivent une vie sédentaire seraient exposés au diabète.Les principaux auto-antigènes ciblés par la réponse auto immune pour entrainer le diabète de type1 sont :
- L'insuline et la pro-insuline
- La décarboxylase de l'acide glutamique (GAD
- L'islet antigen number2 apparenté à une tyrosine phosphatase.
La lésion pancréatique est appelée insulinite (inflammation de l'îlot de Langerhans), c'est le siège de la destruction des cellules béta par les lymphocytes cytotoxiques, or le diabète de type1 est considéré comme une maladie à médiation cellulaire faisant intervenir le lymphocytes T, et par les cytokines macrophagiques.Les anticorps circulants et détectables lors dans 95% au diagnostic du diabète sont:
- Les anticorps anti-îlots(ICA)
- Les anticorps anti-GAD
- Les anticorps anti-IA2
- Les anticorps anti-insuline
Les anticorps anti-insulines sont observés surtout chez les sujets âgés de moins de 15 anw. Tandis que les anticorps anti-GAD s'observent à toutâge et persistentpendant toute la durée de l'évolution.SIGNES CLINIQUES DU DT1
Les signes habituels d'une personne atteinte du diabète sont : le syndrome polyro-polydipsie, la polyphagie et l'amaigrissement. Il s'agit d'un syndrome cardinal.
À part ces symptômes, nous pouvons également observer : les troubles visuels transitoires tels que les anomalies de la réfraction observées surtout dans les jours qui suivent la normalisation de la glycémie après l'introduction de l'insuline.
- La fonte musculaire (surtout les quadriceps).
- Élévation de la glycémie, glycosiurie massive et cétonurie.
ÉVOLUTION DU DT1
Le diabète de type1 évolu en trois phase à savoir : la phase préclinique où les mécanismes immuns détruisent les cellules bêta des îlots de Langerhans, la phase clinique correspondant à la destruction de plus de 85% de la masse des cellules bêta, ainsi que la phase clinique séquellaire où les cellules restantes seraient appelées à disparaître complètement.
PRISE EN CHARGE THÉRAPEUTIQUE
Les principes généraux sont notamment l'éducation thérapeutique visant à l'auto immunisation du patient. D'où, le transfert des connaissances par l'enseignement collectif ou individuel, la vérification des comportements, l'importance des consultations infirmières et diététiques.
Une insulinothérapie intense réduit l'hémoglobine glyquée, retarde et réduit la gravité des complications micro et macroangiopathiques. L'insulinothérapie intensifiée augmente le risque d'hypoglycémie sévère. Les analogues de l'insuline de durée d'action courte ou longue ont le mérite de diminuer le risque d'hypoglycémie sévère chez les diabétiques.Dans tous les cas, éviter de faire peur au malade puisque vivre un diabète n'est pas du tout simple. Il faut gagner la confiance du malade et lui expliquer que le diabète est une maladie incurable, mais si vous respecter votre traitement anti diabétique et votre régime alimentaire, vous allez vivre comme tout le monde et vous ne mourrez pas longtemps.
Traitement insulinique
Nous distinguons différentes variétés d'insuline à savoir : l'insuline recombinante, et les analogues.
Les analogues de l'insuline sont strictement modifiés pour obtenir des propriétés pharmacodynamiques intéressantes. Les analogues rapides sont obtenus en modifiant la partie de la molécule participant à la formation des hexamères d'insuline.Les analogues lents sont obtenus soit en modifiant le point isoélectrique de la molécule. Par exemple : LANTUS, une insuline parfaitement soluble et à Ph acide, précipitant au Ph physiologique pour former un dépôt sous-cutané à libération lente; soit en formant un analogue acylé susceptible d'être absorbé par l'albumine et ralenti dans la solubilisation. Par exemple : LÉVEMIR.
Les analogues rapides ont l'avantage d'être rapidement actifs au moment de la prise alimentaire et de ne pas persister pendant la phase interprandiale. Ils sont injectés juste avant de passer à table. Tandis que les analogues lents une action prolongée, sans pic d'activité et relativement reproductible d'un jour à l'autre. Ils sont administrés en une ou deux injections à heure fixe.
Ces analogues sont toujours concentrés à 100U/mL et leurs durées d'action est différente. Les analogues rapides ont une durée daction de 3 à 5 heures. Exemple : HUMALOGUE, NOVO RAPID, APIDRA, etc.
Les insulines humaines rapides ont une durée de 4 à 8heures. Exemple : Actrapid, Insuline rapide de Lilly ou Insuman. Ces insulines couvrent les besoins prandiaux.Il existe également des insulines humaines ralenties par protamine, d'action prolongée avec une durée d'action de 24heures ou plus. Par exemple : Ultraltard, le Neutral Protamine Hagedom (NPH) qui a une durée d'action de 9 à 16heures.
Il existe aussi des analogues mixtes, Humalogue mix 25 ou 50 par exemple. La dose généralement recommandée pour toutes les insulines est de 1UI/kg de poids corporel.
NB : Avant donner l'insuline, on doit dabord vérifier la glycémie du patient. Savoir si le patient a déjà mangé pour éviter la chute totale de la glycémie qui peut conduire au coma hypoglycémique et à la mort.
Mieux vaut une hyperglycémie qu'une hypoglycémie chez le diabétique.
Les insulines s'administrent toujours en sous-cutané. Sauf dans le cas où vous vous trouvez devant un malade qui a une connaissance bidon et qui refuse le traitement par insuline pendant que son état est inquiétant, mais que vous voulez soulager sans qu'il soit au courant; que vous pouvez maintenant mettre l'insuline dans une perfusion. Ceci a également un avantage puisque si le patient est en même temps hypertendu. Mettez votre insuline 10 ou 20UI dans une solution physiologique et faire couler lentement votre perfusion. C'est également une façon de gérer les diabétiques compliqués.DIABETE DU TYPE2
Par : Mutamba Bil
Fièvre typhoïde
- Le 31/05/2020
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La fièvre thyphoide La fièvre typhoïde est une maladie systémique aiguë qui résulte de l'infection par un bacile gram négatif de la famille des entérocolites appelé Salmonella thyphi ou Bacille D'Egbert.
Cette maladie est caractérisée par la fièvre, un gêne digestif (constipation ou diarrhée), une splénomégalie et une leucopénie.
CAUSES
La fièvre thyphoïde est due aux Bacilles d'Egbert. La propagation de ces germes est assurée par le sujet infecté notamment par: le patient qui élimine les germes dans les matières fécales, les urines ou les vomissements. Et c'est d'ailleurs la raison pour laquelle on fait l'hémoculture, la coproculture ou l'uroculture. La propagation peut assurée par le porteur chronique apparemment guéri mais qui héberge encore les germes dans les vésicules pendant des mois ou des années. La manipulation de la nourriture par un porteur sain peut également être la source de contamination de la fièvre typhoïde.
SYMPTOMATOLOGIE
L'incubation est de 10 jours, elle peut aller jusqu'à 60 jours. Le début de la maladie est souvent incidieux et se manifeste par :
- Des céphalées intenses localisées ou généralisées (le plus souvent frontales);
- Une fatigabilité extrême (état de typhos);
- Anorexie ou manque d'appetit;
- Fièvre de 39-40°C, parfois accompagnée des frissons;
- Des troubles digestifs notamment une constipation ou une diarrhée;
- Une bradycardie;
- Une hépato-splénomégalie;
- Une sensibilité abdominales dans la majorité des cas en cadre colique;
- Le bilan révèle souvent une diminution du nombre des globules blancs (NGB), etc.
PRISE EN CHARGE
Autrefois utilisé dans le traitement de la fièvre thyphoide, le Chloramphénicol a été considéré comme traitement de choix depuis 1948. Mais actuellement il n'est plus envisagé puisque certaines souches résistent à ce produit.
Cependant, la Ciprofloxacine ( Zindolin ®) reste le traitement de choix en cas de fièvre typhoïde chez les adultes. On peut également recourir aux céphalosporines de 3ème génération comme la Céftriaxone assocée aux aminosides telle que la Gentamycine injectable.La pratique du lavement est déconseillée en cas de fièvre typhoïde, puisque cela augmente le risque de perforation intestinale que la maladie entraine.
EVOLUTON & COMPLICATIONS
La fièvre thyphoide a une évolution favorable et la majorité des patients commence à aller mieux dès le troisième jour de traitement. Néanmoins, les complications sont notamment : la perforation intestinale avec risque d'hémorragie interne, la perte de poids et de multiples déficiences nutritionnelles, méningite, ostéomyélite, encéphalite, ssepsis, coma, myocardite, etc., la fièvre thyphoïde est une maladie des mains salles.
HYPOTENSION
- Le 31/05/2020
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L'hypotension. L'HYPOTENSION ARTÉRIELLE
On parle le l'hypotension artérielle, lorsque la pression artérielle systolique est inférieure à 100 mmHg La tension ou pression artérielle dont il est question c'est la force exercée par le sang sur la paroi des artères.
L'hypotension artérielle est caractérisée par une pression du sang anormalement faible. C'est-à-dire : elle est l’inverse de l’hypertension.
Cette faible pression artérielle peut être permanente ou transitoire, occasionnelle ou fréquente.
CAUSES
Les causes de l’hypotension sont multiples à savoir : les problèmes neurologiques, les effets secondaires des médicaments, la déshydratation, etc.
La baisse soudaine de la pression sanguine peut s’accompagner d’ étourdissements et de faiblesse durant quelques secondes, et parfois d’un évanouissement. Ces symptômes apparaissent généralement après qu’on se soit levé rapidement d’une chaise ou de son lit.Au même titre que le rythme cardiaque ou la température du corps, la pression artérielle doit être maintenue à un niveau relativement constant pour assurer le bon fonctionnement de l’organisme.
Les personnes de plus de 65 ans souffrent le plus souvent de cette pathologie. Chez 20% d’entre elles, cette maladie survient régulièrement et peut avoir plusieurs causes. Il est alors important de faire la consultation médicale pour connaître la cause.
Les personnes alitées ainsi que les femmes enceintes sont aussi exposées.
LA TENSION ARTÉRIELLE
La pression sanguine ou tension artérielle est composée de deux types de pression : la pression systolique, ainsi que la pression diastolique lesquelles sont mesurées en millimètres de mercure (mmHg) ou en centimètre de mercure. Par exemple ' si un infirmier ou un médecin te dit : ta tension artérielle est de 120 sur 70 mmHg, il voudrait en d'autres termes te dire tout simplement que : ta tension artérielle est de 12 sur 7 cmHg.La pression systolique correspond à la pression du sang quand le coeur se contracte et envoie le sang dans les artères. Elle assure un apport de sang partout à travers le corps. Tandis que la pression diastolique est celle qui continue de s’exercer sur les artères entre chaque contraction au moment où le coeur se remplit de sang de nouveau. C'est-à-dire : le dernier bruit entendu dans le stéthoscope par l'examinateur. Ainsi, lorsqu’on parle d’une pression de 120/80 mmHg, le 120 correspond à la pression systolique, et le 80 correspond à la pression diastolique.
La pression artérielle est considérée normale si elle est inférieure ou égale à 120/80mmHg ou inférieure ou égale à 115/75 mmHg, selon les pays.
Cependant, les chiffres de pression artérielle varient d’une personne à l’autre, ainsi qu’au cours de la journée en fonction des activités. Au repos, les personnes en bonne santé ont une pression sanguine plus basse que la normale. C’est généralement le cas des athlètes et des personnes qui s’entraînent régulièrement. C'est normal et c'est le signe d'une bonne santé cardiovasculaire. Ainsi, on considère que plus la pression artérielle est basse, plus vous êtes en bonne santé cardiovasculaire.En dessous d’une certaine limite, la pression est trop basse pour propulser correctement le sang dans tous les vaisseaux sanguins. Cela a pour conséquence de ne pas oxygéner suffisamment certaines parties du corps, en particulier le cerveau. C’est ce qui provoque les vertiges et les évanouissements lorsque vous essayez de vous mettre débout après une station assise prolongée.
Notons que la pression sanguine est contrôlée par de multiples mécanismes, régis par le système nerveux autonome. Normalement, la chute de la pression artérielle qui survient par exemple quand on passe de la position assise à la position debout brusquement sont corrigées rapidement par des réactions réflexes par les mécanismes suivants : augmentation du rythme cardiaque, rétrécissement de l'ouverture des petits vaisseaux sanguins, d'où hypotension. Pour que ces réactions aient lieu, la baisse de la pression artérielle doit d’abord avoir été détectée par des capteurs de pression sanguine logés dans la paroi des artères, appelés barorécepteurs.
TYPES D'HYPOTENSION
Il existe différents types d’hypotension artérielle, dont les causes et les symptômes varient selon les individus.
Les deux formes les plus fréquentes d’hypotension artérielle sont notamment l'hypotension transitoire qui touche surtout les sujets âgés ainsi que l'hypotension orthostatique ou posturale qui est due à un changement brusque de la position couchée en position débout.Les symptômes de ce type d’hypotension surgissent après un lever trop rapide du lit, d’une chaise, d’une position accroupie ou penchée avec comme conséquence : vertiges ou sensation de tourner.
Sous l'effet soudain de la gravité, la quantité de sang parvenant au cerveau diminue temporairement. Cela entraîne des étourdissements, des troubles visuels, parfois la chute.
L’hypotension orthostatique est fréquente chez les personnes âgées et elle se retrouve chez 5% à 10% de la population générale. Elle touche également 15% des personnes ayant l'âge de 70 ans. Lorsque l’hypotension est fréquente, il est nécessaire de consulter à temps car il peut s’agir d’un problème neurologique perturbant la régulation du système nerveux qui contrôle la pression sanguine. Chez les personnes âgées, toutefois, la cause la plus fréquente est la prise d’un médicament.
Les causes les plus courantes de l'hypotension orthostatique sont : la déshydratation associée ou non à la fièvre. Les adultes ressentent moins la soif et sont donc plus sujets à la déshydratation.
La prise de certains médicaments, comme ceux utilisés pour traiter l’hypertension ou le dysfonctionnement érectile, les antidépresseurs, les anxiolytiques et les neuroleptiques, la nitroglycérine par exemple et les dérivés nitrés, les diurétiques et les médicaments pour traiter l’insuffisance cardiaque, la consommation de marijuana ou d’alcool, après une immobilisation prolongée au lit, un déconditionnement physique ou une perte de poids importante. Un trouble du coeur ou des vaisseaux sanguins : trouble cardiaque, infarctus du myocarde, insuffisance cardiaque, varices larges, le diabète, les maladies du système nerveux comme la maladie de Parkinson, la sclérose en plaques, le syndrome de Guillain Barré, etc.
- Des accidents vasculaires cérébraux et d’autres maladies dégénératives touchant le système nerveux autonome.
-L'insuffisance de la glande surrénale.
Le retrait brusque d’une corticothérapie (la cortisone par exemple) ou sa prise prolongée.L'Hypotension post prandiale est est caractérisée par une baisse importante de la tension artérielle dans les 2 heures après le début du repas, causant des étourdissements, des nausées, des évanouissements ou des chutes. Après chaque repas, le processus de la digestion entraîne un afflux de sang vers l’estomac et les intestins; ce qui peut entraîner une légère diminution de la pression artérielle. Chez les personnes âgées ou affaiblies par la maladie, cette légère chute de pression suffit à déclencher des symptômes d’hypotension. Les symptômes apparaissent entre 15 minutes à 2 heures après le repas.
L’hypotension postprandiale est plus fréquente en cas de diabète, d’insuffisance cardiaque ou rénale ou de maladie de Parkinson. Elle touche principalement les personnes âgées souffrant d’hypertension artérielle grade 2.
Notons qu’une hypotension grave peut survenir en cas de perte de sang importante, de choc anaphylactique ou d’infection généralisée (septicémie).
Ces situations nécessitent des soins médicaux d’urgence.
Diagnostiquer l'hypotension Contrairement à l’hypertension, il n’existe pas de valeur seuil qui définit l’hypotension. S’il n’y a pas de symptômes, plus la pression artérielle est basse, meilleure est la santé cardiovasculaire. Pour poser le diagnostic de l'hypotension artérielle, le médecin ou l'infirmier se base surtout sur les symptômes. C'est-à-dire : ceux-ci apparaissent habituellement lorsque la pression systolique se situe en dessous de 100 ou 90 mmHg. On peut obtenir une preuve d’hypotension orthostatique si, en passant rapidement de la position couchée à la position debout, la pression baisse de plus de 20 mmHg ou si la pression artérielle diastolique baisse de plus de 10 mmHg. Quant à l’hypotension postprandiale, elle est généralement définie par une baisse de la tension artérielle systolique d'au moins 20 mmHg en position couchée dans les 2 heures qui suivent la prise d'un repas.
Quand faut-il consulter ?
La plupart du temps, les périodes occasionnelles d’hypotension ne sont pas graves et ne nécessitent pas la consultation. Cependant, si elles sont très fréquentes et que les symptômes sont gênants, il vaut mieux consulter.
SYMPTÔMES
Très souvent, l'hypotension se manifeste par les symptômes suivants : étourdissements (sensation de tomber), une sensation de faiblesse, une vision embrouillée ou floue, des nausées, une accélération du rythme cardiaque, un évanouissement ou une syncope.En conclision, l'hypotension en soi n'est pas une maladie puisque si elle est chronique elle est favorable car il y a une faible post-charge pour le cœur. L'yypotension devient pathologique lorsqu'elle atteint un niveau qui réduit le flux sanguin pour les organes nobles comme le cerveau, le cœur ou les reins.
Le traitement de l'hypotension artérielle repose sur l'administration des médicaments anti hypotenseurs. Le traitement étiologique est le meilleur de tous.
Les personnes hypotendues doivent être soumises à un régime qui contient du sel en quantité élevée. Mais, tout excès n'est pas bon. Par : Mutamba BilVITAMINE
- Le 31/05/2020
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Les vitamines. LES VITAMINES
Par définition, les vitamines sont des substances organiques composés des atomes de carbone dans leur structure chimique et qui sont concentrés en faible dose dans l’organisme, exprimés en centigramme et indispensables à la vie de la cellule.
Les vitamines sont apportées par l’alimentation dans le corps humain.
CLASSIFICATIONS DES VITAMINES
Nous distinguons deux classifacations des viatamines à savoir : les vitamines liposolubles, ainsi que les vitamines hydrosolubles.
I. VITAMINES LIPOSOLUBLES
Ce sont des vitamines qui sont solubles dans les lipides. Il existe quatre vitamines liposoluble appelées : Les A.D.E.K.
A. LA VITAMINE A
Elle s'appelle également Rétinol. C’est une vitamine liposoluble qui regroupe une entité naturelle contenu dans certains légumes et les fruits ayant une activité comparable à celle de rétinol, la forme active de la vitamine A.
Le rétinol est une substance chimique qui joue plusieurs rôles dans l'organisme :
- Il assure la physiologie de la vision au niveau de la rétine de l’œil.
- Il participe à la différenciation et à la multiplication des tissus en particuliers les tissus des poumons, de l’intestin et de la peau.
- Il joue le rôle d’un anti occident cellulaire, c'est-à-dire protège les cellules contre leurs destructions et celle des radicaux libres dans le corps humain.
- Il protège la peau contre l’action nocive des rayons ultraviolets du soleil qui entrainent le vieillissement de la peau.
SOURCES DE LA VITAMINE A
Il existe deux grandes sources de la vitamine A : source animale et source végétale.
- Source animale : c’est la meilleure source contenue dans les règnes animales. Meilleure forme utilisée par l’organisme humain. Les sources animales de la vitamine A sont :
- Les dérivées de lait.
- Le lait entier ou pasteurisé.
- L’huile des poissons.
- Les foies des animaux et les œufs.
- Source végétale : elle contient la vitamine A sous forme de beta carotène ou provitamine A qui se transforme dans le corps humain en rétinol ou vitamine A active. Parmi les sources végétales citons les écorces des mangues, les patates douces, les persilles.
La carence en vitamine A entraine une perte définitive de la vision appelée cécité ainsi que des troubles associés notamment :
- La baisse de la vision, les lésions de la cornée, les lésions des conjonctives, l’incapacité de voir la nuit.
- Les altérations de la peau et des muqueuses.
- L’augmentation de la sensibilité aux infections respiratoires aigües.Les rapports journaliers de la vitamine A recommandé sous forme des carotènes est de 2 mg/jour. Néanmoins, pour éviter les troubles visuels, la dose recommandée est de 500 à 1500 U.I/jour.
B. LA VITAMINE D
C’est une vitamine indispensable aux métabolismes phosphocalciques. Elle s'appelle également vitamine antirachitique.
Cette vitamine est produite naturellement. Il existe plusieurs formes de vitamine D dans la nature à savoir :
- La vitamine D2 ou ERGO CALCIGEROL.
- La vitamine D3 ou CHOLECALCIFEROL.La vitamine D2 est rencontrée souvent dans les végétaux, tandis que la vitamine D3 est produite par la peau humaine.
La vitamine D joue plusieurs rôles dans le corps entre autre :
- Elle assure les métabolismes phosphocalciques.
- Elle facilite la consolidation des os et la formation des tissus osseux.
- Elle renforce les muscles.
- C'est un élément important dans le traitement de l'ostéoporose (la perte de calcium au niveau des os), surtout chez les femmes en ménopause.
SOURCES DE VITAMINES D
Il existe deux sources de vitamines D à savoir : source cutanée, source animale et végétale.
- Source cutanée : c’est la principale source de production de la vitamine D. En effet, au niveau du denrée de l’homme, on trouve la provitamine D appelée Ergogesterol, qui se transforme en vitamine D sous l’action des rayons ultra-violets du soleil.
- Source animale et végétale : ces deux sources apportent également la vitamine D dans l'organisme, mais à faible dose, d’où la principale source de la vitamine D reste la peau de l’homme.
Parmi les sources animales et végétales de la vitamine D on peut citer : le jaune de l'œuf, les poissons gras, l’huile tirée des foies des poissons.Les besoins en vitamine D sont difficiles à évaluer car ils sont fonctions du degré d’exposition aux rayons solaires, c'est-à-dire plus on est exposé au soleil, plus on gagne la vitamine D, mais aussi ces besoins dépendent du degré de pigmentation de la peau.
La carence en vitamine D entraine une maladie qui affecte les os appelée Rachitisme.
C. LA VITAMINE E
C’est une vitamine liposoluble qui joue plusieurs rôles dans l’organisme :
- Elle est un antioxydant claire et protège les différentes cellules contre leur destruction à travers les radicaux libres du corps.
- Elle intervient dans le renouvellement des annexes de la peau notament les poils et autres.
- Elle prévient les maladies cardiaques et les AVC.Le besoin en vitamine E est très mineur de l’ordre d'1UI/jour.
La vitamine E est également présente dans les sources végétales particulièrement dans les fruits.
D. LA VITAMINE K
C’est une vitamine liposoluble qui joue un rôle important dans le phénomène d’arrêt des hémorragies en agissant avec les facteurs de coagulation et les plaquettes sanguines.
La vitamine K est une vitamine anti hémorragique.
Il existe trois formes de vitamine K dans la nature :
- La vitamine K1 ou Vitamine Phylloquinone ou Phytonadione : une vitamine synthétisée qu'on retrouve dans les extraits des plantes.
- La vitamine K2 ou Vitamine Menaquinote : elle est produite par les bactéries du tube digestif de l’homme à partir de la transformation des végétaux contenu dans les aliments digérés.
- La vitamine K3 ou Menandione : synthétisée à partir de la vitamine K2.
SOURCES DE LA VITAMINE K
Il existe deux grandes sources : la source endogène et la source exogène.
- Source endogène : c’est la principale source de production de la votamine K à partir de l’action des bactéries du tube digestif chez l’homme sur les végétaux contenu dans les aliments digérés.
La vitamine K est absorbée au niveau de l’intestin pour être stockée au niveau du foie.
- Source exogène : apportée essentiellement dans les aliments végétaux comme les épinards, le choux, ainsi que les carottes.
Les besoins journaliers en vitamine K est de 1 à 15 mg/jour.La carence en vitamine K entraine les maladies hémorragiques notamment le saignement au niveau du nez communément appelé épistaxis. Le saignement au niveau des gensives, au niveau du tube digestif et même des hémorragies cérébro-méningées. Par conséquent, il faut administrer systématiquement la vitamine K1 à tous les nouveaux nés qui n’ont pas de réserve hépatique en vitamine K pour éviter les maladies hémorragiques en raison de 1 mg/kg.
II. VITAMINES HYDROSOLUBLES
Ce sont des vitamines qui sont solubles dans l’H2O et qui sont indispensables au bon fonctionnement du corps humain, à des faibles concentrations dans l’organisme. Parmi les vitamines hydrosolubles nous avons :
- Les vitamines du groupe B.
- Les vitamines du groupe C.
A. LES VITAMINES DU GROUPE B
Elles regroupent un ensemble des vitamines allant de la vitamine B1 à B12.
Nous distinguons :
- La vitamine B1 (Thiamine).
- La vitamine B2 (Riboflavine).
- La vitamine B6 (Pyridoxine).
- La vitamine B12 (Cyanocobalamine).Le groupe de vitamine B12 a été identifié par le biochimiste Kazimierz Kunk vers les années 1910-1912. Ce savant a découvert pour la première fois la vitamine B1 dans les enveloppes du riz.
Les vitamines du groupe B assurent plusieurs fonctions dans l’organisme notamment :
- La formation de cellules sanguines (rôle joué par la vitamine B12).
- Le développement et le fonctionnement du système nerveux central et périphérique.
- Elles forment des radicaux qui composent les enzymes, les coenzymes et les hormones.Le besoin journalier en vitamines B est de l'ordre de 0,2 à 4 mg/jour.
SOURCES DE VITAMINE B
Les sources des vitamines B sont : source endogène et source végétale.
- Source endogène : elle est représentée par les bactéries du tube digestif qui produisent essentiellement la vitamine B12 et la vitamine B2.
- Sources végétales : elles sont multiples et sont représentées par les enveloppes du riz, des céréales, des légumineuses, ainsi que des fruits.
La carence en vitamines B entraine des manifestations cliniques variables qui sont :
- Les anémies sévères (anémie par carence en B12).
- Les polynévrites (inflammations des nerfs).
- Les troubles de la sensibilité et les troubles moteurs.
B. LES VITAMINES DU GROUPE C
C’est un groupe des vitamines hydrosolubles que l’homme ne sait pas synthétiser, mais qui doivent être apporté par l’alimentation.
Leur absorption se fait au niveau de l'intestin, mais leur élimination se fait par voie urinaire.
La vitamine C est présente dans le cristallin de l’œil, les globules blancs, l’hypophyse, les glandes surrénales et le cerveau.
Les fonctions de la vitamine C sont :
- La synthèse des collagènes c'est-à-dire une protéine qui participe à la constitution des tissus conjonctifs, des ligaments, des tendons musculaires et des os.
- La vitamine C participe au bon fonctionnement du système immunitaire.
- Elle active le processus de cicatrisation des plaies.
- Elle participe à la production des globules blancs et des globules rouges.
- Elle facilite l’absorption intestinale du fer.
- Elle a un pouvoir antioxydant qui protège la destruction des cellules entre l’action des radicaux libres dans le corps humain.SOURCES DE LA VITAMINE C
La vitamine C a deux grandes sources : la source animale et la source végétale.
- Source animale : elle est représentée par le lait de vache frais et le lait maternel.
- Source végétale : c’est la plus grande source des vitamine C représentée par les fruits frais : citron, orange, fraise, tomate, et légumes crus.Les apports journaliers en vitamine C sont de l’ordre de : 20 mg/kg/jour chez l’enfant, et 500 à 1000 mg/jour chez l’adulte.
La carence en vitamine C entraine une maladie grave appelée Ascorbit caractérisée par le saignement des gencives et fatigabilité extrème.Pour améliorer vos besoins nutritionnels et votre alimentation à domicile, je vous propose de consulter la rubrique des recettes. Mutamba Bil.
LA CONSCIENCE
- Le 31/05/2020
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Sémiologie médicale. LA CONSCIENCE
C’est la connaissance de soi-même et de l’environnement. Elle comporte deux aspects : le contenu de la conscience ou l’ensemble des activités mentales et l’état d’éveil qui est étroitement lié à l’apparence de la vigilance. Ces deux aspects peuvent être perturbés indépendamment et entrainés des troubles de la conscience.
LES TROUBLES DE LA CONSCIENCE
Les troubles de la conscience sont multiples à savoir : la confusion, la stupeur, le coma, et délire.
1. LA CONFUSION
C’est une légère altération de la conscience avec ralentissement mental, inattention, perception émoussée de l’environnement, schémas des pensées incohérents. Le malade peut être désorienté.
2. LA STUPEUR
La stupeur est une réduction de l’activité physique et mentale, lenteur marquée et diminution des réponses aux commandements ou aux stimuli, réflexes habituellement conservés.
3. LE COMA
C’est une perte complète de conscience avec absence de réponse aux stimuli et des mouvements volontaires. Les réflexes ostéotendineux peuvent être exagérés et le signe de Babinski présent. Tous les réflexes peuvent être abolis.
4. LE DELIRE
C'est un état de confusion avec agitation, hallucinations (perceptions sans objets, stimuli inexistants) et parfois illusions (interprétation erronée des stimuli réels).
CAUSES DE TROUBLES DE CONSCIENCE
Les troubles de la conscience notamment la dépression ou l'excitation peuvent être provoqués par plusieurs facteurs notamment.
- L'intoxication cérébrale de cause exogène (alcool, narcotiques) ou endogène (urémie, diabète, insuffisance hépatique).
-L' insuffisance de la circulation cérébrale en cas d'anémie aiguë post-hémorragique, détresse circulatoire terminale des agonisants.
. -La lésion directe du cerveau telle que l'encéphalite, les tumeurs, l'hémorragie cérébrale, la méningite.CONSCIENCE
- Le 31/05/2020
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Sémiologie médicale. LA CONSCIENCE
C’est la connaissance de soi-même et de l’environnement. Elle comporte deux aspects : le contenu de la conscience ou l’ensemble des activités mentales et l’état d’éveil qui est étroitement lié à l’apparence de la vigilance. Ces deux aspects peuvent être perturbés indépendamment et entrainés des troubles de la conscience.
LES TROUBLES DE LA CONSCIENCE
Les troubles de la conscience sont multiples à savoir : la confusion, la stupeur, le coma, et délire.
1. LA CONFUSION
C’est une légère altération de la conscience avec ralentissement mental, inattention, perception émoussée de l’environnement, schémas des pensées incohérents. Le malade peut être désorienté.
2. LA STUPEUR
La stupeur est une réduction de l’activité physique et mentale, lenteur marquée et diminution des réponses aux commandements ou aux stimuli, réflexes habituellement conservés.
3. LE COMA
C’est une perte complète de conscience avec absence de réponse aux stimuli et des mouvements volontaires. Les réflexes ostéotendineux peuvent être exagérés et le signe de Babinski présent. Tous les réflexes peuvent être abolis.
4. LE DELIRE
C'est un état de confusion avec agitation, hallucinations (perceptions sans objets, stimuli inexistants) et parfois illusions (interprétation erronée des stimuli réels).
CAUSES DE TROUBLES DE CONSCIENCE
Les troubles de la conscience notamment la dépression ou l'excitation peuvent être provoqués par plusieurs facteurs notamment.
- L'intoxication cérébrale de cause exogène (alcool, narcotiques) ou endogène (urémie, diabète, insuffisance hépatique).
-L' insuffisance de la circulation cérébrale en cas d'anémie aiguë post-hémorragique, détresse circulatoire terminale des agonisants.
. -La lésion directe du cerveau telle que l'encéphalite, les tumeurs, l'hémorragie cérébrale, la méningite.FACIÈS
- Le 28/05/2020
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LE FACIES
Le faciès se définit comme l'expression du visage. Il peut fournir des renseignements utiles pour le diagnostic d'une maladie.
Le malade peut présenter differents types de faciès selon la maladie dont elle souffre. Ainsi nous distinguons :
1. Le faciès fébrile ou hectiqu : caractérisé par des joues colorées et des yeux brillants.
2. Le faciès cyanotique : caractérisé par un teint bleuté au niveau du nez, des lèvres, des oreilles, le patient malade peut être également dyspnéique, respire bouche ouverte, avec battement des ailes du nez.. Il s'agit d'une faciès mitral rencontré dans les sténoses mitrales : montre des pommettes rouges, violacées, lèvres et oreilles cyanosées.
3. Le faciès hippocratique : il se manifeste par un teint plombé, des sueurs froides, des traits creusés, un nez effilé, des yeux enfoncés dans les orbites, associés à une expression d’anxiété et de douleur. Ce faciès s’observe dans les péritonites, le choléra où il traduit une souffrance terrible, la déshydratation et la détresse circulatoire. Il est associé à une expression d’anxiété et de douleur.
4. Le faciès sardonique : imitant le rire sardonique : c'est un faciès exprimant une moquerie. Il s’observe dans le tétanos et l’intoxication à la strychnine. Il est dû à une contracture des muscles de la face.
5. Le faciès myxœdémateux : qui montre un visage bouffi, pâle, inexpressif, dépourvu de poils notamment à la partie externe de sourcils (ce signe est appelé : signe de la queue du sourcil). Il se rencontre dans l’hypothyroïdie.
6. Le faciès basedowien : a pour caractéristiques l’exophtalmie, un regard brillant et tragique et se voit dans l’hyperthyroïdie.
7. Le faciès acromégalique : montre un développement exagéré de la mâchoire et des saillies osseuses sus-orbitaires.
8. Les faciès asymétriques : Il s'agit de ce que nous appelons paralysie faciale ou syndrome de Claude-Bernard-Horner (ce syndrome est fait de myosis, d’enophtalmie, rétrécissement de la fente palpébrale, paralysie du sympathique cervical).Plaies profondes contuses
- Le 28/05/2020
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Ce sont des plaies dont les bords sont mal définis avec une atteinte musculaire importante.
ANÉMIE
- Le 25/05/2020
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Les maladies des globules rouges. ANEMIE
L'anémie est une maladie des globules rouges caractérisée par une diminution de leurs nombres, de l’hématocrite, ainsi que de la diminution du taux d’hémoglobine circulante. Celui qui dit anémie, dit hémoglobine diminuée, (OMS).
MSF définie l’anémie dans « Guide clinique et Thérapeutique » comme une diminution du taux d’hémoglobine en dessous des valeurs de référence, qui varie selon le sexe, l’âge et l’état de grossesse. Les complications de l’anémie sont graves voire mortelle. Les signes de gravité mettant en jeu le pronostic vital sont : la sueur, la soif, le refroidissement des extrémités, les œdèmes des membres inférieurs, la détresse respiratoire, l’angor, l’état de choc. Les signes d’orientation diagnostique de l’anémie sont : chéilite et glossite,ictère, hépato-splénomégalie, urines foncées, méléna,hématurie ainsi que les signes du paludisme.
Une hémoglobine : c’est une protéine des globules rouges qui fixe l’oxygène, le transporte aux poumons vers les tissus et le dioxyde de carbone des tissus vers les poumons pour leur élimination, responsable de la coloration rouge du sang.L’anémie c’est une pathologie hématologique caractérisée par une diminution de la concentration d’hémoglobine circulante, une diminution du nombre des globules rouges et une diminution de l’hématocrite selon l’âge ou le sexe.
CLASSIFICATION
Nous distinguons deux classifications des anémies à savoir : les anémies des causes centrales, ainsi que les anémies des causes périphériques.
*Les anémies des causes centrales sont des anémies caractérisées par un taux des réticulocytes normal ou abaissé. Ces anémies se distinguent en anémies centrales carentielles et anémies centrales non carentielles. Par exemple : une anémie par carence en fer, en vitamines (C, PP, B2, B12), en oligoéléments (cuivre, cobalt), anémie par carence en protéines, etc. Parmi les anémies de causes centrales non carentielles nous distinguons les insuffisances médullaires, les dysérythropôièses, ainsi que les anémies sidéroblastiques.
*Les anémies de causes périphériques sont des anémies caractérisées par un taux des réticulocytes augmenté. Il existe deux types d’anémie des causes périphériques à savoir : les anémies post-hémorragiques aigues ou chroniques, ainsi que les anémies hémolytiques.
ETIOLOGIES DES ANEMIES
Nombreuses études démontrent que les anémies peuvent être dues à :
-Un défaut de production des globules rouges (déficit en fer par exemple, carences nutritionnelles, certaines infections comme le VIH/SIDA, la leishmaniose viscérale, et l’insuffisance rénale).
-Une perte des globules rouges par hémorragies aigues ou chroniques.
Une destruction accrue des globules rouges (hémolyse) en cas d’infection parasitaire comme le paludisme et en cas d’hémoglobinopathies telles que la drépanocytose et la thalassémie), en cas de prise des médicaments comme PRIMAQUINE, CO-TRIMOXAZOLE, ou même en cas de déficit en G6PD.
PHYSIOPATHOLOGIE
La physiopathologie des anémies est caractérisée par une insuffisance de la production des globules rouges soit par aplasie ou hypoplasie du tissu erythropoïétique (anémies de causes centrales), par dysérythropoïèse avec avortement intramédullaire d’érythroblastes., une chute de la durée de vie des globules rouges par exagérations des pertes soit par hémorragie, soit par hyper hémolyse. Dans ce dernier cas, on parle des anémies de causes périphériques. L’anémie peut survenir également en cas de mécanisme mixte, c’est-à-dire par (aplasie ou hypoplasie du tissu erythropoïétique) et par dysérythropoïèse).
CLINIQUE ET PARA CLINIQUE
a) Clinique
Le syndrome anémique c'est l’ensemble des signes communs à toutes les anémies. Ce syndrome est caractérisé par :
- La pâleur des téguments et des muqueuses.
- Les signes cardiovasculaires et respiratoires notamment : une tachycardie, une augmentation de la silhouette cardiaque à la radiographie, des palpitations, une hypertension artérielle avec risque de décompensation cardiaque, ainsi que l’hypertension pulmonaire qui se manifeste par la polypnée ou la dyspnée d’effort.
- Les signes neuro circulatoires : fatigue inhabituelle, le besoin accru de sommeiller, un étourdissement, des vertiges, les éblouissements, des céphalées, acouphènes et irritabilité, ainsi que des troubles comportementaux.
- Symptômes digestifs : anorexie, géophagie, amylophagie, nausée,vomissements, et douleurs abdominales, parfois un sub-ictère.
b) Para clinique
Il faut dans tous les cas, faire la NFS ou l’hémogramme pour identifier la cause puisque l’anémie en soi n’est pas un diagnostic. Les autres examens à effectuer dépendent du type d’anémie que l’on suspecte.
Par exemple : le dosage du fer sérique en cas d’anémie ferriprive : la ferritine et la transferrine étant l’examen de première intention pour rechercher une carence en fer.Le taux des réticulocytes pour savoir si l’anémie est régénérative périphérique (si augmentation de celles-ci), arégénérative centrale (si diminution du taux des réticulocytes). Sans oublier le Temps de Saignement et Temps de coagulation pour une anémie périphérique post-hémorragique, Groupe Sanguin et Rhésus, la glycémie, et le VS encerclé si l’anémie nécessite une transfusion sanguine.
• Le myélogramme pour une étude de la durée de vie des globules rouges, c’est un examen de seconde intention.
• Le taux des Blastes, la Sidéremie et la bilirubinémie, (généralement augmenté) en cas d’anémie hémolytique.
• L’électrophorèse de l’hémoglobine (test de falciformation) chez les drépanocytaires, etc.
• G6PD lorsqu’on suspecte une carence enzymatique chez l’enfant, etc.
TRAITEMENT DES ANEMIES
Le traitement il comprend trois volets :
Traitement étiologique
Il faut dans tous les cas : donner des compléments alimentaires à base de fer pour une carence en fer. Les légumes par exemples., donner des compléments alimentaires en vitamines (les vitamines du groupe B) pour un faible taux de vitamines, des transfusions iso-groupe et iso-rhésus pour une perte importante de sang, ainsi que des médicaments favorisant la formation du sang si la production de celui-ci est réduite dans l’organisme. Chez les enfants, on préfère donner les Sirop puisqu’ils sont bien absorbé.
Traitement médical
L’anémie est une pathologie qui impose l’hospitalisation sous une surveillance infirmière. Les soins infirmiers en cas d’anémie ont pour objectifs de favoriser une bonne circulation sanguine, éviter les thromboses veineuses et les escarres par le changement fréquent des positions, surveiller les signes de décompensation cardiaque et les complications transfusionnelles, ainsi que les signes vitaux, administrer les médicaments par voie orale et parentérale, respecter la prescription médicale et signaler les signes de danger, etc.Les médicaments les plus employés en cas d’anémie dépendent de l’étiologie et du type d’anémie : pour une carence en fer, les molécules suivantes sont données par voie orale : Fumarate de fer, Ascorbate de fer, Citrate de fer, ou Gluconate de fer. Le fer s’administre au moment de repas puisqu’il est bien absorbé. La posologie du fer est de : 3 x 2mg/kg/jr ou 10mg/kg/jr pour le Sulfate de fer. Notons que l’apport supplémentaire d’acide Ascorbique (500mg) augmente l’absorption du fer sans accroitre les douleurs gastriques.
L’apport de l’acide folique 1co/jr//10jrs, et l’administration des vitamines B9, B12 en IM (2x100µg de vit B12/jr//1mois) permettent en cas de carence de l’une d’entre elles, de reconstituer les réserves de l’organisme et de permettre à la moelle osseuse de synthétiser les réticulocytes jusqu’à normaliser le nombre des globules rouges circulants et le taux d’hémoglobine. -En cas d’aplasie médullaire, il faut supprimer l’agent causal, transfuser du sang iso-groupe, traiter les complications infectieuses, donner EXTENSILLINE 1 million d’UI/semaine comme traitement prophylactique.
-L’ERYTHROPOIETINE et ses analogues permettent la synthèse des réticulocytes médullaires en cas de synthèse insuffisante d’érythropoïétine chez les enfants avec insuffisance rénale chronique sévère ou les enfants hémodialysés.
-ANALGESIQUES : à administrer en cas d’anémie à hématies falciformes où il y a souvent les crises douloureuses.
Transfusion sanguine
L’anémie n’est pas nécessairement une indication de la transfusion sanguine, cependant, des critères de l’OMS pour une transfusion sanguine sont :
- Lorsque l’hémoglobine est < 6 à < 10g/dL + les signes de décompensation notamment la tachycardie ou tachypnée, le refroidissement des extrémités, etc.
- Chez les drépanocytaires, lorsque l’hémoglobine est < 5g/dL, hématocrite < 15 + les signes de décompensation cardiaque.
- En chirurgie, lorsque l’hémoglobine est < ou égal à 8, hématocrite < à 18 avec signes de décompensation cardiaque, etc.LES GLOBULES ROUGES
- Le 25/05/2020
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LES GLOBULES ROUGES
Ce sont les éléments figurés du sang responsable sa coloration rouge grâce à l'hémoglobine qu'il contient.Le globule rouge est une cellule spéciale. En le voyant de face, il a la forme d'un disque dont le diamètre varie de 7,2 à 7,8 micromètre. Mais, en le voyant de profil il a la forme d'une lentille biconcave.
Le GR n'a pas de structure interne c'est-à-dire il n'a ni noyau ni organites cellulaires. Sa durée de vie est de 100 à 120 Jours.
Pourquoi le sang est lourd ?Lorsque les globules rouges ont la même forme, on parle d'isocytose. Dans le cas contraire on parle d'anisocytose.
HÉMOGLOBINE
- Le 25/05/2020
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L'HÉMOGLOBINE
C'est un pigment que l'on rencontre dans les globules rouges, qui transporte l'oxygène des poumons vers les organes et les tissus du corps pour les alimenter d'oxygène. On préfère utiliser l'abréviation Hb.Le taux d'hémoglobine varie en fonction de l'âge et du sexe de l'individu. Ce taux est exprimé en gramme par décilitre. Ainsi donc, dans les conditions normales le taux de l'Hb varie entre :
- 14 à 19 g/dl chez le nouveau-né.
- 11 à 15 g/dl à partir de 6 mois.
- 12 à 16 g/dl entre 6 et 14 ans.
- 12 à 16 g/dl chez la femme en déhors de la grossesse.
- 11 à 15 g/dl chez la femme enceinte.
- 13 à 18 g/dl chez l'homme.
ECZÉMA
- Le 25/05/2020
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Les dermatoses. L'ECZEMA
Par définition l’eczéma est une dermatose érythémato-vésiculeuse, prurigineuse, en nappes ou en placards.
Il en existe plusieurs types d'eczema :
• L' eczéma de contact : c’est une dermatose très fréquente. Elle est due à une sensibilisation à des substances en contact avec le revêtement cutané. C’est une forme particulière de réaction d’hypersensibilité retardée à médiation cellulaire secondaire à l’application sur la peau d’une substance exogène.SIGNES CLINIQUES
° Pour l'Eczéma aigue : l’eczéma aigue évolue en 4 phases à savoir :
- Phase érythémateuse.
- Phase vésiculeuse : les vésicules remplis d’un liquide clair confluant parfois en bulles. 3 : phase suintante : rupture des vésicules, spontanément ou après grattage.
- Phase desquamative suivie d’une guérison sans cicatrice.
Les lésions sont très prurigineuses et réalisent des placards à contour émietté.
° Pour l'Eczéma chronique : elle est caractérisée par un épaississement quadrillé de la peau (lichenification) et une hyperpigmentation.La substance exogène n’induit un eczéma de contact qu’après irradiation par les rayons ultraviolet. Les lésions débutent et prédominent sur les zones photo exposées : visage, oreilles, dos des mains.
• L'Eczéma atopique : la dermatite atopique ou eczéma constitutionnel est une affection inflammatoire prurigineuse chronique fréquente chez l’enfant et l’adulte jeune qui est sous la dépendance des facteurs héréditaires avec l’influence des facteurs environnementaux.
Chez le nourrisson, il survient après le 2ème mois de la vie extra utérine. Au cours de la 2ème enfance, il atteint typiquement les plis du coude et les creux poplités.
L’évolution est imprévisible avec possibilité de surinfection.
Le traitement de fond repose sur une corticothérapie locale qu’il ne faut jamais arrêter brutalement (comme dans toute dermatose chronique). La prescription de corticoïdes locaux sur une dermatose infectieuse est contre-indiquée. Une corticothérapie locale forte prolongée expose notamment à l’atrophie (visage +++). Lors de l’eczéma de contact, éradication de l’allergène.LA PEAU
- Le 25/05/2020
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Anatomie de la rate. LA PEAU
La peau est un organe qui recouvre tout le corps et reproduit les formes extérieures des organes. Sa surface varie en fonction du poids et de la taille du sujet.
La surface corporelle est un paramètre très important et utile dans de nombreuses situations cliniques. Il est donc possible de la calculer par la formule suivante : surface cutanée = poids du patient x Taille : 3600.Chez l’enfant, la surface corporelle est calculée par la formule suivante : surface cutanée = 4 x poids + 7 : poids + 90. L’épaisseur de la peau varie selon les points considérés de 0.5 mm à 2 mm, à la paume des mains et à la plante des pieds 3 mm. La résistance de la peau à l’étirement est aussi considérable.
La couleur de la peau caractéristique de la race noire est due à la répartition en surface de la mélanine.
PARTIES DE LA PEAU
La peau humaine a 3 couches à savoir : l’épiderme, le derme et l’hypoderme.
A. L’EPIDERME
C’est la partie la plus superficielle de la peau. Elle constitue le revêtement cutané.
Elle est composée de 3 types de cellules à savoir :
• Les keratinocytes : ce sont des cellules cylindriques qui se superposent. Elles se transforment de la base à la surface pour aboutir à la couche cornée.
*Les mélanocytes : sont les cellules qui fabriquent la mélanine. Elles ont des ramifications qui distribuent la mélanine à tous les keratinocytes. Les mélanocytes sont partout dans l’épiderme.
*Les cellules de Langerhans : ce sont des cellules de défense contre les infections. Elles sont dispersées dans tout l’épiderme, et elles sont issues de la moelle osseuse. Dans le sang ces mêmes cellules s’appellent macrophages. Les cellules de Langerhans jouent un rôle immunitaire. Elles sont capables de capter les antigènes exogènes ou infectieux et de les présenter aux lymphocytes, provoquant ainsi la stimulation et l’induction d’une réponse immunitaire.De l’intérieur vers l’extérieur, l’épiderme comprend 4 couches :
- La couche basale
- La couche épineuse
- La couche granuleuse
- La couche cornée.
STRUCTURE DE LA PEAU
La peau est constituée par : les pores de transpiration, les veines, les mélanocytes, la jonction dermo-épidermique, les artères, la terminaison nerveuse, les poils, la glande sébacée, l'épiderme, la couche cornée, le follicule pileux, le derme, la couche pigmentée, le bulbe, l'hypoderme, les keratinocytes, ainsi que les nerfs.
1. LA COUCHE BASALE
La couche basale de la peau est composée de deux types de cellules à savoir :
a) Les cellules basales ou kératinocytes : ce sont des cellules cylindriques reliées les unes aux autres par de ponts intercellulairesqu’on appelle desmosomes. Ces cellules sont à l’origine de renouvellement de l’épiderme qui s’effectue en 28 jours. Elles sont en constante progression de la profondeur vers la surface. Le renouvellement de l’épiderme est accéléré et se fait en 2 jours au lieu de 28 jours on a une dermatose erythemato squameuse en plaques bien délimitées d’évolution chronique appelée PSORIASIS.
b) Mélanocytes : ce sont les cellules dendritiques. Ces cellules secrètent un pigment appelé mélanine responsable de la couleur noire de la peau. Le nombre de mélanine est le même pour toutes les races. Les différences de couleur de la peau résultent d’une plus grande activité des mélanocytes dans certaines races. En effet, les grains de mélanine sont plus gros et situés dans la couche superficielle dans la race noire que dans la race blanche.La quantité de mélanine dépend de plusieurs facteurs :
*L’Hérédité.
*Les Hormones venant stimuler la mélanine notamment la mélanogénèse. Elle est sous le contrôle d’une hormone hypophysaire antérieur appelée Mélanocyte Stimulating Hormon (MSH).
*Les facteurs pathologiques comme l'albinisme.La quantité de mélanocytes varie selon les régions du corps humain : la région génitale : 2300/mm3, le visage : 2000/mm3, le tronc : 900-1700/mm3.
La mélanine protège la peau contre les rayons solaires en particulier les rayons ultraviolets du soleil qui favorisent le processus de vieillissement de la peau et le cancer de la peau.
Sous l’influence du rayonnement solaire, la mélanine augmente la synthèse de la vitamine D dans la peau.
2. LA COUCHE EPINEUSE
La couche épineuse constitue la plus grande partie de l’épiderme. Elle s'appelle en d'autres termes LE CORPS MUQUEUX DE MALPIGHI.
Cette couche est formée de plusieurs assises ou couches de keratinocytes qui tendent à s’aplatir de la profondeur vers la surface.
3. LA COUCHE GRANULEUSE
Elle est composée de deux couches de keratinocytes aplaties dont le noyau est en voie de disparition.
4.LA COUCHE CORNEE
C'est la couche la plus superficielle de l'épiderme. Elle est composée de plusieurs assises des cellules desséchées, sans noyaux. Ces cellules contiennent des grains de kératine et elles sont régulièrement ordonnées comme les écailles qui forment une véritable barrière et desquament à la surface. La couche cornée est forte au niveau de la paume de mains et surtout à la plante de pied ; elle est dure et résistante à cause de la kératine que les cellules contiennent.
B. LE DERME: c'est tissu conjonctif richement vasculaire et innervée, sur laquelle répose l'épiderme. Il est compoisé d'une substance fondamentale, des fibres collagènes qui assurent le soutien et la résistance de la peau ainsi que les fibres élastiques responsables de l’élasticité de la peau.
Il est égalemment constitué des cellules appelées fibroblastes qui fabriquent les fibres collagènes, ainsi que des macrophages, mastocytes, les plasmocytes, et histiocytes.Les histiocytes ont un rôle de phagocytose vis-à-vis des substances étrangères et en particulier des microbes. On a aussi des cellules en provenance des vaisseaux sanguins qui sont les lymphocytes et les leucocytes.
Entre le derme et l’épiderme se trouve une jonction dermo-épidermique. C’est une mince membrane ondulée, riche en fibre de réticuline, et elle forme des saillies dans l’épiderme et ces saillies on les appelle papilles dermiques et des sillons occupés par l’épiderme qu’on appelle crêtes épidermiques.
C. L’HYPODERME
C’est la couche la plus profonde de la peau, elle est composée des lobules graisseux entourés des tissus conjonctifs. Ces tissus conjonctifs comportent des vaisseaux qui montent vers le derme. Elle a un rôle :
-Energétique par la mobilisation des graisses de réserves.
-Protection mécanique qui sert d’amortisseur entre le derme et les os.
-Régulateur thermique car la graisse est insoluble dans l'eau.
-Apparence de la silhouette en fonction de l’âge, du sexe et de l’état nutritionnel.
I.2 : LES VAISSEAUX ET LES NERFS DE LA PEAU
-LES VAISSEAUX
Les artères de la peau ont une direction ascendante c'est-à-dire de l’hypoderme vers les papilles dermiques avec des anastomoses entre elles. Les veines et vaisseaux lymphatiques ont la même disposition que les artères. Les vaisseaux ne dépassent pas le derme et l’épiderme n’est pas vascularisé.
-LE SYSTEME NERVEUX
e la peau partent les nerfs sensitifs vers le système nerveux central. Le système neurovégétatif envoie à la peau de fibres nerveuses qui assurent la vasomotricité, la sécrétion de la sueur et l’érection des poils.
Pour ce qui est de la sensibilité, dans le derme on trouve de corpuscules qu’on appelle corpuscules de Meissner, ils sont responsables du tact, et sont très nombreux à la pulpe des doigts. Les corpuscules de Paccini : siègent dans l’hypoderme, ils sont sensibles à la pression.
-Les corpuscules de Ruffini : sont sensibles au chaud et sont situés dans le derme.Le sens de la douleur est sous la dépendance des terminaisons nerveuses libres. Ils siègent sous la jonction dermoépidermique.
Le système nerveux végétatif
Il existe deux types de fibres notamment les fibres adrénergiques : responsable de la vasoconstriction, la contraction des muscles arrecteurs des poils et la sécrétion sudorale apocrine.
Notons que les fibres cholinergiques sont responsables de la secrétion sudorale eccrine.CATARACTE
- Le 21/05/2020
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Les maladies occulaires. LA CATARACTE
La cataracte est une maladie occulaire caractérisée par une opacification partielle ou totale du cristallin. Elle entraîne progressivement une baisse de la vision.SORTES
On distingue trois sortes de cataracte à savoir : la cataracte de l'enfant, la cataracte de l'adulte et la cataracte du sujet âgé.
CATARACTE DU SUJET ÂGÉ
C'est la plus fréquente. Il est connu que tout individu peut présenter un début de cataracte qui s'accentue avec l'âge. Les causes ne sont pas exactement connues, mais dans la plupart des cas cette maladie est due au ralentissement de la synthèse des protéines qui rendent le cristallin dûr.CATARACTE DE L'ADULTE
Elle peut être d'origine traumatique et souvent unilatérale. Elle peut également résulter d'une maladie générale telle que le diabète et l'hypertension artérielle.
CATARACTE DE L'ENFANT
Elle est souvent congénitale et due à une maladie infectieuse que la maman aurait contractée pendant la grossesse.
SYMPTOMES DES CATARACTES
Généralement, le patient éprouve un gêne visuel, une sensation de vision dédoublée ( c'est ce que nous rappelons diplopie), sensation des brouillards dans les yeux.
Pour confirmer le diagnostic, on fait l'examen au biomicroscope. Cet examen permet d'apprécier le degré d'opacification et son siège sur le cristallin.
TRAITEMENT
Le traitement est chirurgical et consiste à l'extraction et l'implantation du cristallin artificiel appelé IMPLAN.
Les soins infirmiers en post-opératoire se font localement et sont basés sur l'instillation des collyres antibiotiques, anti inflammatoires et mydriatiques, appliquer un pansement collecteur pour protéger l'oeil.
Les objectifs de soins consistent à calmer la douleur, soigner une infection, cicatriser la plaie de l'oeil, préparer l'oeil à un examen.
TYPES DE COLLYRES
Le traitement de la conjonctivite infectieuse est aussi indiqué dans les soins post-opératoires pour prévenir les inflammations. Les produits à utiliser sont :
- PREDNIZOLONE COLLYRE
- DÉXAMETHAZONE COLLYRE
- HYDROCORTISONE COLLYRE
Toutes ces collyres sont contre-indiqué chez les diabétiques, parce que les corticoïdes entrainent la diminution du système immunitaire.
-Les mydriatiques : ATROPINE COLLYRE, HYDROCYANINE COLLYRE, PILOCARPINE COLLYRE.
-Les collyres anesthésiques sont utilisés à des fins d'examen ophtalmologique.
TETRACAÏNE COLLYRE
Le reste des techniques sont clairements expliquées dans le chapitre techniques d'instillation d'un collyre ophtalmique.PINGUECULA
- Le 21/05/2020
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Les maladies occulaires LE PINGUECULA
Le pinguecula est une petite masse jaunâtre, parfaitement bénigne qui se situe sur la conjonctive bulbaire à côté de la cornée.
CAUSES
Les causes de cette affection sont souvent inconnues, il est connu que l'exposition au soleil et à long terme aux irritations des yeux contribue au développement du pinguecula.
SYMPTÔMES
Le malade présente des petites nodules jaunâtre sur la conjonctive et la cornée. Très souvent, ces nodules apparaissent sur le côté du nez. L'apparition n'est pas brutale, le pinguecula apparaît progressivement et augmente après beaucoup d'années.
Il n'a pas que les nodules dans le pinguecula, il y a aussi les prurits ou démangeaisons qui sont surtout les signes de l'inflammation.
COMPLICATIONS
Le pinguecula peut croître et atteindre la cornée, la conséquence c'est l'altération de la vision.
TRAITEMENT
Le traitement préventif consiste à éviter les irritations des yeux : m'exposition des yeux au soleil, le port des lunettes de bonne qualité.
Le traitement curatif consiste à lubrifier les yeux avec les collyres anti inflammatoires non stéroïdiens association avec les collyres antibiotiques, l'usage des larmes artificielles, et PREDNIZOLONE COLLYRE.
En cas de résistance, transférer le patient dans un centre chirurgical pour une exérèse chirurgicale sous anesthésie locale.ORGELET
- Le 21/05/2020
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Les maladies occulaires. L'ORGELET
L'orgelet est un petit furoncle situé au bord de la paupière, se développant à partir de la glande pullo-cebacée d'un cil.
CAUSES
L'orgelet est dû habituellement à une bactérie : streptocoque ou staphylocoque. Des telles infections sont fréquentes chez les diabétiques.
SYMPTÔMES
L'orgelet est très douloureux, on observe également une formation d'un oedème rougeâtre des paupières et une suppuration localisée à la base du poils.
TRAITEMENT
-Application d'une pommade antibiotique pour permettre l'elimination du pus dans quelques jours.
-Éviter de manipuler l'orgelet pour que l'infection ne puisse pas s'étendre. -Se laver régulièrement de l'eau tiède sans gants.
-Éviter l'usage de certains savons et huiles. Ne pas changer fréquemment l'huile de beauté.PTERYGION
- Le 21/05/2020
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Les maladies occulaires. LE PTERYGION
Le pterygion est une excroissance des tissus du plan de l'oeil sur la cornée. Il se produit sur le côté de l'oreille et parfois sur le côté du nez.
CAUSES
L'exposition pendant une longue période aux rayons solaires intenses. Le pterygion apparait souvent dans les régions chaudes.
SYMPTÔMES
-Rougeur de l'oeil surtout pendant l'exposition au soleil.
-Irritation de l'oeil.
-Baisse de l'acquité visuelle.
-Présence d'une tâche dans l'oeil qui n'est pas beau à voir.
TRAITEMENT ET SOINS INFIRMIERS
Il n'existe pas un traitement médical pour le pterygion, sauf l'intervention chirurgicale.
Quelle est alors la conduite à tenir ?
En post-opératoire il faut, soulager la douleur, éviter les risques d'infection et limiter la rougeur par l'instillation des goutes d'antibiotiques, veiller à la propreté du pansement occulaire.
-Usage des lunettes ou chapeau pour bloquer une partie du champ visuel.CONJONCTIVITE
- Le 21/05/2020
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Les maladies occulaires. LA CONJONCTIVITE
La conjonctivite c'est une inflammation de la conjonctive qui peut être d'origine infectieuse ou virale.
CAUSES
Les conjonctivites sont dues à des agents bactériens : streptocoques, staphylocoques, etc., les agents viraux, ou les allergies.
Les conjonctivites virales résultent souvent des affections virales comme : la rougéole, la varicelle, etc.Les conjonctivites allergiques sont dues à des particules aériennes : pollens des fleurs, poussière, produits cosmétiques (ciment, soude caustique).
SYMPTÔMES
Les conjonctivites se manifestent habituellement par une rougeur de l'oeil, des demageaisons, la sensation de grain de sable dans les yeux particulièrement dans la paupière.Une conjonctivite allergique se traduit par un larmoillement intense, mais la conjonctivite infectieuse se traduit par des sécrétions purulentes qui, parfois collent les cils au réveil matinal.
TRAITEMENT
Le traitement est étiologique. C'est-à-dire si la conjonctivite est infectieuse, il faut une antibiothérapie. Si la cause est virale, on utilise les collyres antiseptiques en association avec les collyres antibiotiques pour prévenir la surinfection. Pour les conjonctivites allergiques, utiliser surtout les collyres anti inflammatoires.CHOC ANAPHYLACTIQUE
- Le 19/05/2020
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Choc anaphylactique CHOC ANAPHYLACTIQUE
Le choc anaphylactique c'est un ensemble des réactions immédiates présentées par un sujet sensibilisé dans quelques minutes qui suivent l'administration d'un antigène spécifique.
CAUSES
-Les médicaments dans la plupart des cas notamment les ATB (pénicilline procaïne, les céphalosporines, tétracyclines, les phénicolés).
-Les serums d'origine animale.
-Les anesthésiques locaux.
-Les anti inflammatoires non stéroïdiens.
-Les anesthésiques généraux
-Les produits de contraste iodé.
-Les hormones polypeptidiques notamment l'insuline.
-La vitamine B1 en injection.
-Les extraits d'allergènes.
-L'héparine.
-Les enzymes : l'hyaluronidase, la chymotrypsine.
-Les piqûres d'insectes : abeilles, guêpes, et fourmis.
-Les veinins de serpents.
-Certains aliments : poissons, mollusques et crustacés.
-Les polysacharides : DEXTRAN par exemple.PATHOGENIE
La pathogénie du choc anaphylactique est l'hypersensibilité de type I ou anaphylaxie : c'est-à-dire la combinaison de l'antigène Ag avec l'Ac IgE spécifique libère des médiateurs dont l'histamine et le facteur Slow Reacting Substance of Anaphylaxy (SRS-A). Au début il en résulte une perturbation héodynamique, et un bronchopasme : dans un deuxième temps il apparaît une vasodilatation qui conduit à la diminution du retour veineux, d'où hypotension et fuite plasmatique transcapillaire, d'où choc hypovolémique.SIGNES CLINIQUES
Les signes apparaissent dans quelques minutes juste après l'administration de l'antigène. Ces signes sont notamment une hypotension artérielle, les prurits, agitation et angoisse. Urticaire au point d'injection, tachycardie et extrémités froides, collapsus, anémie parfois et hémorragie sous muqueuse (la CIVD), état de choc et risque d'arrêt cardio respiratoire parfois précédé des convulsions.
PRISE EN CHARGE ET SOINS INFIRMIERS
Si l'accident est mineur sans hypotension artérielle ni dyspnée, il faut faire une injection intraveineuse des corticoïdes ou d'antihistaminiques. Par exemple : 50mg de PROMETHAZINE par voie IV.
-Si le choc anaphylactique est suivi d'une hypotension, administratrer l'ADRÉNALINE en sous-cutanée ou en IV lente 0.3 ou 0.5mg à diluer dans 10ml de NaCl 0,9% à répéter selon les besoins, de préférence chaque après 5 ou 15min.
-Installer une perfusion d'HÉMISUCCINATE d'HYDROCORTISONE 200-300mg solution injectable.
-Solution de remplissage vasculaire en cas d'hypovolémie.
-Oxygènothérapie et anti convulsivants en cas des convulsions, ventilation assistée.
En cas d'absence de l'adrénaline, administrer MÉTARAMINOL (Aramine) : 10mg en IM ou 1-5mg en IV lente à diluer avec 10ml de solution saline.NB : le traitement préventif est très capital. Il faut donc éviter d'utiliser les médicaments allergissants chez les sujets avec antécédents d'hypersensibilité.
Il faut toujours demandé au malade s'il ne tolère pas certains médicaments.LES INJECTIONS
- Le 18/05/2020
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LES INJECTIONS
Par définition, une injection c'est l'introdution d'une substance médicamenteuse dans l'organisme au moyen d'une seringue montée d'une aiguille, dans les tissus ou dans la circulation sanguine.AVANTAGES
L'administration d'un médicament par voie injectable permet dans une large mesure l'action rapide, le dosage du produit à administrer, l'introduction du médicament dans la circulation sanguine sans subir des modifications au niveau du tube digestif. Donc, avant d'administrer un produit injectable il faut :
- Vérifier la prescription médicale.
- Vérifier le nom du médicament, son action et ses effets secondaires.
- Le dosage et la posologie.
- La voie d'administration.
- La date d'expiration.
- Connaître le malade à injecter et sa fiche ou son cardex.
Ce sont les 5 justes : juste malade, juste médicament, juste posologie, juste voie d'administration, et juste date d'expiration des médicaments.MATÉRIELS D'INJECTIONS
Pour faire une injection, les matériels suivants sont nécessaires : Un chariot ou un plateau sur lequel on mettra les matériels se soins notamment une seringue avec son aiguille stérile de taille appropriée selon la quantité de médicament à administrée ou l'état physique du patient, un bocal contenant le désinfectant, l'ouate (coton) imbibé pour désinfecter le site d'injection ou pour s'en servir à couper les ampoules en absence d'une lime, les médicaments forme injectables (ampoules ou flocons), l'eau distillée pour diluer les médicaments contenant dans les flacons, un champ stérile pour couvrir le plateau ou le chariot qui contiendra les matériels, un bassin réniforme comme poubelle, une étiquette pour préciser le nom du patient, un garrot pour injection intraveineuse.TYPES D'INJECTION
Nous distinguons cinq types d'injection à savoir :
-Injection intramusculaire (IM).
-Injection intraveineuse (IV).
-Injection sous-cutanée (SC).
-Injection intradermique (ID).
-Injection intra rectal (IR).
Mais, il existe aussi une injection intra osseuse.
INJECTION INTRA DERMIQUE
C'est une injection que l'on donne dans la face antérieure de l'avant bras et qui a une réabsorption très lente.
Indications : vaccin BCG, testes allergiques, test à la tuberculine ou de mantoux, traitement des névralgies par vitamine, recherche de la sensibilité à l'égard de certaines substances.
Techniques : désinfecter la peau et laisser sécher pour ne pas tuer les produits, aspirer le produit contenant dans l'ampoule ou le flacon, chasser le bulle d'air, tendre la peau avec le pouce de la main gauche, piquer et introduire l'aiguille dans le derme à un angle de 15 degré par rapport à la peau, injecter la solution aspirée, placer le tampon stérile et sec à la base ou se trouve l'aiguille pour retirer l'aiguille d'un geste rapide, avertir le malade de ne pas se gratter sur l'endroit de l'injection, se laver les mains, noter les formalités administratives, puis remettre les matériels de soins à leur endroit approprié.
Si c'est le vaccin BCG que vous avez administré, il faut avertir lamère de l'enfant qu'une réaction locale tardive peut toujours survenir et qu'elle ne doit pas avoir peur.INJECTION INTRAVEINEUSE
C'est l'introduction d'une solution médicamenteuse dans la veine avec une seringue. Cette injection est choisie quand il faut vraiment agir très vite pour sauver le patient , ou qaund on est devant un malade en coma. puisque les résultats de cette injection sont immédiats, voilà pourquoi il est très capital de savoir l'action, le dosage et la posologie du médicament avant de l'administrer pour éviter le risque de commettre les dégats.
Site d'injection: l'injection intraveineuse est faite dans toutes les veines accessible, de préférence les veines de l'avant-bras (veines de l'anesthésiste) et celles du dos de la main. Les matériels de l'injection sont presque les-mêmes, mais ici s'ajoute le cathéter, le garrot, la protection du lit et une chaise pour s'asseoir.
Techniques : sans perfusion, verifier la prescription et les récommandations médicales, se préparer, porter les gants, installer le patient dans la position de décubitus dorsal ou en position assise si elle est capable de s'asseoir, choisir le bras de l'injection, appliquer le garrot en le serrant modérément, demander au patient de serrer et déserrer les doigts comme si il fesait un coup-de-poinds pour juffler quelqu'un, placer la protection sous le bras, désinfecter le site de l'injection en passant une seule fois, stabilisser la veine en faissant un petit massage, tenir la seringue ou le cathéter à un angle de 30°c l'aiguille par rapport à la peau, le biseau de l'aiguille tourner vers le devant en haut, piquer la seringue et pénétrer la peau avec l'aiguille dans la veine et aller progressivement en aspirant pour voir qu'une veine a ramenée du sang, dès que possible, injecter lentement (1ml par minute) selon la prescription, vérifier de temps en temps si l'aiguille ou le cathéter est toujours en place, observer les réactions du malade à l'injection et lui demander de respirer lentement bouche grande ouverte pour lui éviter par exemple les nausées et vomissements qu'entrainent certains produits. L'injection terminée, rétirer l'aiguille en désinfectant en même temps le site de l'injection sans oublier de faire une petite pression pendant quelques secondes, réinstaller le patient dans sa position initiale, remercier le patient, remettre les matériels de soins en ordre, se laver les mains, puis noter les soins dans le dossier du malade. NB : Une injection normale ne doit pas être très douloureuse, ni avec une surélévation de la peau.INJECTION INTRAMUSCULAIRE
Le site d'injection dépend de la taille et de l'état du patient, de la quantité de produit à administrer, devla quantité des tissus musculaires disponibles pour l'injection, de la proximité du nerf et des vaiseaux sanguins.
Les différents sites de l'injection intramusculaire sont : la région fessière, le haut du bras, et la région de la cuisse.
La région fessière : le patient en position de décubitus latéral, ventral ou en position débout, identifier l'endoit à piquer en divisant la fesse en quatre quadrants. On utilise souvent le muscle fessier.
-On trace une ligne horizontale au dessus de la ligne inter-fessière (le plis fessier) jusqu'au grand trocater (épine illiaque).
-Tracer une deuxième ligne dans le sens vertical en allant de la pointe de l'omoplate jusqu'en bas de la fesse.
-Faire l'injection dans le quadrant supéro-externe de la fesse afin d'éviter de piquer les nerfs sciatiques.
Le haut du bras : pour ce qui est de cette région, on utilise le muscle déltoide. Endroit choisi seulement quand il s'agit des petites quantités des médicaments. Il est interdit d'injecter les antibiotiques dans la région déltoides car ils sont très douloureux.
La région de la cuisse : on utilise le muscle vaste externe et l'injection se donne dans la face externe de la cuisse. Pour trouver l'endroit, on divise la cuisse en 3 parties et on injecte dans le tiers moyen.
Techniques de l'injection : se laver les mains, verifier la prescription, placer le patient dans une position confortable, choisir l'endroit de l'injection, désinfecter la peau, chasser le bulle d'air de la seringue en tenant l'embout de l'aiguille et tourner vers le haut. Tenir la seringue avec la main droite le poce et l'index tenant le corps de la seringue dans une position perpendiculaire ( à un angle de 90°). Tendre la peau entre le pouce et l'index de la main gauche pour faciliter la pénetration sans douleur de l'aiguille, introduire l'aiguille d'un geste sec et rapide, lacher la peau une fois l'aiguille introduite, aspirer en tenant le piston de la seringue pour voir qu'un vaiseau sanguin n'a pas été piqué car risque d'hémorragie ou de paralysie suite à l'atteinte du nerf sciatique. Dans tous le cas, une aspiration qui ramène du sang impose directement le retrait et le changement de l'aiguille pour le piquer à un autre endroit.
Injecter lentement en tenant avec le petit doigt de la main gauche un petit morceau d'ouate imbibé d'alcool pour désinfecter le site de l'injection. Réinstaller le patient dans sa position initial, noter les soins dans le dossier, achèver la technique.
NB : une injection intramusculaire normale ne doit pas : faire très mal, faire saigner ou faire des bulles d'air, créer un hématome.INJECTION SOUS-CUTANEE
L'injection sous-cutanée ou hypodermique c'est l'introduction d'une substance médicamenteuse dans l'épiderme l'aiguille par rapport à la peau à un angle de 45° suivi d'un pincement de la peau. Sa réabsorption est lente.
Le sites d'injection sont notamment la face externe du bras, de la cuisse, de la paroi abdominale, la paroi supéro-externe de l'avant-bras ainsi que la face postérieure de l'omoplate.
Le matériels d'injection sont presque les mêmes, mais ici on doit utiliser la seringue ayant une aiguille courte, sauf devant un malade obèse.
La technique est presque la même avec celle de l'injection intramusculaire, sauf qu'il faut ici saisir l'aiguille de la seringue à un angle de 45° en pinçant toujours la peau.
Par exemple : l'injection de l'insuline.INCOVENIANTS DES INJECTIONS
-En cas de faute d'asepsie, il peut y avoir comme conséquence un abcèsou une infection grave.
-En cas de faute de la technique, il peut y avoir une douleur de l'aiguille ou sa rupture, un risque d'attente du nerf sciatique en cas de mauvais choix du site.
-En cas d'erreur des médicaments, risque de surdosage et de décès. Risque d'un choc anaphylactique. Voilà pourquoi il est toujours demandé de poser la question à votre malade si il tolère la PENICILLINE-PROCAINE.
La réaction allergique peut également survenir.RHINITE
- Le 18/05/2020
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LA RHINITE OU LE RHUME
La rhinite c'est une inflammation de la muqueuse nasale, et la rhinopharyngite c'est une inflammation de la muqueuse nasale et du pharynx. Ce sont des affections aigues d'origine virale qui se guérissent presque spontannement. Ces maladies peuvent parfois être le signe d'alèrte d'autres maladies comme la rougéole, et la grippe et peuvent se compliquer d'une infection bactérienne comme les otites et les sinusites.SYMPTOMES
Cliniquement, le malade présente un écoulement aqueux et une obstruction nasale, une fièvre, une toux, un larmoiement parfois avec mal de gorge. La présence d'un écoulement nasal purulent n'indique pas qu'il y a une surinfection bactérienne.TRAITEMENT
Le traitement est symptomatique et consiste à faire la désobstruction nasale. Baisser la fièvre. Repos strict au lit.
Pas d'antibiotiques dans la rhinite, ces affections sont souvent virales.
LA RATE
- Le 18/05/2020
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Anatomie de la rate. LA RATE
Organe de consistance molle, la rate n’a pas de forme propre : elle se moule sur les organes de voisinage.C’est un organe lymphoïde, étroitement lié au système porte. On lui attribue le role de cimétière de l'organisme.
Elle est située dans l’étage sus-mesocolique, dans l’hypochondre gauche sous le gril costal.
La rate est un organe à topographie thoraco-abdominale souvent menacée par des traumatismes abdominaux et thoraciques.
La rate est enchâssée dans une loge formée par :- La coupole diaphragmatique en haut et en dehors.
- L'estomac en haut et en dedans.
- Le rein gauche en arrière et en bas.
- Le ligament phrénico-colique et angle colique gauche en avant et en bas.
Sa loge assure sa fixité dans l'abdomen plus que ses connexions péritonéales ou vasculaires.
La rate a une forme tétraèdre à grand axe oblique en bas, en avant et en dehors.La rate a trois faces à savoir : la face rénale, la face diaphragmatique ainsi que la face gastrique. Elle a 3 bords qui sont : le bord antérieur crénelé, le bord postérieur épais ainsi que le bord interne, à cela s'ajoute une base reposant sur l’angle colique gauche.
DIMENSIONS DE LA RATE
La rate normale mesure 12 cm de hauteur, 8 cm d’épaisseur et elle pèse 200 grammes.La situation thoraco-abdominale de la rate fait d'elle un organe à risque dans les traumatismes abdominaux et dans les traumatismes thoraciques.
Les fractures des dernières côtes gauches doivent faire craindre une lésion splénique.
Les rapports entre la rate, la grande courbure gastrique et queue du pancréas explique les pathologies intriquées.
La proximité du rein gauche en arrière et en dedans : les kystes ou les tumeurs de la rate peuvent concerner le rein gauche.
Les lymphatiques spléniques draînent une partie des lymphatiques de l’estomac. Dans les cancers de l’estomac, l’envahissement ganglionnaire peut aussi concerner les lymphatiques de la rate, d’où les gastrectomies totales élargies à la rate.Rappel sur la nutrition
- Le 13/05/2020
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Quelques concepts en rapport avec la nutrition humaine. CONCEPTS NUTRITIONNELS
Dans cette partie du cours, nous allons apprendre tous certains termes en rapport avec la nutrution. Ces concepts nous servirons à la longue lorsque nous aborderons certains chapitres et nous permetrons de comprendre cecours. Sans plus tarder, définissons-les.
La nutrition : est une science médicale qui étudie les différents aliments et leurs effets sur les êtres humains.
Un repas : c’est un ensemble des plusieurs aliments qu’on consomme à une période précise de la journée. La prise du repos constitue un privilège consacré à l’alimentation de l’organisme humain mais aussi un moment de convivialité familiale et fraternelle. Selon le principe nutritionnel, le repas doit se prendre dans une pièce conçue appelée « salle à manger » ou restaurant.
Il y a 3 types des repas en fonction de la période de la prise de repas à savoir :
-Le petit déjeuner : c’est le repas pris le matin il doit représenter le un cinquième de la ration globale totale journalière.
-Le diner ou déjeuner : c’est le principal repas de midi. Il doit être le plus important.
-Le souper ou gouter : C’est le repas du soir. Il doit être léger pour favoriser une bonne digestion pendant le sommeil.
-Un repas équilibré : c’est un repas respectant la qualité et la quantité des aliments différents recommandés quel que soit le moment de la prise de cette nourriture.
-Une alimentation ou nutrition orale : c’est une alimentation qui est prise par voie orale en commençant la digestion au niveau de la cavité buccale. Ce type d’alimentation est la plus naturelle chez l’homme.
-La nutrition entérale : c’est une alimentation qui contourne la cavité buccale et qui est apportée au niveau de l’estomac en passant par les narines à travers une sonde nasogastrique d’alimentation. Ce type d’alimentation est la plus naturelle chez l’homme inconscient, le prématuré sans reflexe de succion et déglution et les comateux pour des raisons diverses.
-La nutrition parentérale ou alimentation artificielle : C’est un apport des différents nutriments protéiques, glucidiques ; lipidiques ; vitaminique et sels minéraux à travers une grosse veine centrale ou périphérique notamment chez un patient dont le tube digestif n’est pas disponible.
-La digestion : est l’ensemble des phénomènes mécaniques et chimiques qui visent à transformer ou à réduire les grosses molécules alimentaires en micronutriments chimiques absorbables au niveau du tube digestif.Anesthésie générale
- Le 12/05/2020
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Les barbiruriques L'ANESTHÉSIE GÉNÉRALEL'Anesthésie générale c'est une perte volontaire de la conscience provoquée dans un but thérapeutique et dans laquelle les réflexes sont abolis ou réduits.
Les signes cliniques de l'anesthésie générale sont :
- L'inconscience.
- L'analgésie.
- L'amnésie (ou perte de la mémoire).
- La relaxation musculaire.
- La perte des réflexes.
L'anesthésie générale peut s'obtenir soit par l'injection d'une seule molécule, soit par l'administration des plusieurs médicaments qui aboutissent à des actions anesthésiques après plusieurs étapes notamment : la prémédication, l'induction et le maintien de l'anesthésie.
L'induction c'est une étape de l'anesthésie qui a pour but de prévenir les effets parasympathiques :
- La bradycardie.
- La sécrétion brochique.
- Les vomissements.
- La diminution de l'anxiéte et de la douleur.
CLASSIFICATIONS
Les anesthésiques généraux sont classés en deux groupes à savoir : les volatils ou anesthésiques par inhalation, ainsi que les anesthésiques par injection.
Parmi les anesthésiques par inhalation on peut citer : le PROTOXYDE D'AZOTE (N2O), l'HALOTHANE, DESFLURANE, ISOFLURANE, et l'ENFLURANE. Il y a en tant d'autres.
Parmi les anesthésiques injectables citons : KETAMINE, THIOPENTAL, PROPOFOL, MIDAZOLAM, etc.MISE EN GARDE
Les volatils
Les dérivés fluorés sont susceptibles de causer une insuffisance rénale puisque les ions fluores sont libérés au cours du métabolisme hépatique. L'HALOTHANE déprime le myocarde et réduit le débit cardiaque, il induit une forte sensibilité cardiaque à l'adrénaline qui, en cas d'infiltration peut causer un arrêt cardiorespiratoire puisqu'il est toxique au niveau du foie.
L'ENFLURANE est moins toxique au coeur que l'HALOTHANE.
L'ISOFLURANE dilate les vaisseaux sanguins et provoque une hypotension. Il déprime également la contractilité des muscles de l'utérus chez la femme, et élève ensuite le CO2 artériel. Il peut également provoquer une hépatite post-opératoire chez les personnes exposées longtemps. Néanmoins, l'ISOFLURANE n'hypersensibilise pas le myocarde à l'Adrénaline.
La diminition de la résistance vasculaire que ces substances provoquent a pour conséquence : l'augmentation du flux sanguin cérébral avec augmentation de la pression intracranienne.
Anesthésiques par injection
Les barbituriques dépriment la respiration et diminuent la pression intracranienne. Quant aux benzodiazépines, elles provoquent une dépression respiratoire profonde après opération. Pour accélérer le réveil, on peut donner FLUMAZENIL puisqu'il a une action antagoniste efficace sur les benzodiazépines.Les opiacés dépriment la respiration. La NALAXONE est un antidote puissant de la MORPHINE.
Le PROPOFOL peut aussi causer une hypotension sévère et des convulsions. Le choc anaphylactique est totalement rare. Il faut donc faire très attention dans l'administration des anesthésiques généraux.Voulez-vous lire la page ci-dessous ? elle a également été faite pour vous. ANESTHÉSIE LOCO-RÉGIONALE
GLAUCOME
- Le 12/05/2020
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Les maladies occulaires LE GLAUCOME
Par définition : le glaucome c’est une maladie caractérisée par une augmentation de la pression intra oculaire qui entraine à la longue une destruction des structures internes de l’œil, le plus souvent du nerf optique et de la rétine.
CLASSIFICATION
Nous distinguons :
- Le glaucome primitif.
- Le glaucome Xq ou glaucome à angle ouvert : renconté surtout en Afrique.
- Le glaucome à angle fermé : il s'agit d'un glaucome aigue.
- Le glaucome secondaire à : un trauma, une uvéite antérieure, certains médicaments comme les corticoïdes.
- Le glaucome congénital.
Le glaucome simple
Signes subjectifs : Diminution progressive de la vision sans diagnostique.
Signe objectifs : L’examen de base est normal (cornée transparente, papille profonde, reflexe pupillaire), vers la fin de la maladie il ya semi-mydriase, le reflexe pupillaire est lent est devient un négatif quand la personne est aveugle, à l'examen du fond d’œil : on peut voir une papille (nerf optique) pale et excavé.
EVOLUTION
sans traitement la maladie évolue vers la cécité irréversible, on parle alors de glaucome absolu.
TRAITEMENT DE GLAUCOME
Il faut dans tous les cas voir un spécialiste des maladies occulaires.
Glaucome aigue ou à angle fermé
La cause est encore inconnue. Dans cette affection, l’iris bascule vers la corné. L’angle n’est plus aigue mais fermé et l’humeur aqueuse passe difficilement. Ce qui conduit à une atrophie du nerf optique. Etiologie idiopathique dans la plus part de cas cependant, l’alcool éthylique peut provoquer une atrophie de nerf optique ; le manioc cru amer contient du cyanure qui serait à la base de l’atrophie du nerf optique.
Le traitement curatif n’existe pas. Cependant certains cas répondent à la Vitamine B1 : 3x1 co/jr pendant 2 à 3 mois. Le malade ayant pris ce traitement vera une meilleure évolution voire même un arrêt total de l'évolution.Les condylomes accumunés
- Le 10/05/2020
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Les condylomes acuminés LES CONDYLOMES ACCUMINÉS
Les condylomes ou végétations vénériennes sont des affections causées par le papillomavirus (HPV) au niveau des organes génitaux externes.
Les condylomes accumunés sont également appelés crêtes de coq. Ils peuvent également se localiser au niveau du col de l'utérus, au niveau de l'anus, de la bouche, et peuvent s'ulcerer et entrainer un exsudat nauséabond.
CAUSES
Les végétations vénériennes sont dues au papillomavirus dont il existe une multitude de sous-catégories.
MODE DE TRANSMISSION
Les condylomes accumunés se transmettent par voie sexuelle notamment lors d'un rapport sexuel non protégé avec des partenaires multiples.
-Au cours de l'accouchement lors du passage du bébé dans la filière génitale.
-Par voie cutanée, lorsque vous avez des ulcérations au niveau des organes génitaux externes.
CLINIQUE
-Le malade a une excroissance indolore, molle, une excroissance regroupée (d'aspect chou fleur).
-Une macule (condylomes plans).
-Des ulcerations buccales chez les personnes vivant avec le VIH.
TRAITEMENT ET SOINS INFIRMIERS
-Instaurer un traitement préventif
-Pour les condylomes externes, appliquer une solution de PODOPHYLLINE à 20% dans l'alcool 2x/jr pendant 8-15jrs, à éviter chez la femme enceinte et allaitante. Ne pas appliquer ce traitement sur les condylomes cervicaux, urétraux, oraux, et sur les condylomes étendus.
-Soulager la douleur avec un antalgique.
-Traiter les deux partenaires.
-Donner les conseils de santé aux patients en insistant sur le port des préservatifs.Amibiase
- Le 08/05/2020
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L'Amibiase L'AMIBIASE OU AMOEBOSEOn préfère utiliser le terme amoebose à la place de l'amibiase.
L'amibiase est une maladie parasitaire causée par l'antamoeba histolitica. Il existe également un antamoeba appelé Minita.
Nous distinguons trois formes d'amibiase à savoir :
- La forme kystique
- La forme végétative, et
- La forme hépatique.
Le cycle parasitaire est reparti en deux : cycle pathogène et cycle non pathogène.
Dans le cycle pathogène, le malade élimine les vers lors de la défecation. C'est donc une pathologie fréquente dans les pays sous-développés où les mesures d'hygiènes sont insuffisantes.TRANSMISSION
La transmission de l'amibiase se fait par deux voies : la voie féco-orale, lorsque l'individu ingère ses matières fécales à travers l'eau de boisson souillée, lorsqu'il touche les aliments avec les ongles non coupés et qu'il les consomment.
Par voie oro-anale: elle peut se contracter par la voie sexuel, sucer le périnée de sa femme exemple.Les amibes vivent dans les intestins, particulièrement dans le colon. Il existe ainsi une amoebose colique primitive et une amoebose intestinale autrement appelé dysenterie amibienne.
CLINIQUE
-Pas de fièvre dans la majorité des cas.
-Le patient peut éliminer jusqu'à 10 à 15 selles glairo-sanglantes.
-On peut noter également des douleurs abdominales.
-Des bourdonnements de ventre avec méteorisme.BILAN PARACLINIQUE
Il faut dans tous les cas demander l'EDS, Échographie abdominale, endoscopie, etc.TRAITEMENT ET SOINS INFIRMIERS
Le traitement est médical :
-En urgence, il faut soulager la douleur du patient avec un anti spasmodique dans une solution RL à laisser couler pendant une ou deux heures.
-MÉTRONIDAZOLE sirop, infusion ou comprimé, adultes : 3x500mg/jr pendant 3-5jrs.
Enfants : 20mg/kg/jr pendant 3-5jrs.
-TINIDAZOLE ou ANTATRIX qui agit sur l'antamoeba histolitica.COMPLICATIONS
Les complications sont multiples notamment : Appendicite et infections bactériennes.
-Hémorragie digestive
-Abcès hépatique, etc.DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
Le diagnostic différentiel de l'amoebose est à faire avec la diarrhée infectieuse d'origine inventif, par exemple : la fièvre typhoïde et la shygellose ou dysenterie bacillaire.
-La rectocolite hémorragique, et le cancer du colon.LE COLON
- Le 08/05/2020
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Le gros intestin a une longueur d'environ 1,5 m et comporte plusieurs segments : le caecum, le colon ascendant, le colon transverse, le colon descendant, le colon sigmoïde, le rectum et anus. Tous ses segments ont la même structure histologique. Sa surface est dépourvue des replis et de villosités.
L'épithélium de la muqueuse est simple, essentiellement composé de cellules à mucus et de quelques entérocytes qui jouent un rôle dans l'absorption de l'eau et des sels afin de concentrer les matières fécales.
Le chorion contient les glandes de Lieberkühn, larges, composées principalement de cellules caliciformes qui sécrètent un mucus destiné à faciliter la progression du contenu intestinal et à protéger l'épithélium des matières.-La musculeuse est formée d'une couche circulaire interne fine et d'une longitudinale externe dont l'épaisseur n'est pas uniforme formant les bandelettes du colon.
Au niveau de l'anus, la circulaire interne est épaissie et forme le sphincter anal interne. Un anneau circulaire composé de cellules musculaire strié forme le sphincter externe.Histophysiologie du colon
Le colon joue plusieurs fonctions notamment la fonction de motricité : stockage et brassage des matières grâce à des mouvements de contraction segmentaire et propulsion des matières vers le rectum par des mouvements longitudinaux.
La fonction d'absorption : résorption d'eau au niveau des entérocytes du colon droit.
La fonction de sécrétion : notamment du mucus des cellules caliciformes qui protège la muqueuse.
La fonction de digestion : assurée par la flore bactérienne, iodophile dans le colon droit (destruction de la cellulose), de putréfaction dans le colon gauche (destruction des débris cellulaires, des mucines et des protéines exsudées.Rôles de l'infirmier devant un malade compliqué
- Le 08/05/2020
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Paroles d'espoir L'ART DE CONVAINCRE
Aujourd'hui vous allez apprendre une nouvelle leçon, celle de savoir convaincre un malade résistant et l'amener à accepter volontairement les soins.Comme quelqu'un a dit : "Parfois la confiance qu'un malade donne à son docteur peut la laisser guérir sans même recourir au placebo". Mutamba Bil.
La médecine infirmière n'est pas un métier compliqué comme vous pouvezcroire. Ce sont les pathologies nouvelles et les malades qui la rendent compliquée. Cette citation célèbre nous retourne dans nos cahiers et livres de déontologie médicale.
Voici une histoire :
En campagne de vaccination, un client me demande de quoi s'agit-il exactement. Je lui réponds qu'il s'agit du vaccin contre le choléra.
Le client me demande : certes, quelle est la voie d'administration du vaccin en question ?
Je lui explique brièvement qu'il s'agit d'un vaccin buvable et qu'il ne doit pas avoir peur. Très curieux, il dit : "Si seulement ce vaccin était injectable, je ne pouvais pas accèpter."
Moi : "le vaccin n'est pas un tabout, il a été conçu pour ton bien-être. C'est toi qui bénéficie, sur ce, ça ne sert à rien de réfuser, puisque le choléra n'a pas d'amis", c'est une maladie qui tue en quelques heures.
Le client : "donc, je ne peux pas contracter le choléra après avoir reçu ce vaccin même si je mange les matières fécales ?".
Je lui réponds en souriant : "hahahaha cher ami, le vaccin n'exclus pas le respect des règles d'hygiène. Sinon votre santé va risqué. Vous ne devez pas faire n'importe après avoir été mmunisé, sinon, vous allez mourrir des parasitoses."
Le client me régarde attentivement et dit : "Je suis convecus, vaccine moi vite avant que le pire ne m'arrive".Revenons à notre mouton.Les prurits de la vulve
- Le 05/05/2020
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Le prurit est une sensation de démageaison, de picotement ou des brûlures qui provoque le besoin de se gratter.Les étiologies sont multiples à savoir : les bactéries (colibacille), les virus (herpes), les parasites (trichomonas vaginalis, oxyure, phtirius, le sarcopte ou la gale). Les autres causes peuvent être : le diabète, les allergies, la masturbation, etc.
Le traitement est toujours étiologique.
Éviter la cause irritante, porter les sous-vêtements à nylon,pas de sous-vêtement à polyéster, faire le bain de siège au KMO4, appliquer un topique après avoir sécher la région nettoyée, nettoyer les sous-vêtements avec un savon antiseptique GERMOL par exemple, répasser-les correctement, administrer au patient un antihistaminique telque PROMÉTHAZINE.Vomissements
- Le 28/04/2020
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Par définition, le vomissement c'est le rejet actif par la bouche du contenu gastrique.
Le diagnostic répose sur la recherche de la nature de vomissement, si aiguë si chronique. Les horaires par rapport aux répas, présence d'aliments non digerés, de sang, et la douleur associée.
-Le retentissement pondéral, la notion de prise des médicaments, l'âge, les antécédents, ainsi que la date des dernières règles chez la femme.
PHYSIOPATHOLOGIE
Les vomissements sont dues à la :
-Fermeture du pylore
-Contraction de l'antre dans le corps gastrique
-Ouverture du cardia et évacuation du contenu gastrique.
-Au cours de la traversée du contenu gastrique dans le pharynx, il se produit une occlusion des voies respiratoires par l'épiglotte. Tous ces mouvements sont coordonnés par le centre réflexe bulbaire connecté aux centres respiratoires et aux centres salivaires.Culture des urines
- Le 15/04/2020
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L'uroculture est un examen très capital en néphrologie.
Pourquoi est-il important de le faire ?
Puisque toute infection rénale ou vésicale libère les germes dans les urines qui constituent un excéllent brouillon de culture.
Leur stagnation dans la vessie entraîne la multiplication des germes. Le nombre des germes par mL d'urines étant généralement de 100 000.Par contre, les saprophytes de l'urètre n'ont guerre tendance à se multiplier. Ils sont balayés par le jet urinaire lors de la miction. Leur nombre est inférieur à 1000/mL d'urines.
Avant de prélèver, il faut savoir que l'urètre n'est pas stérile. Il est possible que les sécrétions d'origine vaginale non stériles puissent contaminer les urines. C'est pourquoi tout prélèvement pour uroculture doit normalement se faire par sondage ou par ponction sus-pubienne. D'où les conditions de prélèvement d'urines
Conditions de prélèvement urines
- Le 14/04/2020
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L'examen d'urines doit être pratiqué dans une bonne condition d'asepsie
Il faut dans tous les cas :
-Recueillir le jet urinaire central pour tout examen. Cela est très important surtout quand on doit procéder aux examens bactériologiques. ECBU par exemple.
-Il faut désinfecter préalablement le gland ou la vulve avant tout prélèvement central.
-Utiliser la sonde pour recuillir les urines chez un malade en coma
-Utiliser la ponction sus-pubienne en cas de globe vésical.Les urines se décomposent facilement, voilà pourquoi l'examen doit être pratiqué le plus tôt possible juste après le prélèvement, sinon les résultats ne seront plus fiables.
L'ostéoporose
- Le 13/04/2020
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L'ostéoporose est une maladie métabolique caractérisée par une masse osseuse réduite et une déterioration microarchitecturale du tissu osseux dont la conséquence est une fragilité osseuse et une augmentation du risque des fractures
Facteurs de risque : en déhors de la ménopause précoce qui survient spontanement ou après ovariectomie avant 45 ans, les autres facteurs de risque sont moins prédilectifs au plan individuel, mais doivent toujours être récherchés pendant l'interrogatoire : les antécédents familiaux d'ostéoporose, les antécédents personnels des fractures, le tabagisme, un régime alimentaire pauvre en calcium, par exemple une intolérance aux produits laitiers, l'alcoolisme, la vie sédentaire, la maigreur, les aménorrhées, les antécédants d'hyperthyroïdie, corticothérapie prolongée
Acidose proximale
- Le 20/01/2020
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L'acidose proximale quant à elle est une maladie récessive liée au sexe et fréquente dans le sexe masculin. Il y a un retard staturo-pondéral isolé avec un retard de croissance.
Les radiographies sont normales. Les examens biologiques montre une phosphatiurie souvent augmentée ou normale.Les causes sont nombreuses et le traitement consiste en une administration quotidienne de Bicarbonate et de Citrate de Na à posologie différente.
Dans l'acidose distale on donne des petites quantités de Bicarbonate (2-6 mEq/24h) et dans l'acidose proximale, une grande quantité (10-15mEq/24).Sepsis
- Le 15/12/2019
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Le mot sepsis désigne une réponse systémique à une invasion microbienne, c'est-à-dire causée par des décharges répétées et importantes des germes pathogènes dans le sang à partir d'un foyer infectieux. Les causes du sepsis sont notamment les virus, les bactéries, les champignons, et les parasites.
La porte d'entrée peut être cutanée, pulmonaire, digestive, urinaire ou génitale.
Quelle est la prise en charge du sepsis ?Prise en charge d'un sepsis
- Le 15/12/2019
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En cas de sepsis, il faut soigner le malade dans le service de soins intensifs.
Prendre des mesures générales notamment la correction des troubles hémodynamiques par une oxygénothérapie, la corticothérapie et l'administration intraveineuse des liquides (un à deux sérums physiologiques).
Les mesures spécifiques consistent entre autre à supprimer la source d'infection en faisant le drainage des abcès, le pansement des plaies infectées.
-Une antibiothérapie à forte dose, de préférence les céphalosporines de 3ème génération. Par exemple Céftriaxone ou Cefotaxime + un Aminoside (Gentamycine), Beta lactamine + Aminoside (Clindamycine).Plaies profondes simples
- Le 10/12/2019
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Ce sont des plaies qui atteignent et dépassent l'hypoderme en sectionnant l'aponévrose et les muscles, mais avec berges régulières et droite. Exemple: la plaie opératoire est une plaie profonde simple.
Plaies profondes compliquées
- Le 10/12/2019
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Ce sont des plaies qui entraînent des destructions musculaires et osseuses en même temps.
Entorses
- Le 10/12/2019
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Les entorses sont des lésions localisées au niveau d'une articulation dont les surfaces osseuses se sont déplacées.
Lésion nerveuse
- Le 10/12/2019
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La lésion nerveuse est un traumatisme qui atteint un nerf et qui entraîne une perte de la sensibilité d'une partie du corps humain. Exemple: une plaie balistique de membre inférieur peut atteindre les nerfs cyatiques et entraîner la paralysie.
Lésion vasculaire
- Le 10/12/2019
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La lésion vasculaire est un traumatisme qui implique un vaiseau et qui entraînent une grande quantité de l'hémorragie nécessitant une intervention chirurgicale pour sa réparation.
Plaies punctiformes
- Le 10/12/2019
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Ce sont des plaies profondes susceptibles d'attendre un organe et le traverser. Une plaie punctiforme a la forme d'un point. Exemple: une plaie par arme de fusil.
Manie
- Le 17/11/2019
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LA MANIE
La manie est une maladie mentale de survenue brisque caractérisée par une humeur exaltée, joviale et euphorique, une hyperactivité psychomotrice (le malade danse et chante sans se fatiguer, il est parfois agressif et instable), ainsi que des troubles organiques tels que l'insomnie totale et la désinhibition sexuelle.
Un patient qui a la manie est celui qu'on appel dans le language vulgaire "fou joyeux".Les différentes formes de la manie sont: manie délirante, manie furieuse : caractérisée par une agitation avec agressivité extrême, manie atypique : caractérisée par les signes schizophréniformes, ainsi que la manie dépressive caractérisée par des troubles d'humeur.
Traitement
-Hospitaliser le malade,
-Tranquilliser le malade avec les neuroleptiques,
-Psychothérapie,
-Soigner les symptômes.Gestion de stocks des médicaments et des matériels
- Le 17/11/2019
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GESTION DES STOCKS DE MÉDICAMENTS ET DES MATÉRIELS
INTRODUCTION
En République Démocratique du Congo, le secteur pharmaceutique traverse une situation catastrophique qui compromet dangereusement la santé de la population. Cette situation est caractérisée par :
-La carence généralisée en produits pharmaceutiques dans le secteur médico-sanitaire public notamment dans les formations médicales de l'État.
-Le dysfonctionnement du dépôt Central Médico-Pharmaceitique.
-Une vente illicite des médicaments sur places publiques.
-L'ouverture anarchique des établissements pharmaceutiques.
-L'exercice illégale de la pharmacie
-L'importation anarchique des produits pharmaceutiques
-L'entrée frauduleuse des produits par contre balance
-La fabrication pirate des médicaments
-La circulation des produits pharmaceutiques d'origine et de qualité douteuse
-Le coût très élevé des médicaments de bonne qualité
-La manipulation des produits pharmaceutiques par des personnes n'ayant pas de qualité et non autorisée, etc.
Cette situation confirme combien de fois la santé de la population Congolaise est réellement en danger. Cependant, la politique national de Soins de Santé Primaire ainsi que la politique pharmaceutique recommande que les médicaments soient sûr de bonne qualité, efficaces, disponibles, accessibles à tous, à moindre coût, et d'usage rationnel.
Eu égard à cette situation, il est impérieux d'élaborer des normes pharmaceutiques dans l'intérêt de la santé publique afin d'éviter toute délivrance des médicaments altérés, falsifiés, corrompus, périmés ou contrefaits.On entend par:
Merci
-Médicament altéré : Tout médicament mal conservé et qui a subi des modifications physico chimiques le rendant impropre à la consommation.
-Médicament falsifié: Tout médicament dont la composition a été intentionnellement modifié en vue d'un gain sordide. Dans ce cas, la composition du médicament signalée sur l'étiquette a été frauduleusement modifié.
-Médicament périmé: Tout médicament qui, conservé dans les conditions recommandées par le fabriquant, a dépassé la période de validité fixé par ce dernier.
-Médicament corrompu: C'est un médicament qui a une contamination accidentelle le rendant impropre à la co sommation. La contamination peut être microbienne ou chimique.
-Médicament contrefait : Tout produit dont l'emballage et l'étiquette ressemblent à l'original mais qui ne comporte aucun principe actif ou qui peut même contenir une substance différente.
Comment gérer le stock de médicaments en tant qu'infirmier?
On doit gérer les médicaments par le respect de différentes étapes à savoir : Commande➡Acquisitions➡Stockage➡Distribution➡Commande. Il s'agit d'un cycle de gestion des médicamentsGoutte
- Le 17/11/2019
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LA GOUTE
La goutte c'est une maladie métabolique comportant une élévation de l'uricémie ainsi que des symptômes provoquées par sa précipitation au sein de différents liquides et tissus.
Etiologies: Nous distinguons la goutte primaire fréquente chez l’homme (90-95% des cas) à l'âge adulte (environ 40 ans), et la goutte secondaire fréquente chez la femme après la ménopause, mais rare. Elle comporte un facteur héréditaire dans 50% des cas, et des facteurs favorisants : la sédentarité, excès de table surtout gibier et viscères.
• La goutte secondaire : s’observe surtout chez la femme, en cas des :
hémopathies malignes : leucémie lymphoïde chronique, maladie de Vaquez, ostéomyélofibrose, surtout en les traitant avec les antiblastiques ou les irradiations.
Les médicaments qui diminuent l'excrétion rénale de l'acide urique, comme les diurétiques.
L'insuffisance rénale , etc.Pathogénie
L’origine de l'hyperuricémie a 2 mécanismes :
- l’hyperproduction endogène de l'acide urique
- la clearance rénale de l’acide urique déficitaire sans qu'il y ait d'autres manifestations d'insuffisance fonctionnelle rénale.Pathogénie de la crise de goutte : la crise de goutte articulaire est déclanchée par la précipitation locale des cristaux d'urate de sodium monohydraté (monohydrate d'urate monosodé) au sein du liquide synovial ou des tissus périarticulaires.
Clinique : l'histoire naturelle de la goutte passe par 4 étapes :
- l’hyperuricémie asymptomatique
- l’arthrite goutteuse aiguë - la phase intercritique : inférieure à 10 ans : asymptomatique
- la goutte tophacée chroniqueLes complications viscérales : peuvent survenir à chacune des 3 dernières étapes.
La goutte articulaire aiguë
- Facteurs déclenchants :
√ Excès alimentaire ou le jeûne √ Boissons alcoolisées
√ Traumatisme local du pied, même minime
√ Intervention chirurgicale
√ Refroidissement
√ Fatigue
√ Diurétiques
- Prodromes (stéréotypés) : Troubles digestifs (nausées, constipation), troubles psychiques (changement d'humeur, fatigue, somnolence), symptômes locaux au niveau de l'articulation (prurit, et élancements douloureux).
- Première crise : Dans 90% des cas, c’est une arthrite de l’articulation métatarsophalangienne du gros orteil d'un seul côté, douleurs vives débutant vers 2 heures du matin. A l’examen physique :Signes classiques de l’inflammation : rougeur avec dilatations veineuses, chaleur, gonflement parfois à la jambe.
Signes inflammatoires généraux : frissons, fièvre, hyperleucocytose neutrophile.
La fièvre tombe à l'aube pendant qu'apparaissent des sudations profuses et que la douleur s'atténue. Paroxysmes douloureux et fébriles nocturnes.
A la fin de l'accès : la région atteinte devient prurigineuse et desquame.La maladie peut s'en prendre aux autres articulations : c’est la goutte polyarticulaire, mais respecte généralement les hanches, les épaules, la colonne vertébrale, les articulations sacro-iliaques et les articulations temporo-maxillaires.
Les propriétés physiques du sang
- Le 17/11/2019
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LES PROPRIÉTÉS PHYSIQUES DU SANG
La couleur du sang
À quoi est due la couleur du sang?
La couleur du sang est due à sa teneur en hémoglobine qui est un pigment se trouvant dans les globules rouges
Y a-t-elle une différence entre le sang artérielle et le sang veineux ?
Oui, le sang artérielle est rouge vif ( rouge claire) puis qu'il est oxygéné. Tandis que le sang veineux est rouge foncé voire même noir parce qu'il n'est pas oxygéné, il est riche en dioxyde de carbone.La température du sang
La température au niveau du foie est tout au tour de 40°C alors qu'au niveau vaisseaux périphériques la température est de 38°C. Voilà pourquoi notre corps peut être chaud même quand il fait froid.
C'est ça le rôle de la thermorégulation que le sang joue.
Quand il fait chaud, les vaisseaux sanguins se dilatent, et quand il fait froid, il y a une vasoconstriction.La viscosité du sang
Pourquoi le sang est lourd? , il n'est pas léger comme l'eau?
C'est parce qu'il contient en grande partie un très grand nombre des globules rouges et des protéines plasmatiques plus spécialement les fibrinogènes et les globulines. Dans ce cas l'hématocrite va augmenter.La viscosité du sang peut augmenter dans les polyglobulies, les danger est qu'il y a risque de formation de thrombus dans le sang.
La viscosité peut diminuer dans l'insuffisance hépatiqueLa pression oncotique ou pression colloïdale osmotique
NB:
Elle diminue dans le Kwashorkor, l'insuffisance hépatique et dans le syndrome néphrétique
Dans toutes les situations qui s'accompagnent d'une baisse de la pression oncotique il y a œdème parce que l'eau quitte le secteur vasculaire par le bout artériel vers le milieu interstitiel et cette eau n'est pas récupérer par le bout veineux.Le volume sanguin
Le volume plasmatique correspond à environ 4% du poids et 7% de l'eau totale.
La masse sanguine totale appelée en d'autre terme comme "la volémie" est de plus ou moins 75ml/kg de poids.
Par exemple: Si un patient pèse 10 Kg, la quantité totale du sang qu'il doit avoir dans son corps est de 750ml. C'est-à-dire pour trouver la volémie on multiplie le poids du malade par 75ml.Si la quantité du sang trouvé est inférieure à la quantité que le malade pour normalement avoir, là on parle d'une hypovolémie. Et on doit transfuser le malade.
Si elle est supérieure, on parlera de l'hypervolémie.Quand est-ce que la volémie peut-elle augmenter ou diminuer ?
¶ Dans les conditions pathologiques
¶ Dans les conditions normales:
√ La volémie peut augmenter en cas de : grossesse, exercice musculaire intense, ou une exposition à la chaleur.
√ Elle peut baisser lorsqu'il fait froid à cause de la vasoconstriction de l'eau qui va quitter la peau.
Elle peut également baisser en cas d'une station debout prolongée parce que la pression hydrostatique trop élevé dans les capillaires des membres inférieurs fait filtrer le liquide dans le compartiment intracellulaire.
√ La volémie peut baisser en cas de: brûlures et hémorragies.
√ Elle peut augmenter en cas d'insuffisance cardiaque ou en cas d'administration des hormones corticosurrénales.Cellule
- Le 17/11/2019
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LA CELLULE La cellule est l'unité fondamentale de la vie.
Elle a été découverte par le botaniste Robert Hooke en 1665 dans les fines tranches de liège puis dans d'autres tissus végétaux.
À la même époque, Anthony Van Leeuwenhoek améliora la qualité de la lentille du microscope (50 à 300 X) en Hollande vers 1559.
Nous distinguons deux types de cellules à savoir: cellule animale et cellule végétale.
Composition de la cellule
La cellule est composée de deux parties selon la structure. Ces parties sont: la partie externe ainsi que les parties internes appelées organites.
Représentation de la structure interne de la cellule.
Il existe différentes façons de représenter la cellule dont les dessins en coupe et des photographies prises à fort grossissement au microscope électronique.
Description interne de la cellule
Toute cellule est composée d'une masse liquide appelée cytoplasme, circonscrite par une fine membrane, une membrane plasmique et un noyau.
Rôles des organites cellulaires
La membrane plasmique ou le plasmalème: C'est une membrane qui délimite la cellule. C'est donc une membrane à perméabilité sélective qui contrôle activement ou passivement les échanges entre le milieu intérieur et extérieur de la cellule.
La paroi
Elle assure la résistance et la rigidité de la cellule. Les cellules animales ne possèdent pas de paroi cellulaire.
Le noyau
Il régit la croissance et la multiplication cellulaire.
Les chromosomes
Les chromosomes portent l'information génétique. Leur rôle de régulateur des processus cellulaires devient évident lors de la division du noyau.
Les nucléoles
Ce sont des réserves de matériau pour construire les ribosomes. Ils disparaissent lors de la division cellulaire.
Le nucléoplasmes
C'est un liquide intranucléaire qui contient les précurseurs nécessaires à la synthèse de l'acide désoxyribonucléique et aux messagers circulant entre le noyau et le cytoplasme.
L'enveloppe nucléaire
Circonscrit le noyau, tout en laissant entrer et sortir certaines molécules.
Le cytoplasme
Le cytoplasme contient toute la machinerie physiologique cellulaire, dont celle permettant d'exécuter les instructions envoyées par le noyau.
Le réticulum endoplasmique
C'est un réseau de citernes aplaties et de galeries au sein du cytoplasme. Sa grande surface permet les réactions qui ne se passent que sur ou à travers une membrane.
Les protéines synthétisées sont contenues dans le réticulum.
Les ribosomes
Ce sont des granulations situées principalement à la surface d'une partie du réticulum et qui assurent la synthèse des protéines.
Les centrioles
Les centrioles forment les pôles qui permettent la division cellulaire : ils sont les "ancres" vers lesquelles les chromosomes se rassemblent au cours de la division cellulaire.
Le cytosquelette
Le cytosquelette est un ensemble de microtubules et micro filaments constituant l'armature intracellulaire. Ces structures organisent les courants cytoplasmiques et les mouvements d'organites particulièrement importants au cours de la division cellulaire.
Les mitochondries
Produisent l'énergie nécessaire à la vie de la cellule: ils sont le siège de nombreuses réactions chimiques dont la respiration.
Les plastes
Sont seulement présents chez les végétaux, et contiennent de l'amidon ainsi que des pigments cellulaires, dont la chlorophylle.
Les plastes sont le siège de la photosynthèse.
L'appareil de Golgi
Également appelé dictyosome dans les cellules végétales, l'appareil de Golgi accumule et mature les sécrétions protéiques cellulaires.
Les lysosomes
Présent seulement dans les cellules animales, les lysosomes contiennent les enzymes lytiques permettant la digestion cellulaire.
Les peroxysomes
Les peroxysomes contiennent des enzymes catalysant des réactions au cours desquelles du peroxyde d'hydrogène est formé ou décomposé.
Les vacuoles
Ce sont de grands sacs membranaires qui accumulent l'eau en excès, des pigments et divers solutés.
L'hyaloplasme ou cytosol
L'hyaloplasme est le liquide cytoplasmique, il contient des enzymes, des sucres, des vitamines et divers précurseurs.
LA CELLULE VÉGÉTALE
Les particularités de la cellule végétale sont:
-La cellule végétale possède un cadre cellulosique plus ou moins rigide selon la quantité de lignine associée; on parle de paroi cellulaire.
-La cellule végétale possède des plastes, qui sont des organites cellulaires possédant un ADN propre. Ils sont de trois types: 1. Les chloroplastes qui possèdent la chlorophylle responsable de la photosynthèse; 2. Les chromoplastes qui donnent des colorations jaune orangé aux organes qui en possèdent des feuilles, ceci à une grande quantité de pigments non-chlorophyliens; 3. Les leucoplastes: ne possèdent pas des pigments et servent ai stockage de différentes substances comme l'amidon, les lipides et les protéines.
-La cellule végétale possède également un vacuome. Il s'agit d'un ensemble de vacuoles qui occupent quasiment toute la cellule. C'est également un lieu de stockage du calcium précipité et des métaux lourds, et exercent une pression sur la paroi cellulaire permettant d'assurer la rigidité et la forme de la cellule.Insuffisance cardiaque
- Le 17/11/2019
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L'INSUFFISANCE CARDIAQUE Définition : L'insuffisance cardiaque est une défaillance du cœur à maintenir une circulation adaptée aux besoins corporels en oxygène et en d'autres sources d'énergie.
Ce trouble peut se situer à plusieurs niveaux notamment : au niveau biochimique lorsque l'anoxie modifie le mécanisme de transfert d'énergie, au niveau de l'ultra structure lorsque l'étirement excessif des fibres musculaires entrave les mouvements de myofilaments d'actine et de myosine., au niveau macroscopique lorsque les lésions valvulaires altèrent les relations géographiques et par conséquent l'efficience mécanique.
Physiopathologie
Dans l'insuffisance cardiaque, les mécanismes d'adaptation de la performance cardiaque sont altérés de façon plus ou moins spécifique selon l'étiologie :
√ La dépression de la contractilité myocardique primitive Par exemple dans les maladies coronariennes, et dans l'ischémie myocardique aiguë.
√ La réserve en pré-charge de Starling est augmentée en cas de sténose mitrale ou péricardite constructive.
√ Du développement d'une hypertrophie myocardique en cas d'une insuffisance cardiaque chronique.Au cours d'une cardiopathie qui impose la charge excessive au cœur comme l'HTA, le cœur met en jeu certains mécanismes de compensation qui sont:
-Dilatation avec augmentation de pression de remplissage,
-Tachycardie et,
-Hypertrophie du myocarde.
Ces mécanismes retardent l'apparition des signes cliniques de l'inssufisance cardiaque en maintenant un équilibre circulatoire satisfaisant. C'est ce que nous appelons la phase de compensation cardiaque.
En bref, lorsque les mécanismes compensateurs sont dépassés, il se développe une véritable insuffisance cardiaque dite décompensée dont les conséquences sont:
-Diminution du débit cardiaque avec redistribution du flux sanguin en défaveur des organes qui ne sont pas nobles tels que les intestins, la peau ainsi que d'autres organes splanchniques, ce qui est responsable des manifestations telles que les nausées avec vomissements et fatigue.Coma
- Le 17/11/2019
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LE COMA
Devant un malade en coma, il faut donc évoquer toutes ces hypothèses.
Par définition, le coma est une perte complète de conscience avec absence de réponse aux stimulus et des mouvements volontaires.
Il est à différencier avec le syncope et l'hypothimie
Causes du coma
Les causes habituelles d'un coma sont:
-Le diabète(coma acidocetosique)
-L' hypoglycémie (coma hypoglycémique.
-Les traumatismes cranio-encéphaliques
-L'alcool, Les AVC
-L'intoxication aux barbituriques tels que le phénobarbital, -La déshydratation et la perte d'électrolytes.
CLASSIFICATION DU COMA
Nous distinguons deux types de classification de coma à savoir:
-La classification classique, ainsi que la classification basée sur le score de Glasgow
① LA CLASSIFICATION CLASSIQUE
La classification classique est basée sur le degré et la qualité de la conscience. Elle comprend quatre stades de coma à savoir :
-Le coma vigile ou de type I
-Le coma léger ou coma stade II
-Le coma profond ou coma stade III.
-Le coma stade IV ou coma dépassé.
LES DIFFÉRENTS STADES DE COMA
COMA STADE I
-Le malade répond bien à toutes les questions qu'on lui pose, puis il retombe dans la somnolence.
-Le temps de déglutition et les fonctions végétatives sont respectées.
COMA STADE II
-Absence des contacts, mais une réaction d'eveille lorsqu'on assaye de pincer le malade, mais aussi les gestes de grimasses sur le visage exprimant la douleur.
-Le malade respire et le sang circule normalement.
-Il y a perte de contrôle sphinctérien. Cela explique pourquoi le malade en coma stade II urine et émet les selles sans contrôle., etc.
COMA STADE III.
-Abolition des réflexes cornéens et pupillaires. C'est le stade qui traduit un vrai coma puisque le malade ne réagit à aucune réaction.
-La respiration est tortoreuse, bruyante et accompagnée d'encombrement.
-Modification du pouls et de la tension artérielle↗ ou ↘
-Une température élevée.
COMA STADE IV
C'est ce que l'on appelait autre fois coma dépassé ou mort cérébrale. Terme à ne pas employer devant la famille du patient.
Notez bien: Lorsque vous êtes devant un patient dont les réflexes pupillaires et cornéens sont présents et qui a une hypertonie des membres, vous devez penser à un syndrome hystérique. Ceci vous évite entre autre de tomber dans des pièges dans votre structure sanitaire en cas de poursuite judiciaire.
②LA CLASSIFICATION BASÉE SUR LE SCORE DE GLASGOW
L'échelle de Glasgow consiste en trois éléments à savoir : l'ouverture des yeux, la réponse verbale ainsi que la réponse motrice.
L'ensemble du score est égal à 15 points. Un score inférieur à 10 points évoqué le coma c'est-à-dire de 8,7,6,5,4,3,etc.
Un score inférieur à 5 points marque un coma profond.
➡ Du Score de GlasgowPHYSIOPATHOLOGIE DU COMA
Pour provoquer le coma, les maladies peuvent soit: ¶ intéresser largement le cerveau en provoquant une souffrance cérébrale diffuse notamment métabolique et toxique.
¶ Léser directement les substances centrales profondes en provoquant une lésion sur le tronc cérébral.
¶ Léser les deux à la fois c'est à dire léser le cerveau et la substance réticulée.
Les mécanismes physiopathologiques du coma sont:
-La destruction mécanique importante du tronc cérébrale ou des hémisphères -La perturbation globale du métabolisme cérébrale
-Une interruption d'apports des substances énergétiques en d'ischémie, d'hypoxie et d'hypoglycémie.
-Une altération des réponses neurophysiologiques des membranes neuronales. Par exemple: en cas d'une intoxication à à l'alcool, une intoxication par les médicaments, en cas d'épilepsie, en cas des TCE.
En fait, la physiopathologie du coma est complexe.LA MORT CÉRÉBRALE
La mort cérébrale est un état au delà du coma et qui est irréversible. L'ensemble du cerveau est détruit et toutes les fonctions du cerveau sont supprimées de façon définitive depuis les hémisphères cérébraux jusqu'au tronc cérébral. Y compris toutes les fonctions végétatives.
On assimile la mort cérébrale au coma dépassé, un terme qui doit être évité.
La mort cérébrale peut survenir en cas d'intoxication grave, en cas d'hypothermie profonde accidentelle.Fièvre
- Le 17/11/2019
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LA FIÈVRE
Définition : La fièvre est une élévation prolongée et pathologique de la température centrale. Cette hausse de la température est le résultat de l'interaction entre le processus infectieux ou non et les mécanismes de défense de l'organisme.
La fièvre survient lorsque la valeur de référence du centre thermorégulateur hypothalamique ou thermostat hypothalamique devient supérieure à la température normale. La température normale d'une personne âgée étant de 36,2 à 37,2°C.
Physiopathologie
La physiopathologie de la fièvre est complexe. La fièvre se produit entre autre lors d'une infection dans le cas d'une réaction de la phase aiguë où les substances provoquant la fièvre appelées pyrogènes , sont à l'origine du déplacement de la température de référence du centre thermorégulateur hypothalamique.
Les pyrogènes existent sous deux formes: les pyrogènes endogènes et exogènes.
Les pyrogènes exogènes dont il est question sont des fragments d'agents pathogènes tels que (les virus, les bactéries, les protozoaires, et les champignons), des toxines, des médicaments, des inducteurs comme les cellules cancéreuses ou leucémiques. ces pyrogènes exogènes sont opsonisés par les macrophages et déversent des nombreux pyrogènes endogènes notamment ( les i'terleuquines -1Alpha, 1Béta, 6, 8 et 11), l'interféron Alpha2 et Y, le Tumor Necrosis Factor Alpha (TNF), le TNF béta, les Macrophages Inflamatory Proteins(MIP) et l'interleukine1 appelée pyrexine.
Tous ces pyrogènes endogènes arrivent à l'hypothalamus à travers la circulation sanguine et il y a la libération de la noradrénaline et de l'histamine qui induit la libération d'acide arachidonique par le neurone hypothalamique.
L'acide arachidonique va être transformé en prostaglandines E2 sous l'action de la cyclooxygénase. Les prostaglandines E2 vont stimuler le centre thermorégulateur hypothalamique en élevant la température de référence et on aboutit à la fièvre.
Notes : il faut savoir que le CTRH peut être déréglé par: un choc direct en cas des traumatismes crânio-céphaliques, en cas d'hyperthyroïdie par accroissement excessif du métabolisme cellulaire induit par la thyroxine.
Quel est le rôle de la fièvre ?
L'élévation thermique a un rôle dans l'activation de certains processus de défense notamment l'activation des lymphocytes, et la production des anticorps du fait de l'action des cytokines endogènes.
On appelle hyperthermie, une élévation physiologique de la température qui peut survenir selon certaines circonstances. Exemple : lors d'un effort physique intense, une exposition à la chaleur. En cas d'hyperthermie les mécanismes de thermolyse peuvent sont dépassés et la température ne peut pas être maintenue à la valeur normale de 37°C. Elle reste plutôt inchangée.La situation devient beaucoup plus dangereuse lorsque la température du corps atteint une valeur de 40,5°C puisque le cerveau est incapable de la supporter. Si cette situation persiste, on va observer une défaillance du CTRH: la sudation s'arrête, la personne devient confuse et perd la connaissance. Il va se produire un œdème cérébral avec des lésions du système nerveux central. Tout ceci provoque la mort en cas d'absence d'une aide extérieure rapide.
Les étapes de la fièvre
La fièvre a cinq étapes qui sont
Lutte contre la fièvre
Pour lutter contre la fièvre, on recours aux antipyrétiques : Aspirine, Paracétamol et Novalgine. Ces médicaments bloquent la cyclooxygènase ( un enzyme qui catalyse la réaction induisant la formation des prostaglandines.
Le bain froid agit sur le récepteur de la chaleur au niveau du sang puis que le sang entre en contact avec les neurones hypothalamiques et supprime la formation de la noradrénaline à ce niveau.Pharyngite aiguë
- Le 05/10/2019
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LA PHARYNGITE AIGUË
La pharyngite aiguë est une inflammation aiguë catarrhale, diffuse, et banale de la muqueuse pharyngienne.
Le pharynx, situé au carrefour de l'actualité alimentaire et aérienne de tous les jours, est soumis aux agressions permanentes des microbes et des virus.
Qui plus est, le pharynx est particulièrement sensible aux variations atmosphériques et aux caprices de la pollution.
Si vous ajoutez à cela l'immaturité du système de défense locale de l'enfant jusqu'à l'âge de 7-8 ans, vous comprendrez aisément le pourquoi de ces nez qui coulent par devant, cette arrière gorge qui voit tout passer par derrière et cet axe trachéo-bronchique qui tousse.
Il suffit d'un nez qui se bouche dans un climat froid et sec, une pièce surchauffée et tabagique, un séjour à la crèche, le contact avec les enfants de l'école qui n'ont pas le même virus, la visite à une cousine ou à un grand parent un peu enrhumé pour que la rhino-pharyngite s'en donne à coeur joie.
Causes: Les agents causaux sont les virus ou les bactéries.
¶ Virus: adénovirus, picornavirus (coxackie, rhinovirus), herpès virus, myxovirus, influenza.¶ Bactéries : streptocoque Bêta-hémolytique, streptocoque alpha-hémolytiques, staphylocoque, gonocoque et bactéries anaérobies.
Facteurs favorisants
-L'exposition dans une atmosphère toxique.
-L'obstruction nasale chronique.
-La respiration buccale.
-L'ingestion des boissons froides.
-La saison froide ou humide.
-Les maladies infectieuses telles que la rougeole et la diphtérie.
Symptomatologie.
-Sensation de sécheresse et de brûlure au niveau du pharynx.
-Toux sèche.
-Dysphagie intermittente.
-À l'examen objectif, on met en évidence une muqueuse pharyngienne congestionnée, un exsudat purulent adhérant à la paroi postérieure.
Traitement
-Gargarisme avec des solutions alcalines Bicarbonate de soude.
-Aérosols ou pulvérisations.
-Instillation nasale des gouttes antiseptiques : Collargol, Protargol par exemple.
Traitement prophylactique
-Élimination des foyers d'infection, des substances toxiques voire changement de profession.
-Administration des vitamines A et D.Le système endocrinien et ses hormones
- Le 27/09/2019
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LE SYSTÈME ENDOCRINIEN ET SES HORMONES
Le système endocrinien est un ensemble de glandes et de cellules qui fabriquent des hormones et qui les libèrent dans le sang.
Les hormones sont des substances naturelles qui agissent comme des messagers chimiques entre différentes parties du corps. Elles contrôlent de nombreuses fonctions dont la croissance, la reproduction, la fonction sexuelle, le sommeil, la faim, l’humeur et le métabolisme. Certaines cellules du corps sont composées de protéines appelées récepteurs qui réagissent à une hormone. La façon dont une cellule réagit dépend de l’hormone à laquelle elle réagit.
De nombreux organes et glandes forment le système endocrinien.L'HYPOPHYSE:
L’hypophyse est la glande principale du système endocrinien. Elle est située à la base du cerveau et fabrique et entrepose de nombreuses hormones qui contrôlent :
• La croissance,
• Le métabolisme,
• La production du lait maternel après une naissance,
• Les menstruations,
• La maturation des ovules et la production de l’œstrogène par les ovaires chez la femme,
• La production de spermatozoïdes et de testostérone par les testicules chez l’homme,
• Le taux de stéroïdes dans le corps.Les hormones fabriquées par l’hypophyse déclenchent aussi la production ou l’arrêt de production d’hormones par d’autres glandes endocrines. Ensemble, l’hypophyse et l’hypothalamus contrôlent le système endocrinien et les taux d’hormones.
L'HYPOTHALAMUS:
L’hypothalamus est une partie importante du cerveau et il porte plusieurs chapeaux en contrôlant différentes parties du corps. L’une des fonctions de l’hypothalamus est de fabriquer des hormones, dont celles qui contrôlent l’hypophyse et celles qui contrôlent la pression artérielle.
L’hypothalamus réagit aux changements qui affectent les taux d’hormones.LE CORPS PINÉAL
Le corps pinéal est une glande minuscule située en profondeur dans le cerveau qui fabrique une hormone appelée mélatonine, qui contrôle les habitudes de sommeil.LA THYROÏDE:
La thyroïde est une glande en forme de papillon située dans le cou, devant la partie supérieure de la trachée. La thyroïde fabrique des hormones qui contrôlent de nombreuses fonctions du corps dont la croissance et le métabolisme. Elle fabrique également une hormone qui contrôle la quantité de calcium dans le corps.LA PARA THYROÏDE:
Les parathyroïdes sont 4 petites glandes fixées à l’arrière de la thyroïde. Elles fabriquent et libèrent la parathormone (PTH). La parathormone aide à contrôler le taux de calcium dans le sang.
La plus grande partie du calcium est emmagasinée dans les os.
¶ Quand le taux de calcium sanguin est bas, les parathyroïdes sécrètent de la PTH pour inciter les os à libérer du calcium dans le sang.
¶ Quand le taux de calcium sanguin est élevé, les parathyroïdes sécrètent moins de PTH, et le taux de calcium dans le sang diminue.LE THYMUS:
Le thymus est une glande située dans la partie supérieure du thorax, juste derrière le sternum et entre les poumons. Le thymus fait partie du système endocrinien, du système lymphatique et du système immunitaire. Le thymus fabrique des hormones qui aident les lymphocytes T, un type de globule blanc, à devenir matures et à fonctionne.LA GLANDE SURRÉNALE
On a 2 glandes surrénales, une au-dessus de chaque rein.
Les glandes surrénales sécrètent plusieurs hormones qui contrôlent différentes fonctions corporelles, dont le métabolisme, la fréquence cardiaque, la pression artérielle, l’équilibre hydrique (eau) et l’équilibre sodique (sel). Elles fabriquent aussi une petite quantité d’œstrogène et de testostérone, deux hormones sexuelles.LE PANCRÉAS:
Le pancréas est un organe long et mince situé dans la partie supérieure gauche de l’abdomen. Il se trouve sous l’estomac, entre le foie et la rate. Le pancréas fait partie de l’appareil digestif et du système endocrinien.
Le pancréas fabrique des enzymes qui sont libérées directement dans l’intestin grêle afin d’aider à digérer la nourriture. Il fabrique aussi des hormones qui aident à la digestion et qui contrôlent les taux sanguins du sucre (glucose), comme l’insuline.
Les hormones sont fabriquées dans de petits groupes de cellules spécialisées appelés îlots pancréatiques. Cette partie du pancréas qui fabrique des hormones est appelée pancréas endocrine.LES OVAIRES
Les ovaires font partie de l’appareil reproducteur de la femme (appareil reproducteur féminin). La femme a 2 ovaires où les ovules immatures deviennent des ovules matures. Les ovaires fabriquent deux hormones appelées œstrogène et progestérone. Les ovaires sont situés en profondeur dans le bassin de la femme, des deux côtés de l’utérus, près des extrémités des trompes de Fallope.LES TESTICULES:
Les testicules font partie de l’appareil reproducteur de l’homme.
L’homme a 2 testicules. Les testicules fabriquent les spermatozoïdes et l’hormone sexuelle mâle appelée testostérone.LE SYSTÈME NEUROENDOCRINIEN ET CELLULES NEUROENDOCRINES:
Le système neuroendocrinien est fait de cellules spéciales appelées cellules neuroendocrines. Elles sont dispersées dans tout le corps. Les cellules neuroendocrines agissent comme des cellules nerveuses (neurones) et elles fabriquent des hormones comme les cellules du système endocrinien (cellules endocrines). Les cellules neuroendocrines reçoivent des messages (signaux) du système nerveux et y répondent en fabriquant et en libérant des hormones.
Les cellules neuroendocrines sont dispersées le long du tube digestif (tractus gastro-intestin al, GI) et on les trouve dans la vésicule biliaire, les poumons, l’hypothalamus, l’hypophyse, la thyroïde, les parathyroïdes, le pancréas et la couche interne des glandes surrénales (médullosurrénale).LE CŒUR ET LES REINS
Le cœur et les reins jouent également un rôle dans le système endocrinien. Ils fabriquent des hormones qui aident à contrôler la pression artérielle et la quantité de sang dans le corps, soit le volume sanguin. Les reins fabriquent eux aussi une hormone qui fait que le corps absorbe le calcium de la nourriture que nous mangeons.ANNEXES
Étude des personnalités
- Le 21/09/2019
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La personnalité Nous pouvons définir la personnalité comme un dynamisme d'aspects intellectuels, affectifs, physiologiques et morphologiques d'un être humain. Chaque individu a donc ses caractéristiques : sa façon d'être et de se comporter aux quotidiens. Dans le monde, chaque être vivant est unique et a sa manière de se comporter. Il y a des personnes qu'on ne peut pas comprendre facilement, certains se fâchent pour rien, d'autres se comportent comme des fous joyeux même quand on les lancent des mots secs. Vous rencontrerez même ceux qui échappent aux contacts physiques dans la société.
On appelle trait de personnalité, l'ensemble des éléments permettant de cerner une personne. Selon les types de personnalité qui existent, une personnalité peut être physiologique ou pathologie.
Une personnalité pathologique est un ensemble des caractères, des tempéraments dont la déviation quantitative par rapport aux normes présente des nombreux obstacles. Par exemple, quelqu'un qui vomit.Caractéristiques :
- Une déviation ;
- Un manque de souplesse ;
- La tendance au décompensation
PERSONNALITÉ HYSTÉRIQUE
Caractéristiques :
- L'histrionisme ;
- L'égocentrisme : le fait de s'aimer soi-même.
PERSONNALITÉ ANXIOPHOBIQUE
Caractéristiques :
- Une hyperémotivité ;
- Un faux anxieux ;
- Une inhibition sexuelle ;
- Une paresse et un refus de responsabilité.
PERSONNALITÉ OBSESSIONNELLE
Caractéristiques :
- Doute méthodique ;
- Inhibition sociale ;
- Volonté de puissance.
PERSONNALITÉ BORDERLINE
Caractéristiques :
- Trop angoissée ;
- Impulsivité ;
- Tendance de passer à l'acte ;
- Sentiment de vide ;
- Très colérique, divorçant facilement.
LE PARANOÏAQUE
Caractéristiques
- Psycho rigidité ;
- Méfiance ;
- Surestimation de soi ;
- Manque d'autocritique ;
- Autoritarisme.
PERSONNALITÉ SCHIZOÏDE
Caractéristiques
- Un refus de soi-même ;
- Introvertie ;
- Rationaliste ;
- Fuite des contacts sociaux.
“Personne ne nait pour personne, mais des personnes naissent pour accompagner d'autres personnes”. Mutamba Bil. RDC, 1994.
Microbes
- Le 10/09/2019
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LES MICRO-ORGANISMES
Le terme micro-organisme ou microbe, signifie étymologiquement « petite vie ». Il a été inventé par le chirurgien français Charles-Emmanuel Sédillot en 1878 pour désigner tous les êtres vivants qui ne se voient qu'au microscope et qui provoquent des maladies.
Exemple : L'ascaris lombricoïdes est le parasite responsable de l'ascaridiose
Dans la nature, il existe une diversité des micro-organismes qui sont dangereux et qui ne sont pas dangereux pour la santé de l'homme.
Ainsi nous distinguons:
•Les bactéries,
•Les virus,
•Les protozoaires,
•Les algues unicellulaires,
•Les champignons.Ascaridiose
- Le 10/09/2019
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L'ASCARIDIOSE
Le parasite ou le microbe responsable de l'ascaridiose est appelé:
ASCARIS LOMBRICOÏDES
Les ascaris sont des vers ronds qui se déposent au niveau du jéjunum.
L'ascaris lombricoïdes mesure 15 à 35cm avec un diamètre de 0,5cm le ver adulte.
Ses oeufs mesurent 50Mm et peuvent vivre dans l'intestin grêle précisément au niveau du jéjunum pendant 18 mois.
Ces germes peuvent atteindre plusieurs organes notamment le foie, le coeur dans sa partie droite et les poumons.
Ils montent dans la gorge pour entrainer une toux sèche.Contamination
La contamination de l'ascaridiose se fait par l'absorption de l'eau, des légumes ou des fruits souillés par des oeufs embryonés.Cycle parasitaire
L'homme est l'hôte définitif de ascaridiose.
La femelle produit jusqu'à 200 œufs par 24h émis dans les selles.
Les oeufs non fertilisés peuvent être ingéré mais ne sont pas infectables. Après ingestion des œufs, les larves sortent et traversent la paroi et sont sont transporter par la veine porte, puis par la circulation systémique au foie, au coeur puis aux poumons.
C'est ce que nous appelons "la migration entéro pulmonaire.
Après avoir atteint les poumons les larves poursuivent leur maturation dans les poumons, puis pénètrent les parois alvéolaires, l'arbre bronchique et sont déglutis.
Après avoir atteint le jéjunum, elles se développement pour devenir des vers adultes.
Ce cycle peut durer jusqu'à 2 ou 3 mois.CLINIQUE
¶ La phase d'invasion correspond à la migration des larves dans l'organisme. Elle est souvent asymptomatique. Pendant cette phase le malade présente comme signe: le syndrome de lœffer
¶ La phase d'état correspond à la présence de ver adulte dans l'intestin avec les signes suivants:
-Douleurs abdominales pseudo-ulcéreuse accompagnée des nausées et vomissements.
-Diarrhée et parfois rejet de ver adulte à travers le nez, la bouche ou lors de la défécation. Cas observable chez les enfants.
-Des troubles neuro psychique: insomnie, démangeaison
Ballonnement abdominal
Grattage du nez
-Une touxCOMPLICATIONS :
• Occlusion intestinale
• Péritonite ascaridienne
• Appendicite aiguë
• Ascaridiose biliaire
• Cholécystite.DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE
-Le jet de ver adulte à travers le nez ou la bouche permet de poser le diagnostic.
-Hyper éosinophilie sanguine
-L'examen parasitologique des selles ou la radiographie permet de retrouver les œufs mamelonnés qui sont des larves même.TRAITEMENT
√Antiparasitaires:
•VERMOX 500mg DU.
•Albendazole ( ZENTEL ®) comprimés de 100mg 10 comprimés DU.
•Tanzol sirop pour enfant.
•Pour la femme enceinte Pyrantel ( COMBATTRIN®)Prophylaxie
•Insister sur les mesures d'hygiène individuelle liés aux lavages des mains, légumes,
•Interdiction de la géophagie à la femme enceinte lors de la séance de CPS
•Bien utiliser les latrines et les engrais humaines
•Éviter de consommer les aliments et les fruits souillés. Par exemple: le fait de manger un vieux foufou.Introduction à la microbiologie
- Le 10/09/2019
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INTRODUCTION
Par définition, la microbiologie est l'étude des microbes c'est-à-dire de tous les organismes vivants trop petits pour être visibles à l'oeil nu. Cela comprend les bactéries, les archées, les virus, les champignons, les prions, les protozoaires et les algues (microalgues), collectivement appelés microbes . Ces microbes jouent un rôle clé dans le cyclage des éléments nutritifs, la biodégradation, les changements climatiques, la gâchis alimentaire, la cause et le contrôle des maladies et la biotechnologie. Grâce à leur polyvalence, les microbes peuvent être mis en oeuvre de plusieurs façons: fabriquer des médicaments qui sauvent des vies, fabriquer des bio carburants, nettoyer la pollution et produire et transformer des aliments et des boissons.La microbiologie est divisée en spécialités selon divers aspects. La classification dépend de l'application dans d'autres disciplines (microbiologie médicale, microbiologie alimentaire, microbiologie technique), de l'habitat des micro-organismes (géo microbiologie, microbiologie marine, microbiologie des sols) ou des groupes de micro-organismes traités:
Bactériologie, science des bactéries; Mycologie: science des champignons; Protozoologie: science des protozoaires; Virologie: science des virus.
En microbiologie, des méthodes de cytologie (science et enseignement des cellules), génétique, biochimique, écologique et systématique sont utilisées. En raison de la petite taille des micro-organismes, la microscopie et les méthodes de culture jouent un rôle important.L'affiliation des virus aux organismes vivants et donc aux micro-organismes est controversée en biologie. La plupart des virus ne sont pas considérés comme des êtres vivants ou sont considérés comme la limite de la vie. Ce statut peu clair ne change pas le fait que les microbiologistes étudient également les virus. Par conséquent, la virologie doit être considérée comme une branche de la microbiologie.
Les microbiologistes étudient les microbes et certaines des découvertes les plus importantes qui ont conduit à notre société moderne ont résulté de la recherche de microbiologistes célèbres, tels que Pasteur pour les vaccins, Jenner et son vaccin contre la variole, Fleming et la découverte de la pénicilline, etc.La recherche en microbiologie a été, et continue d'être, essentielle pour répondre à bon nombre des aspirations et des défis actuels à l'échelle mondiale, comme le maintien de la sécurité alimentaire, de l'eau et de l'énergie pour une population saine sur une terre habitable.
La recherche en microbiologie contribuera également à répondre à de grandes questions telles que "la biodiversité de la vie sur Terre", et "la vie existe-t-elle ailleurs dans l'Univers"?La microbiologie et ses résultats sont utilisés en biotechnologie, notamment dans la technologie alimentaire, l'ingénierie des déchets, l'ingénierie des matériaux et la médecine. De plus, les micro-organismes conviennent parfaitement comme organismes modèles dans la recherche génétique car ils ont des génomes relativement petits et faciles à gérer et peuvent être facilement examinés chez un très grand nombre d'individus.
Les fonctions du sang
- Le 06/09/2019
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LES FONCTIONS DU SANG
Le sang assure plus ou moins neuf fonctions à savoir:
√ Le transport des nombreuses substances dont le gaz respiratoire (oxygène, dioxyde de carbone) et autres nutriments tels que les électrolytes, les nutriments et produit du métabolisme.
√ Le transport des hormones et la transmission des signaux.
√ Le pouvoir tampon: c'est-à-dire le maintient du Ph dans les limites d'homéostasie
√ Le sang assure la thermorégulation: la distribution de la chaleur dans tout l'organisme même lorsqu'il fait froid. Cela est dû aux réactions biochimiques qui ont lieu au niveau des cellules hépatiques.
√ La défense de l'organisme contre les substances toxiques ou étrangères comme les micro organismes.
√ Le sang assure d'hémostase grâce aux plaquettes sanguines qu'il contient.Fièvre typhoïde
- Le 06/09/2019
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LA FIÈVRE TYPHOÏDE
La fièvre typhoïde est une maladie systémique aiguë qui résulte de l'infection par un bacile gram négatif de la famille des entérocolites appelé SALMONELLA THYPHI ou BACILE D'EGBERT.
Cette maladie est caractérisée par la fièvre, un gêne digestif (constipation ou diarrhée), une splénomégalie et une leucopénie.
Étiologies: Bacilles d'Egbert.
La propagation de ces germes est assurée par le sujet infecté notamment par: le patient qui élimine les germes dans les matières fécales, les urines ou les vomissements. Et c'est d'ailleurs la raison pour laquelle on fait l'hémoculture, la coproculture ou l'uroculture.
La propagation peut assurée par le porteur chronique apparemment guéri mais qui héberge encore les germes dans les vésicules pendant des mois ou des années.
La manipulation de la nourriture par un porteur sain peut également être la source de contamination de la fièvre typhoïde.La clinique:
L'incubation de la fièvre typhoïde est de 10 jours. Mais elle peut aller jusqu'à 60 jours.
Le début de la maladie est souvent incidieux et se manifeste par les signes suivants :
- Céphalées intenses localisées ou généralisées.
- Une fatigue extrême (état de typhus)
- Anorexie.
- Fièvre autour de 39 à 40°C, parfois accompagnée d'une frisson.
- Des troubles digestifs notamment une constipation ou une diarrhée.
- Une bradycardie.
- Une diminution du nombre des globules blancs (leucopénie).
- Une sensibilité abdominales dans la majorité des cas.
- Une hépato-splénomégalie, etc.Traitement
Le chloramphénicol était considéré comme le traitement de choix en cas de fièvre typhoïde depuis les années 1948. Mais actuellement il n'est plus envisagé parce qu'il y a certaines souches qui résistent à ce traitement.
Cependant, la Ciprofloxacine ( Zindolin ®) reste le traitement de choix en cas de fièvre typhoïde.
Malgré tout cela, on peut également recourir aux céphalosporines de 3ème génération comme par exemple: Céftriaxone + Gentamycine.Pourquoi faut-il éviter de faire le lavement ou de donner les laxatifs en cas de fièvre typhoïde ?
Puis que ces mesures augmentent le risque de perforation intestinale.Complications
- La perforation intestinale pouvant entrainer une hémorragie interne.
- La perte de poids et des multiples déficiences nutritionnelles.
- Une faiblesse profonde appelée état de thyphus.
- Méningite, ostéomyélite, encéphalite, sepsis, coma, myocardite, etc.ECBU
- Le 26/08/2019
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L'EXAMEN CYTO BACTORIOLOGIQUE DES URINES
L'examen cytobactériologique des urines ou ECBU compte parmi les examens les plus prescrits. Il permet de diagnostiquer une infection urinaire et d’identifier le germe responsable afin de recourir au traitement le plus efficace. Son interprétation est simple (l’urine étant normalement stérile) mais dépend aussi de la qualité de sa réalisation.
Par définition, l'examen cytobactériologique des urines est un examen qui permet de déterminer s'il y a infection urinaire, et si oui d'identifier la bactérie responsable et d'évaluer l'importance de l'inflammation.
Il vise à recueillir et analyser la première miction du matin.
Il permet de déterminer la numération des hématies et des leucocytes, la présence de cristaux et de germes.
Pourquoi prescrire un ECBU ?
Votre médecin vous a prescrit un ECBU à réaliser dans un laboratoire.
Cet examen lui permettra de vous donner le meilleur traitement en cas d’infection urinaire.
Chez la femme, les symptômes d’une infection urinaire sont des douleurs lors des mictions, des brûlures, du sang dans les urines, une fréquente envie d’uriner, des frissons et de la fièvre.
Chez l’homme, ces infections sont moins fréquentes, elles se traduisent pas les mêmes symptômes parfois accompagnés de douleurs testiculaires et d’un écoulement au niveau de l’urètre.
A partir d’un échantillon d’urine, cet examen prévoit de réaliser :
- Une cytologie qui consiste à étudier au microscope les différents types de cellules retrouvées dans l'urine (hématies/globules rouges, leucocytes/globules blancs et cellules épithéliales).
- Une bactériologie qui consiste à rechercher, identifier et compter les germes présents dans l’urine après sa mise en culture. Si un germe est trouvé, un antibiogramme peut alors être réalisé pour guider le médecin dans sa prescription d'antibiotique.
Au-delà d’une suspicion d’infection urinaire, le médecin peut y recourir pour tout problème urinaire : cystite, pyélonéphrite, prostatite.L’examen est systématique chez la femme enceinte (si les bandelettes urinaires laissent supposer une infection même en l’absence de symptômes), au cours d’examens préopératoires urologiques ou gynécologiques ou lors de contrôles post-thérapeutiques.
Comment est réalisé l’ECBU ?
Comme nous l’avons vu précédemment, l’ECBU comprend deux étapes :
• Un examen cytologique qui consiste à examiner l’échantillon d’urine au microscope. Cela permet de compter les leucocytes/mm3 et les hématies/mm3, de noter la présence possible de cristaux et de germes.
• Un examen bactériologique qui consiste à mettre en culture l’échantillon d’urine sur des milieux spécifiques afin de pouvoir qualifier, quantifier et d’évaluer la sensibilité aux antibiotiques (antibiogramme) du germe possiblement identifié. Cette étape nécessite entre 24h et 72 h avant de pouvoir rendre des résultats complets.
. Comment est recueilli l’échantillon d’urine ?
Les premières urines du matin doivent être recueillies (de sorte que s’il y a infection, les bactéries se soient "concentrées" dans la vessie pendant la nuit, en nombre suffisant pour pouvoir être détectées) en évitant la contamination par des bactéries de l’environnement.
La qualité du recueil des urines est primordiale, elle conditionne la qualité des résultats de l’examen.
Une asepsie rigoureuse doit donc être de rigueur. Le plus souvent, ce recueil se fait chez vous (sauf cas particulier pour le nourrisson).
Il est préférable d’être à jeun si l’on veut pouvoir interpréter la présence de certains cristaux.
¶ Quelques règles sont ainsi à respecter ?
- Se laver les mains avec du savon et de l’eau, rincez-les bien puis essuyez-les avec un linge propre ou un essuie-main à usage unique.
L’autre option est de vous frictionner les mains avec un gel ou une lotion hydro alcoolique.
- Réaliser une toilette intime avec de l’eau et du savon.Vitesse de sédimentation
- Le 26/08/2019
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LA VITESSE DE SÉDIMENTATION
La vitesse de sédimentation correspond à la vitesse nécessaire aux cellules sanguines pour sédimenter et se déposer au fond d'un tube à essai.
Elle fait partie des examens de routine, avec la NFS effectué au cours d'un bilan sanguin.
Le sang rendu incoagulable est placé dans un tube à essai et l'on observe la vitesse à laquelle les globules rouges tombent et se déposent dans le fond du tube.Les normes
La vitesse s'exprime en hauteur de cellules sédimentées, la mesure s'effectue au bout d'une heure et de deux heures. Elle s'effectue en millimètres de dépôt.
La vitesse de sédimentation à la première heure doit être inférieure à 8 mm chez l'homme, et doit être comprise entre 3 mm et 6 mm chez la femme.
√ Vitesse de sédimentation à la deuxième heure Il doit être inférieure à 20 mm.
√ Facteurs modifiant la VS
√ Vitesse de sédimentation élevéeLa vitesse de sédimentation est accélérée de manière normale avec l'âge et au cours de la grossesse.
Les œstrogènes peuvent augmenter la VS.
Les médicaments anti inflammatoires augmentent la vitesse de sédimentation.
Une modification de la vitesse de sédimentation n'est pas spécifique d'une maladie particulière.
La vitesse de sédimentation est augmentée et accélérée dans plusieurs maladies telles que les infections bactériennes, les parasitoses, l'anémie, l'obésité, l'hypercholestérolémie, les maladies inflammatoires, l'hypergammaglobulinémie, l'Insuffisance rénale ou l'insuffisance cardiaque, certains cancers ou encore le syndrome néphrotique.
. Vitesse de sédimentation lente Les causes d'une baisse de vitesse de sédimentation sont notamment:
√ Une polyglobulie,
√ Une cryoglobulinémie,
√ Une hyperleucocytose,
√ Les hyperviscosités,
√ Une anémie hémolytique ou encore des hémoglobinopathies.Asphyxie périnatale
- Le 24/08/2019
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L'ASPHYXIE PÉRINATALE
L'asphyxie ou la souffrance périnatale est un état complexe lié à l'inadaptation d'un nouveau né à la respiration aérienne à la naissance.
C'est donc un état de souffrance néonatale aiguë liée à un apport insuffisant d'oxygène aux organes avant, pendant voire même après la naissance.
C'est une pathologie grave et une urgence. Deuxième cause de mortalité au cours du premier mois de la vie, avec un risque élevé des séquelles neuro sensorielles graves.Étiologies:
1.Les accidents imprévisibles
√ Accidents placentaires
- Hématome rétro-placentaire
- Décollement placentaire
- Hémorragie sur la placenta praevia
√ Accidents funiculaires
- procidence du cordon
- Laterocidence du cordon
- Circulaire serré
√ Les dystocies dynamiques
- Hypertonie utérine
- L'hypercynesie
√ Les accidents maternels
- L'embolie amniotique
- L'hypovolemie ou l'anoxie aiguë2.Les situations à risques prévisibles
√ Les pathologies maternelles retentissants le fœtus
- La toxémie gravidique
- Le diabète
- Cardiopathie
- Infections maternelles telles que le paludisme de la Mère ou le VIH.
√ Les pathologies de la maturité fœtale
- la prématurité
- Le dépassement de terme
- Le retard de croissance intra utérine
- L'excès de croissance fœtale
- Les malformations dépistées avant la grossesse.
√ Les dystocies mécaniques
- Présentations vicieuses au cours des grossesses multiples ( deux jumeaux)
- Disproportion foeto-pelvienne
√ Les traitements de la mère pendant la grossesse
- Traitement aux morphiniques
- Traitement aux bêta-bloquants.Clinique: L'asphyxie est diagnostiqué par trois signes cliniques à savoir:
√ La perturbation des battements cardiaques du fœtus pendant le travail d'accouchement.
√ Le score d' APGAR faible à la cinquième minute.
√ [ résumé en cours SVP].Traitement : réanimation et respect du principe ABCD.
Goître
- Le 23/08/2019
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GOÎTRE
Le terme goitre veut dire augmentation du volume thyroïdien. Quelle est la normale ? Celle-ci dépend de l’âge, de la taille, et des apports iodés.
Pour un adulte, on parlera de goitre lorsque le volume thyroïdien mesuré à l'échographie est supérieur à 18 mL chez la femme, et supérieur à 20 mL chez l’homme.Diagnostic
La clinique permet de suspecter le diagnostic :
la thyroïde bien visible ; la thyroïde entièrement palpable ;
la thyroïde dont la taille palpée des lobes est supérieure à la première phalange du pouce du patient (définition OMS).
C’est l’échographie qui permettra un calcul précis du volume thyroïdien et contribuera à l’affirmation du diagnostic, lorsque l’examen clinique est difficile.Nous distinguons :
a)LE GOITRE SIMPLE
A. Physiopathologie
1. Facteurs nutritionnels
La carence iodée contribue à la constitution des goitres simples. Cette pathologie est rencontrée à l’état endémique dans de larges zones du globe (plus de 1,5 milliard d’individus touchés). On considère qu’elle demeure sporadique si moins de 10 % de la population des enfants est touchée. En France, le goitre simple concerne moins de 5 % de la population en âge scolaire, mais sa prévalence avoisine 10 % chez les adultes.
Le développement du goitre répond à un mécanisme adaptatif thyroïdien, à type d’hyperplasie, assurant la persistance d’une synthèse hormonale de T4 et T3 malgré des apports nutritionnels en iode insuffisants (apports conseillés > 150 μg/j). Cette adaptation se fait sans élévation du taux circulant de TSH, mais par une augmentation de la sensibilité des cellules thyroïdiennes à l’hormone, induite par le déficit en iode lui-même.
2. Facteurs génétiques
Cette pathologie se concentre souvent dans quelques familles, d’où l’importance des antécédents familiaux à préciser dans les observations.
3. Facteurs hormonaux
Les femmes sont les plus concernées, du fait :
des œstrogènes, qui favorisent l’hyperplasie épithéliale et réduisent l’entrée de l’iode dans la thyroïde ; au cours de la grossesse surtout : il existe une augmentation de volume de la thyroïde de 10 à 20 % durant toute grossesse, augmentation plus importante en cas de carence iodée. Ainsi, beaucoup de goitres ne régressent pas après l’accouchement
4. Tabac
Le tabac est un facteur favorisant : puisque dans le tabac il y a la présence de thiocyanate qui est un compétiteur de l’iode.b)GOITRE DIFFUS
Il se révèle souvent à l'adolescence.
Il s’agit alors d’un goitre diffus, avec hyperplasie homogène, susceptible :
de régresser ; de rester stable ; ou de se compliquer selon les facteurs favorisants (génétique, grossesse, environnement).
Lorsque le goitre se complique, cela survient à long terme, très progressivement.
La question du traitement ne sera souvent soulevée que tardivement (à tort, car il faudrait prendre en charge les patients plus tôt en surveillant convenablement l’évolution des goitres), chez des patients âgés présentant des pathologies associées, ce qui rend plus difficile la prise en charge.2. Goitre multi nodulaire
Le goitre, au début homogène, va au bout de quelques années être le siège de tumeurs (adénomes, voire cancers) ou de pseudo tumeurs (zones de remaniement définissant des nodules limités par des zones de fibrose). Cliniquement,le goitre devient multi nodulaire, les lésions sont alors irréversibles.3. Goitre multi nodulaire toxique
Quand les nodules néoformés sont fonctionnels (nodules chauds captant l’iode) et autonomes vis-à-vis de la TSH (synthèse de T4 ou T3 indépendante de la TSH circulante), leur activité s’additionne au fur et à mesure des années jusqu’à faire virer le goitre vers l’hyperthyroïdie (goitre multi nodulaire toxique).
La prise exogène d’iode en grande quantité (produit de contraste iodé, ou amiodarone par exemple) est un facteur qui favorise ce passage à la toxicité (hyperthyroïdie).4. Goitre compressif
L’augmentation du volume du goitre et l’acquisition de nodules peuvent entraîner des signes de compression locale d’autant plus dangereux que le développement se fera en intra thoracique (goitres plongeants), avec possibilité de syndrome asphyxique par compression trachéale.
Les signes de compression sont :
La dyspnée inspiratoire par compression trachéale ; plus rarement, la dysphonie par compression du nerf récurrent ; la dysphagie par compression œsophagienne ; le développement d’un syndrome cave supérieur par compression veineuse profonde.
La gêne au retour veineux est démasquée par la manœuvre de Pemberton (la levée des bras, collés contre les oreilles, entraîne un aspect cramoisi du visage).
Enfin, le développement d’un goitre multi nodulaire rend très difficile le dépistage d’un carcinome thyroïdien au sein des nombreux nodules (+++).C. Exploration des goitres
L’exploration des goitres repose sur différentes méthodes et mesures.1. Clinique
La TSH est par définition normale dans les goitres simples. Lorsque ceux-ci s’organisent en nodules, la baisse de la TSH est le premier signe marquant le passage vers l’hyperthyroïdie.
La clinique permet :
de mesurer la partie palpable du goitre ; de repérer les éventuels nodules (à reporter dans l’observation sur un schéma anatomique) ; d’apprécier son caractère mobile à la déglutition ; de rechercher son retentissement sur les organes de voisinage ; de préciser l’existence ou non d’adénopathie cervicale.
2. Dosage de TSH (+++)3. Anticorps antithyroïdiens
Les anticorps antithyroïdiens sont négatifs (ou présents à un titre modeste), ce qui constitue un élément important du diagnostic différentiel des thyroïdites chroniques d’origine auto-immunitaire.
4. Échographie
L’échographie de la thyroïde permet :
une évaluation précise du volume de la glande ; de montrer une thyroïde homogène isoéchogène dans les goitres diffus. Une description précise des nodules de la partie cervicale des goitres multi nodulaires :
aspect, mesure et localisation des nodules à reporter sur un schéma pour permettre un suivi longitudinal5. Scintigraphie
La scintigraphie n’est intéressante que si la TSH est basse (hyperthyroïdie parfois fruste), permettant de repérer les nodules fonctionnels qui sont hyperfixants .
6. Goitres plongeants
Les goitres plongeants sont des goitres cervicaux à prolongement endothoracique.
Cliniquement, les pôles inférieurs de la thyroïde ne sont pas perçus et la radiographie du thorax, qui décèle une opacité élargissant le médiastin antérosupérieur, apprécie une éventuelle déviation de la trachée, et parfois une réduction de son calibre.
L’exploration TDM thoracique sans injection d’iode (risque d’hyperthyroïdie en cas de nodules fonctionnels), ou la résonance magnétique.D. Traitement des goitres simples
1. Prévention de la carence iodée
La prévention de la population par l’iodation du sel, seul le sel « ménager » est iodé, le sel industriel est à éviter.
-Prescription de comprimés d’iodure dans des populations à risque, essentiellement les femmes enceintes.
Cette action permettrait de réduire considérablement l’incidence du goitre dans la population.2. Inhibition de la croissance thyroïdienne
Au stade du goitre simple, l’inhibition de la croissance thyroïdienne est réalisée par la prescription d’un traitement freinateur de la TSH (LT4), d’iodure de potassium, ou par l’association des deux médications. Idéalement, la thérapeutique normalise le volume thyroïdien, parfois incomplètement, et la thérapeutique est éventuellement maintenue pour réduire le risque évolutif.
La durée du traitement n’est pas codifiée. Le traitement freinateur au long cours peut être source d’arythmie cardiaque et d’ostéopénie.3. Traitements freinateurs
Au stade du goitre multi nodulaire, les traitements freinateurs sont peu ou pas actifs, ou mal tolérés du fait de l’autonomie des nodules fonctionnels (risque d’hyperthyroïdie).
La surveillance doit être organisée pour dépister au plus tôt les complications, qui feront alors envisager un traitement radical.LE LED
- Le 23/08/2019
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LUPUS ÉRYTHÉMATEUX DISSÉMINÉ
Le lupus érythémateux disséminé c’est une maladie inflammatoire générale à prédominance féminine touchant la peau, les articulations et les viscères et caractérisée par l'existence dans le sérum d'auto-anticorps dont certains sont dirigés contre des constituants des noyaux cellulaires.
Pathogénie :
Le lupus érythémateux disséminé (LED) est classé parmi les maladies à complexes immuns parce que, bien que les auto-anticorps antinucléaires seuls soient anodins, les complexes antigène-anticorps formées jouent un rôle dans la pathogénie des lésions.Etiologie : Inconnue.
Les raisons du développement des anticorps antinucléaires sont inconnues et l'origine des antigènes dans les lésions tissulaires n'est pas élucidée. Plusieurs observations plaident en faveur de l'hypothèse selon laquelle le résulterait d'une infection virale chez les sujets génétiquement prédisposés.
Il existe des anomalies des mécanismes de régulation de la réponse immunitaire : la suppression de l'immunité cellulaire est franche, tandis que l'activité de l'immunité humorale est accrue : cela suggère qu'il y a une diminution de mécanisme inhibiteur des cellules T sur la fonction des cellules B : un grand nombre d'anticorps contre les composants intracellulaires. Il existe des facteurs déclenchants : soleil, médicaments, grossesse.Clinique :
La maladie est plus fréquente chez la femme (90% des cas) entre le ménarche et la ménopause. Elle est rare chez l'enfant et le vieillard. Le début est suraigu ou insidieux. Les manifestations morbides sont d'un polymorphisme extraordinaire et ont tendance à se relayer au cours de l'évolution.
La plupart des symptômes ne sont pas spécifiques, à part l'éruption lupique au visage qui est rare et tardif.Signes généraux :
- Fièvre dès le début ou au cours de l'évolution (fébricules, 40°C, hyperpyrexie grave).
- Etat général bon, contrastant souvent avec la gravité du tableau clinique.
- Faiblesse.Signes articulaires :
- Arthrite et arthralgie : ce sont les signes d'appel le plus souvent au début et les plus courants au cours de la maladie. Les arthralgies sont passagères et atteignent les mains et les pieds en plus des articulations principales :
il y a souvent une discordance entre les douleurs et la pauvreté des signes objectifs de l'inflammation (rougeur, chaleur, douleurs à la pression et épanchements synoviaux).
La distribution et l'allure clinique évoquent la polyarthrite rhumatoïde. Leur tendance spontanément résolutive souvent sans séquelles majeures et sans ankylose avec caractère migrateur évoque le rhumatisme articulaire aigu. La nécrose aseptique de la tête fémorale est possible.
Les nodules sous-cutanés sont rares. Les atteintes des graines tendineuses sont fréquentes.
Signes cutanéo-muqueux :
- Taches érythémato squameuses à la face (pommettes et dos du nez) en ailes de papillon (image d'un masque de loup) [Lupus érythémateux : loup rouge]. Dans la forme aiguë, on observe un érythème et de l’œdème, dans la forme chronique une atrophie et des télangiectasies. L'éruption peut atteindre, dans les cas graves, les autres parties du corps surtout les régions exposées : lobules de l'oreille, triangle antérieur du cou, tronc, coude, genoux, chevilles, mains.
- Autres signes :
Troubles de la pigmentation :taches de vitiligo et zones d'hyperpigmentation.
Alopécie par plages, parfois cheveux courts et cassés sur le devant de la tête.
Ulcérations hémorragiques de la muqueuse buccale et nasale.
Purpura, bulles, urticaires, œdème de Quincke.
Diagnostic différentiel : Lupus discoïde : Il est d'évolution bénigne.Les causes pré-rénales
- Le 13/08/2019
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CAUSES PRÉ-RÉNALES
L'insuffisance rénale aiguë de cause pré-rénale est due à une insuffisance de la perfusion rénale avec ou sans hypovolémie.
Une perfusion rénale insuffisante secondaire à une hypovolémie s'observe au cours d'hémorragie importante, en cas de perte plasmatique importante et en cas de perte en eau et en électrolytes.
Une perfusion rénale insuffisante sans hypovolémie se voie soit dans l'infarctus du myocarde, l'embolie pulmonaire ou le choc qui est à la base même ou qui fait parler de l'insuffisance rénale aiguë.
Si le choc est traité rapidement et avec rigueur, le pronosic est bon.Le massage
- Le 07/07/2019
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LE MASSAGE
Le massage est la manipulation des tissus mous dans un but thérapeutique, hygiénique et sportif.Le massage fait partie intégrante et indispensable de la kinésithérapie, en préparant ou complétant une rééducation. Outre ses effets physiologiques, le massage permet l'établissement d'un climat de confiance entre le patient et le kinésithérapeute, aidant à réaliser un traitement efficient dans une ambiance détendue.
LES EFFETS DU MASSAGE
Le massage permet:
-La circulation de retour
-La modification du métabolisme et l'excitabilité du muscle.
-Le massage calme la douleur en apaisant, modérant et en freinant les réactions excessives de l'organisme.Tous le corps peut être massé, de la racine des cheveux jusqu'aux orteils, sans aucune limitation. Mais il est interdit de masser les zones sexuelles.
Les graisses et l'obésité chez les femmes postménopausées.
- Le 04/07/2019
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VAUT MIEUX LES GRAISSES SUR LES CUISSES QUE SUR LE VENTRE POUR LES FEMMES PLUS AGÉES
Selon une étude, avoir plus des graisses sur les jambes qu'au niveau du ventre protège les femmes postménopausées des maladies cardiaques.Les femmes d'un poids normal présentant le risque élevé d'avc ou maladie cardiaque présentaient un taux plus élevé des graisses abdominales et le taux plus faible de graisse des hanches et des cuisses selon les recherches du Europian Heart Journal.
Les scientifiques ont dit que les femmes "en forme de pomme" devraient essayer de perdre la graisse du ventre et de devenir plus "en forme de poire".
La pratique du sport et le respect des heures de répas a un impact capital pour perdre le poids pour les personnes obèses.La syphilis
- Le 25/06/2019
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LA SYPHILIS
Définition: La syphilis est une maladie sexuellement transmissible causée par le tréponema pallidum dont la période d'incubation est de plus ou moins 3 semaines.
Une ulcération indolore, le chancre syphilitique, à bord induré. Il se localise au niveau de l'anus, de grandes ou petites lèvres, à la commisure postérieure de la vulve, au niveau des parois vaginales ou au niveau du col utérin.
Il peut aussi se localiser au niveau du capuchon clitoridien ou de méat urétral. Le chancre vulvaire s'accompagne souvent d'une volumineuse adénopathie inguine.
Le diagnostic du chancre syphilitique repose sur la mise évidence des tréponèmes au fond noir., tests sérologiques, tests immunologiques.
Traitement:
- Préventif: éviter la multiplicité des partenaires.
- Curatif: administrer les ATBC: Pénicilline 1 à 2 millions d'UI/jr//10-15jrs ou céphalospone,
- Soigner les partenaires et les ulcérations.Puériculture_chapitre 1
- Le 15/05/2019
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LA PERIODE PRÉNATALE
La puériculture prénatale
S'occupe de l'enfant durant sa formation dans le sein maternel.
La puériculture prénatale comprend toute une série des mesures, des conseils, des prescriptions destinés à lui assurer les meilleures conditions de développement possible. Tout se fait indirectement par l'intermédiaire de la mère. Voilà pourquoi toute mauvaise influence sur la santé de la mère peut entraîner des répercussions néfastes sur le foetus
Même si la période prénatale est plus du domaine de l' obstétrique , elle est partagée avec la pédiatrie , car la vie commence dès la conception, à partir de la fécondation.
En effet, l'œuf résultant de la fécondation est le futur enfant qui viendra au monde 9 mois plus tard.La fécondation c'est la fusion entre le spermatozoïde et l'ovule avec formation de l'œuf appelé zygote
La fécondation a lieu au niveau du ¿ externe de la trompe de Fallope.
À partir du lieu de fécondation, l'œuf migre vers la cavité utérine qu'il atteint après quatre jours.
Là il reste libre pendant deux jours sans se fixer à la paroi interne de l' utérus puis il pénètre dans la muqueuse utérine grâce au Trophoblaste. Il constitue alors son développement dans l'utérus jusqu'à neufs mois.On va parlé d'un avortement , quand l'œuf fécondé est expulsé avant 24 ou 28 semaines d'aménorrhée.
C'est l'expulsion du produit de conception avant sa viabilité en milieu extra utérin.La viabilité du produit de conception dépend du milieu.
Avant 24 à 28 semaines d'aménorrhée, la viabilité est faible dans le pays en voies de développement.
L'avortement peut-être spontané (sans intervention humaine) ou provoqué (par une intervention humaine). Dans ce dernier cas on parle d'avortement criminel ; en RDC.
L'avortement est précoce, lorsqu'il survient pendant les 3 premiers mois de la grossesse.
Il est tardif, lorsqu'il survient entre 3 mois et 28 semaines d'aménorrhée.L'interruption volontaire de la grossesse (IVG) ou avortement criminel est un crime punissable en RDC.
Mais actuellement dans le monde, certaines femmes réclament l'avortement comme un droit dont elles doivent disposer. Cela est un problème éthique qui interpelle la conscience de chacune.L'avortement est dit eugénique quand la grossesse est interrompue pour éviter la naissance d'un enfant avec malformation.
Cela pose également un problème éthique.L'accouchement c'est l'ensemble des phénomènes physiologiques et mécaniques conduisant à la sortie du fœtus et de ses annexes hors des voies génitales maternelles.
L'accouchement est à terme lorsqu'il a lieu entre 37 et 42 semaines d'aménorrhée.
L'accouchement prématuré est celui qui a lieu entre 28 et 37 semaines d'aménorrhée.
Il est post mature, lorsqu'il a lieu après 42 semaines d'aménorrhée.Cours de puériculture_introduction
- Le 15/05/2019
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COURS DE PUÉRICULTURE
OBJECTIFS DU COURS
À l'issue du cours, le future infirmier va être capable de :
√ Surveiller le développement intra utérin de l'enfant,
√ Administrer les soins infirmiers à un nouveau-né normal,
√ Surveiller le développement staturo-pondérale et psychomoteur de l'enfant,
√ Assurer l'hygiène alimentaire de l'enfant,
√ Assurer les mesures préventives susceptibles de protéger l'enfant contre les maladies évitables par la vaccination.PLAN DU COURS
Chapitre 1. La période prénatale
Chapitre 2. La période néonatale
Chapitre 3. Le nourrisson et l'enfance
Chapitre 4. La vaccination
Chapitre 5. La Puberté.INTRODUCTION
Définition : Puériculture vient du mot latin Puer qui veut dire enfant. culture élever.
La puériculture c'est l'ensemble des mesures qu'on met en oeuvre pour assurer à l'enfant un développement physique et psychique normal en vue d'obtenir le plein épanouissement de l'enfant.
Le terme développement désigne l'ensemble des phénomènes qui participent à la transformation progressive de l'être humain depuis la conception jusqu'à l'âge adulte.
Le développement physique de l'enfant commence au moment de la première division de l'œuf fécondé et se termine lorsque l'homme a atteint sa forme définitive et devient capable de se reproduire. Il met en jeux deux processus distincts à savoir:
-La croissance, et
-La maturation.
Le développement physique résulte d'un processus de croissance et d'un processus de maturation.La croissance est un processus quantitatif qui se traduit par la modification des valeurs et des dimensions corporelles. Au niveau cellulaire, la croissance correspond à l'augmentation du nombre des cellules et à l'augmentation du volume cellulaire.
La croissance somatique est donc l'augmentation en taille, en poids, en surface, ou en volume des différentes parties du corps et de tous les organes qui le composent.La maturation est un processus qualitative qui se traduit par des modifications de la structure, de composition et de fonctionnement des cellules, des tissus, des organes ou du corps dans son ensemble. La maturation représente donc un perfectionnement des structures et des fonctions dans l'évolution vers l'âge adulte.
C'est un phénomène également continu dont la vitesse se modifie facilement. Cette vitesse varie d'un enfant à un autre.
Pour apprécier et mesurer le développement somatique de l'enfant, on fait appel à des indicateurs de croissance et de maturation. Ces indicateurs sont:
Que faut-il faire pour être normal ?
Pour être normal, le développement physique de l'enfant doit répondre à un certain nombre d'exigences.
√ Il doit se situer autour d'une valeur moyenne entre les limites de distribution qui englobe 95℅ de la population de référence.
√ Il doit avoir un rythme, une évolution ou une vitesse se situant autour de la moyenne.
√ Il doit être harmonieux.
Facteurs qui modifient le développement de l'enfant
Facteurs génétiques
Ces facteurs ont de l'influence sur la croissance.
Facteurs liés au milieu
La nutrition, la saison, le climat, l'altitude, l'accélération de la croissance, etc.
Facteurs hormonaux
Au moins trois hormones interviennent dans la croissance de l'enfant:
L'hormone thyroïdienne
Elle agit sur la croissance dès la naissance. C'est une hormone qui a pour rôle d'intervenir dans la maturation du cerveau durant les huit premières années de la vie.
L'hormone hypophysaire
Elle joue un rôle important à partir de trois ou quatre ans. C'est une hormone qui agit sur la croissance et sur le squelette en favorisant le développement de l'os.
L'hormone hypophysaire stimule la synthèse des protéines dans le cartilage de conjugaison. Elle stimule aussi la sécrétion par le foie de la stomatomedine, l'hormone qui augmente la multiplication des cellules de l'os. Ces cellules utilisent les protéines fabriqués pour fabriquer pour former des tissus osseux.
Les androgènes Ils interviennent au moment de la puberté dans la croissance du squelette.Ostéoporose
- Le 13/05/2019
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OSTÉOPOROSE
L' ostéoporose est caractérisée par une fragilité excessive du squelette , due à une diminution de la masse osseuse et à l'altération de la micro-architecture osseuse.
La solidité de l'os résulte en effet d'un équilibre subtil entre deux types de cellules osseuses : les ostéoblastes, qui solidifient l'os, et les ostéoclastes (responsables de la résorption osseuse), qui les fragilisent. Une activité dominante des ostéoclastes conduit donc à l'ostéoporose qui peut résulter soit d'un capital osseux insuffisant en fin de la croissance, soit d'une perte osseuse excessive lors de la vieillesse ou de certaines affections. Des facteurs génétiques , nutritionnels et environnementaux déterminent l'acquisition du capital osseux pendant la croissance, puis la perte osseuse. C'est une maladie fréquente chez les femmes après la ménopause , la masse osseuse diminuant avec l'âge et avec la carence en hormones féminines (œstrogènes).
Elle touche moins souvent les hommes que les femmes, mais prend alors des formes plus graves. Exceptionnellement les enfants peuvent en être victimes.Médicament
- Le 13/05/2019
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MÉDICAMENT
Le terme médicament désigne toute substance présentée comme ayant des propriétés curatives ou préventives,pouvant être administré pour établir un diagnostic médical, ou pouvant être utilisée pour corriger une fonction physiologique chez l'homme ou chez l'animal.
Exemple : Les ATBCs sont des produits curatifs,
Les vaccins sont des produits préventifs,
Les analgésiques sont des produits palliatifs,
Les agents de contraste sont des produits de diagnostic,
Les contraceptifs sont des produits modificateurs.Disproportion foetopelvienne
- Le 13/05/2019
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DISPROPORTION FOETO PELVIENNE
La disproportion fœto-pelvienne , appelée aussi dilemme obstétrical , est une anomalie compliquant le travail obstétrical. Cette dystocie correspond à une incompatibilité entre les dimensions du fœtus , plus précisément entre les diamètres céphaliques et les dimensions du bassin osseux maternel, explorées par la radiopelvimétrie.
Celle-ci peut survenir chez différentes espèces. Elle se résout, chez l'humain, par la réalisation d'une césarienne avant le travail (prévention) ou pendant le travail.GATPA
- Le 12/05/2019
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LA GESTION ACTIVE DE LA TROISIÈME PÉRIODE D'ACCOUCHEMENT / GATPA
C'est l'ensemble des mesures qu'on utilise pour accélérer la délivrance placentaire en augmentant les contractions utérines dans le but de prévenir l'hémorragie du postpartum
En évitant l'atonie utérine.Les trois composantes de la GATPA sont:
√ L'administration d'un médicament utérotonique pour contracter l' utérus après s'être rassurer qu'il n'y a pas d'autres fœtus dans l'utérus
√ L'application d'une traction contrôlée sur le cordon du nouveau-né tout en faisant une contre-pression sur l'utérus à travers l'abdomen de l'accouchée
√ L'application d'un massage sur le fond utérin à travers l'abdomen de l'accouchée juste après expulsion du placenta pour aider l'utérus à se contracter afin d'arrêter de saigner.Médecine Interne
- Le 11/05/2019
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MÉDECINE INTERNE/MI
Spécialité médicale qui s'interesse au diagnostic et à la prise en charge globale des maladies de l'adulte avec une prédilection pour les maladies systémiques et les maladies auto-immunes en général.
Un interniste c'est un médecin qui pratique la médecine interne.Foetus
- Le 11/05/2019
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FŒTUS
Étape dans le développement prénatal située entre l'embryogenèse et la naissance.Obstétrique
- Le 11/05/2019
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OBSTÉTRIQUE
Spécialité médico-chirurgicale qui a pour objet l'étude et la prise en charge de la grossesse et de l'accouchement.Pédiatrie
- Le 11/05/2019
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PÉDIATRIE
Branche spécialisée de la médecine qui étudie le développement psycho-moteur et physiologique normal de l'enfant, ainsi que toute pathologie qui a trait à des maladies infantiles de la naissance à l'âge adulte.BFOP
- Le 10/05/2019
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BESOINS FONDAMENTAUX PERTURBÉS
Un besoin fondamental perturbé c'est un poussé interne qui tend vers l'extérieur afin d'être satisfait.
par ex: Les 5 besoins fondamentaux d'Abraham Maslow sont:
- Besoins physiologiques
- Besoins de sécurité
- Besoins d'être connu
- Besoins d'auto-développement
- Besoins environnementaux
Les critères physiologiques et physiques normaux d'un bébé à la naissance
- Le 25/04/2019
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LES CARACTÈRES PHYSIOLOGIQUES ET PHYSIQUES NORMAUX D'UN NOUVEAU-NÉ.
Les critères physiques
➡ Les mensurations normales d'un nouveau-né sont :
- Poids: 2500 à 3000 Grammes
-Taille: 50 cm
- Périmètre crânien: 34 à 35 cm - Périmètre thoraciqubr: 34 cm
La peau
Elle est mince, rose voire rouge, fragile, douce, légèrement cyanosée si hypothermie ou jaune si présence d'ictère.
La peau du nouveau-né présente des caractéristiques propres à savoir :
▶ Le lanugo : duvet sur le dos et les tempes.
▶ Le vernix caséosa : enduit blanc sébacé surtout au niveau des plis formant une couche protectrice de la peau du nouveau- né.
Les points miliaires : taches blanches au niveau du nez et du menton.
▶ La desquamation : de la peau surtout au niveau des plis ▶ La tâche mongolique : tâche gris ardoise au niveau des fesses et du bas du dos
▶ Les angiomes plans : petites tâches rosées en triangle sur les paupières, nuque et front.
➡ Le crâne
Il est gros et disproportionné par rapport au reste du corps.
Apparaissent les fontanelles qui sont des espaces non ossifiés situé au niveau des sutures du crâne non soudée.
Il y a deux fontanelles
La fontanelle antérieure qui est un losange. Elle située entre l'os frontal et les 2 pariétaux. C'est la plus grande fontanelle.
Ainsi que la fontanelle postérieure ou petite qui est un triangle entre l'os occipital et les 2 pariétaux. Il peut y avoir aussi : une bosse séro-sanguine: c'est un épanchement sanguin sous cutané au niveau de la présentation un céphalhématome: hématome sous-périosté qui apparaît dans les heures qui suivent la naissance et qui se résorbe en quelques semaines.
➡ Le thorax
Il y a un écoulement blanchâtre au niveau des glandes mammaires, s'il y a un gonflement de celles-ci craindre une mammite
➡ Le dos
Le rachis est pour le moment rectiligne.
➡ L'abdomen
Celui-ci est volumineux et mobile à la respiration.
Le cordon ombilical a un aspect blanchâtre et peut en cas de besoin servir de voie d'abord.
La région génito-anale
Anus : perméable (à vérifier)
➡ Organes génitaux: les testicules se présentent dans les bourses (si elles ne sont pas descendues, c'est une ectopie), si le prépuce est trop serré , c'est un phymosis.
➡ Les membres
Ils sont généralement en flexion et avec une gesticulation spontanée.(toujours faire une recherche de luxation congénitale de la hanche) physiologique.
Le système respiratoire
La respiration in utéro est assurée par le placenta et les poumons qui sont en atélectasie.
Lors de la naissance les poumons se remplissent d'air, il y a une baisse du taux d'oxygène et une hausse du taux de CO2, la respiration est diaphragmatique, le bébé respire par le nez.
Il y a des pauses normales.
Son rythme est de 40 à 50 mouvements par minutes.
Le système cardio-vasculaires
Avant la naissance la circulation est très différente, le sang circule de la veine ombilicale à l'oreillette cardiaque droite puis à l'oreillette gauche par le trou de Botal, le sang non oxygéné retourne dans le placenta par les artères ombilicales.
A la naissance, l'oxygénation des poumons va entrainer une différence de pression au niveau des vaisseaux et permettre la mise en place du nouveau circuit sanguin:
Càd: L'arrêt de la circulation des veines et artères ombilicales oblitération du canal artériel et de la fermeture du trou de Botal.
La fréquence cardiaque est de 120 à 140 battements par minute.
Le sang
Le nouveau-né a un taux très élevé de globules rouges et d'hémoglobine ce qui va entraîner de part son immaturité hépatique un ictère dans les premières 48 H et cela pendant 4 à 5 jours sans aucune gravité pour l'enfant.
Le système digestif
Le nouveau-né a un œsophage court, ce qui provoque des régurgitation.
Au niveau intestinal, il élimine le méconium (verdâtre et collant) formé durant la vie fœtale dans les premières 24-48 heures.
Le système urinaire
Les urines sont très claires à cause de l'immaturité des reins.
Le système nerveux
Immature
Réflexes archaïques ( succion, marche automatique, agrippement, de Moro = Càd: le bébé étend les bras et les referme doucement quand il a peur, des points cardinaux = tourne la tête quand on le touche sur le côté)
Tonus (hypotonie axiale, hypertonie des membres)
La régulation thermique Immaturité de la régulation, difficulté à la maintenir, il y a donc un risque d'hypothermie constant).
Soins à la naissance
Désobstruction rhino-pharyngée: le cri doit être violent, l'enfant doit rosir. On effectue une désobstruction bucco-pharyngée par aspiration douce pour évacuer les secrétions dans l'arrière gorge.
La cotation d'Apgar : C'est un score qu'on trouve en évaluant les fonctions vitales d'un nouveau-née dans les minutes qui suivent la naissance en appréciant 5 critères cliniques côtés de 0 à 2. Il est mesuré évalué à la 1ere, à la 5ème, et à la 10ème minute de vie. Le score doit être supérieur ou égal à 7.
Si l'apgar est inférieur à 3, il faut considérer que l'on est face à un état de mort apparente et débuter les manœuvres de réanimation.
→ Critère
•Cotation
0
1
2
•Fréquence cardiaque
< 80 battements par minute
80 à 100 par minute
> 100 par minute
•Respiration
0
Cri faible
Cri vigoureux
•Tonus
0
•Extrémités
Normal
•Réactivité
0
•Grimace
Vive
•Coloration
Blanche, imparfaite ou rose Aspiration gastrique (avec la même sonde que pour la désobstruction) pour dépister les atrésies de l'œsophage ou test à la seringue ,envoyer de l'air dans l'estomac (5 cc ) et voir si les voies sont perméable en fonction du bruit. Bain rapide pour enlever le sang. Régulation thermique : les examens se font sous lampe chauffante pour éviter les déperditions thermiques. Habiller rapidement après le bain (prévoir chemise, brassières, bonnet) pour éviter tout refroidissement. Soins des yeux : les désinfecter avec un collyre antibiotique car les yeux ont été en contact avec les parties génitales de la mère et il faut absolument éviter l'ophtalmie purulente à gonocoques) .
Les mensurations
Poids = 3,250kg
Taille = 50 cm
PC = 35 cm
TA = 74/47 mmHg
Pouls = 120 à 140 battements par minute.
Alimentation dès la première heure dans la salle de travail si la mère désire allaiter.
Observation de tout le corps : extrémités bleutées, vernis caséosa, millium, lanugo, taches mongoliques.Morphologie générale, sexe de l'enfant, fontanelle antérieure bien visible, fente labio-palatine, luxation de la hanche.
À la Coupure du cordon
Il doit être en principe être blanc et gélatineux.
Clamper à 1 ou 2 cm de l'abdomen.
Désinfecter la tranche de section, mettre une compresse stérile dessus ; il y a 2 artères et une veine.
Un prélèvement doit être effectué sur le cordon pour dépister une anomalie.
Le cordon tombe vers le 7ème - 10ème jour.
On peut donner un bain même avant. Vérification des choanes:
Si la sonde ne passe pas = anormal Vérification de l'anus Introduire un thermomètre pour vérifier la perméabilité Identification de l'enfant Devant la mère et ne doit jamais être enlevé Température Dans les 5 premier jours Appréciation des différents appareils, maturité et adaptation. Dépistage des maladies curables en urgence (phénylcétonurie, hypothyroïdie, mucoviscidose) Le test de Guthrie permet le dépistage de la phénylcétonurie, hypothyroïdie, mucoviscidose : Se fait au 3 ème jour, quand l'enfant a mangé ; prise de sang au talon, mettre une goutte de sang dans les 6 cercles de la carte. Déclaration de naissance à faire dans les trois jours. maturité neurologique hépatique rénale et urinaire digestive. Surveillance de l'enfant à la maternité Normal Risque ➡ Température instable 1er surveillance toutes les 4 heures.
hypothermie (incubateur) Poids baisse du poids physiologique de -1/10, retrouve son poids de naissance au 8ème jour
ensuite prise de 20 à 25 g par jour baisse de poids anormal (déshydratation, courbe qui ne remonte pas). ➡ Alimentation
précoce contre l'hypoglycémie, 6 à 7 tétées par 24 heures
pas de succion, refus de boire, vomissement, régurgitations Respiration régulière, sans bruit, enfant rosé respiration bruyante, dyspnée, essoufflements pendant les biberons ➡ Selles
méconium dans les premières 24-48H - au sein ; selles jaune, granuleuse à chaque tété.
- au biberon ; selles jaune clair, molle, liquide , constipation possible retard du méconium, diarrhée constipation ➡ Urines
signaler la première: incolore enfant mouillé à chaque change retard de la miction ou pas mouillé au change L'allaitement
À l'accouchement il y a chute des taux de progestérone et d'œstrogène et libération massive de prolactine suite à la stimulation des cellules des acini.
L'autre stimulation de la lactation est la succion du téton par le bébé.
➡ L'ocytocine
( hormone responsable de la contraction de l'utérus, provoque la contraction des cellules musculaires lisses, la contraction des acini et l'évacuation du lait maternel
Les bébé provoque la fabrication du lait en tétant : au début passent de l'eau et des sels minéraux, au milieu de la tété des protéines, à la fin les lipides sont 4 fois plus concentrés (sentiment de satiété). La digestion du lait maternel se fait en 1h30
(plus si c'est un autre lait) ; ce lait préserve l'équilibre de la flore intestinale de l'enfant et ne provoque pas d'allergie, il est stérile et gratuit.
Les premières tétés
La montée de lait ne vient qu'en 5 ou 6 jours.Le bégaiement
- Le 16/04/2019
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LE BÉGAIEMENT
Définition
Le bégaiement est un trouble de la parole relativement fréquent, qui se manifeste sous différentes formes, et qui peut être traité par l'orthophonie, à l'aide d'exercices de rééducation spécifiques.
Le bégaiement est un défaut d'élocution caractérisé par une difficulté à prononcer ou à enchaîner certaines syllabes, sans que les organes de la phonation ne soient atteints. Le bégaiement empêche donc la parole d'être fluente (vitesse normale de la parole, qui est en principe de l'ordre de 90 mots par minute). Ce défaut d'élocution est un trouble de la communication. En effet, il ne se manifeste en général que lorsque la personne doit parler devant un public. Seul ou se sentant seul, le bègue ne bégaie pas (même chose s'il s'adresse à un bébé ou à un animal). De même, le bégaiement disparaît si la personne murmure, chante ou imite un accent. Le bégaiement reste encore méconnu des spécialistes, néanmoins quelques généralités ont pu être dégagées. Il se manifeste - Entre 2 et 4 ans ; - À l'âge adulte suite à un traumatisme. . Causes • Hérédité. • Défaillance du système nerveux. • Manque de confiance en soi. • Attitude de la mère. • Conséquence d'un choc physique ou émotionnel. . Factures aggravent • Facteurs psychologiques (peur, gène...). • Appréhension de prononcer certains mots. • La peur de bégayer en soi. Le bégaiement touche 1 % de la population française, soit environ 650 000 personnes (17 % de filles, 36 % de garçons, sachant que le garçon a plus de risque de bégayer si sa mère présente ce défaut). Statistiquement, 25 % des enfants atteints restent bègues à l'âge adulte. . Symptômes Le bégaiement se manifeste à deux niveaux : • Au niveau du langage : prolongation de sons ou répétition de mots alibis comme : « euh... », « c'est-à-dire », « en tous cas », « etc. ». • Au niveau du visage : •crispation des muscles du visage, des extrémités ou du corps tout entier ; • Grimaces ; •Respiration irrégulière, voire modifiée, et timbre de voix changeant. . Types 1- Tonique: • Impossibilité d'émettre certaines syllabes (la première d'un mot en général). • Forte tension musculaire des organes phonateurs (cavités buccale et nasale, lèvres et pharynx). • Expulsion intempestive d'air pour finir le mot commencé. Exemple : p-----papa. 2- Clonique: Répétition en chaîne d'une même syllabe ou d'un même son. Exemple : p/p/p/p/papa 3- Toniclonique: Succession de blocages et de répétitions incontrôlables. 4- Par inhibition: La personne s'immobilise physiquement et temporairement. Elle ne peut parler normalement qu'après cette « phase ». . Traitement Malheureusement ni les médicaments ni la chirurgie ne permettent de soigner le bégaiement. Plusieurs exercices, basés par exemple sur la respiration, l'élocution, la prise de parole, etc… permettront ainsi, séance après séance, de faire diminuer le bégaiement. Si besoin, les séances chez l'orthophoniste peuvent être complétées par des psychothérapies tel que les thérapies cognitivo-compo rtementales, qui donnent également de bons résultats. Les activités qui font disparaitre temporairement le bégaiement comme le théâtre, le chant ou encore la lecture à voix haute sont également à privilégier. Il est en effet intéressant de noter que la plupart du temps, une personne qui bégaie le fait rarement lorsqu'elle chante, murmure, lit, etc…
Chapitre 3. Le Sang
- Le 13/04/2019
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LE SANG
Définition :
Le sang est un tissu visqueux de couleur rouge, circulant dans l'appareil cardiovasculaire et constitué des différentes cellules en suspension dans un liquide jaune et clair appelé plasma.Ces cellules sont appelées Les éléments figurés du sang
→ Les globules rouges
→ Les globules blancs
→ Les plaquettes sanguines.
Les Globules rouges.Le globule rouge est une cellule sanguine qui permet le transport de l'oxygène.
Le globule rouge prend aussi les noms d'érythrocyte (erythros = rouge) et d'hématies.
Structure du globule rouge
Un globule rouge est une cellule discoïde biconcave dépourvue de noyau, de mitochondries et de ribosomes, et contenant une grande quantité d'hémoglobine qui lui donne sa coloration.
Les globules rouges fixent l'oxygène dans les tissus grâce au fer contenu dans l'hémoglobine, leur pigment rouge.
Il y a 5 millions d'érythrocytes par microlitre (un millième de millilitre) de sang. Ils sont synthétisés, comme toutes les cellules sanguines, au niveau de la moelle osseuse par maturation des cellules hématopoïétiques. On parle alors d'érythropoïèse, un mécanisme qui a lieu en permanence pour renouveler le stock de globules rouges à raison de 1 % par jour. Fonction du globule rouge Les érythrocytes transportent le dioxygène (O 2) des poumons à toutes les cellules de l'organisme et une partie du dioxyde de carbone (CO2) des cellules aux poumons. Le glucose est la seule source d'énergie des érythrocytes. Les globules rouges sont responsables des groupes sanguins (système ABO et rhésus) car ils en portent les antigènes en surface des cellules.LES GLOBULES BLANCS
Ce sont les cellules sanguines qui assurent l'immunité de l'organisme.
Rôle des Globules Blancs
La Production d'anticorps.
→ La Production de protéine.
→ S'attaquer aux parasites de l'organisme et les détruire.
→ Augmenter la perméabilité des capillaires sanguins.
→ Empêcher la coagulation dans les vaisseaux sanguins
→ Activer la réaction inflammatoire.
→ Déclenchement de réaction allergique.
→ Destruction des cellules infectées ou mortes.Les différents types de Globules Blancs
Les Granulocytes : Les granulocytes représentent 70% des leucocytes.
Les granulocytes sont les leucocytes les plus présents dans l'organisme. On distingue trois types de granulocytes, les neutrophiles, les basophiles et les éosinophiles.
Les Basophiles : Les basophilessont les plus rares (0.3%) des granulocytes.
Dans ses cellules sont stockées de nombreuses molécules chimiques, et en particulier histamine, sérotonine et héparine. L'histamine et l'héparine servent à empêcher la coagulation dans les vaisseaux sanguins, mais aussi à augmenter la perméabilité des capillaires, ouvrant ainsi la voie à la diapédèse. Les Eosinophiles : Les éosinophiles représentent 0.7% des granulocytes. Ses cellules ont pour rôle de s'attaquer aux parasites de l'organisme, sans les phagocyter : ils se fixent dessus, déversent leurs granules qui contiennent des enzymes destinées à les détruire. Les Neutrophiles : Les neutrophiles représentent 99% des granulocytes. Ses cellules ont un rôle primordial de phagocytose lorsqu'ils rencontrent une cellule étrangère ou infectée. La phagocytose se déroule juste après la stimulation du neutrophile par un antigène porté par la cellule cible avec l'émission de pseudopodes qui vont entourer la cellule cible, et finir par l'inclure dans le corps cellulaire du neutrophile. Là, desvacuoles contenues dans le neutrophile fusionnent avec la vacuole de phagocytose : leur contenu détruit la cellule cible par un mécanisme toxique. Ce processus entraîne la mort du neutrophile, car elle épuise toutes ses réserves en glucose. La phagocytose est favorisée par la mobilité de ces cellules : elles sont capables de se déplacer dans le sang puis les tissus vers les foyers d'infection, où elles sont attirées par chimiotactisme. Les Lymphocytes : Les lymphocytes représentent 25% des leucocytes . Les lymphocytes sont des leucocytes qui ont un rôle majeur dans le système immunitaire. En termes de structure et de fonction, on distingue deux lignées lymphocytaires différentes : les lymphocytes B et T. Les Lymphocytes B : Les lymphocytes B également appelés bursocytes. "B" vient de "Bone marrow" qui signifie "moëlle osseuse" en anglais qui désigne l'organe ou les lymphocytes B achèvent leur maturation.Ces globules blancs ont pour rôle de fabriquer des protéines de la famille des immunoglobulines appelées anticorps : ils sont donc responsables de l'immunité humorale. Pour être actifs, d'autres globules blancs tels que les macrophages, doivent leur présenter des fragmentsd'antigène, afin qu'ils se transforment en plasmocytes. Les plasmocytes possèdent bien plus de vésicules de Golgi, qui permettent de fabriquer des anticorps en masse (jusqu'à 5000 anti-corps par seconde), afin de neutraliser efficacement les antigènes. Les plasmocytes sont donc des lymphocytes B activés et capables de produire des anticorps dirigés contre l'antigène activateur. Il existe deux types de cellule B : Les plasmocytes et les cellules B à mémoire. Les Lymphocytes T : Les lymphocytes T également appelés thymocytes ou cellules T, ce sont une catégorie de lymphocytes qui jouent un grand rôle dans la réponse immunitaire. "T" est l'abréviation de thymus. Elles sont responsables de l'immunité cellulaire : les cellules (bactéries, cellules cancéreuses) reconnues comme étrangères (c'est-à-dire autres que celles que les cellules T ont appris à tolérer lors de leur maturation) sont détruites par un mécanisme complexe. Il existe différents types de cellule T : les Lymphocytes Tueur (CD8+), les Lymphocytes Sécréteurs (CD4), les suppresseurs T et les régulateurs T. Les Monocytes : Les monocytes représentent 5% des leucocytes. Les monocytes sont de grosses cellules du système immunitaire (150 à 200 micromètres). Leur rôle est de phagocyter les corps étrangers et de présenter des morceaux de ces corps étrangers sur leurs membranes. Maladies liées aux Globules Blancs Leucémie Maladie connue sous le nom de cancer du sang. Elle se caractérise par un accroissement considérable du nombre des globules blancs et par l'apparition de cellules anormales. Leucémies Aiguës : Les leucémies aiguës sont diagnostiquées lorsque l'organisme contient plus de 50% de blastes, c'est à dire de cellules jeunes et immatures. Ces leucémies étaient dites "aiguës" car en l'absence de traitement, la mort survient en quelques semaines. Actuellement, grâce aux chimiothérapies, on obtient des rémissions longues et des guérisons. Leucémies Chroniques : Dans ces leucémies chroniques, le nombre de cellules blastiques retrouvées dans la ponction de moelle est inférieur à 50%. La terminologie "chronique" traduit le fait qu'en général ces maladies se prolongent plus que les leucémies aiguës, mais ce n'est pas une règle absolue. Cette leucémie peut toucher tout les types de leucocytes : - Pour les granulocytes, c'est une leucémie myéloïde chronique. - Pour les lymphocytes, c'est une leucémie lymphoïde chronique. - Pour les monocytes, c'est une leucémie myélomonocytaire. Lymphomes : Tumeurs cancéreuses des glanglions du système lymphathique. Myélomes : Cette maladie est plus connue sous le nom de Maladie de Kahler qui est le cancer hématologique de la moëlle osseuse. La maladie de Waldenström : La maladie de Waldenström est une affection hématologique, caractérisée par la prolifération d'un lymphocyte B entraînant un taux anormal de lymphocytes B dans le corps. Le Syndrome de Shwachman-Diamond : Ce syndrôme entraîne une production anormale des globules blancs ou à une production basse de celui-ci, ce qui a pour conséquence que le corps est moins bien défendu contre les infections et autres virus. La maladie de Wegener : Cette maladie se caractérise par des inflammations des parois des petites artères. Les inflammations des vaisseaux entraînent une nécrose des tissus des organes. De plus, on observe des accumulations caractéristiques de cellules inflammatoires (granulomes), en l'occurrence dans le nez et les poumons. Mais les reins sont également souvent touchés, de même que la peau, les yeux, les articulations, le système nerveux central et périphérique et le tube digestif. Vus les dommages subis par l'organe atteint, cette maladie peut être grave et rendre une immunosuppression de longue durée nécessaire.Chapitre 2: Physiologie du milieu intérieur
- Le 13/04/2019
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1.LE MILIEU INTÉRIEUR
Définition
Claude Bernard définit le milieu intérieur comme celui dans lequel vivent les cellules.
L'être vivant a besoin d'échange avec le milieu dans lequel il vit. Mais il doit maintenir un état d'équilibre entre les propriétés chimiques et physiques et du volume de son milieu intérieur. On parle donc de l'homéostasie, le maintien de la stabilité relative du milieu interne quelque soit l'environnement dans lequel l'homme se trouve.
Cet équilibre est nul selon les entrées et les sorties.
¶ Les entrées sont assurées par l'apport de l'oxygène. Ces entrées sont : les eaux de boissons 1000ml par jour, l'eau des aliments 1000ml par jour, ainsi que l'apport endogène assuré par le métabolisme cellulaire 300ml par jour. Ce qui donne un total de 2300ml par jour.
¶ Les sorties sont assurées par : l'élimination urinaire 1400ml par jour, l'élimination fécale 100ml par jour, les pertes insensibles notamment l'évaporation cutanée 800ml par jour. Ce qui donne également un total de 2300ml par jour.
Dans les conditions normales
Les entrées équilibrent les sorties. Ce qui donne un bilan nul.
→ Quand les entrées sont > aux sorties, la balance hydrique est excédentaire et par conséquent le bilan est positif avec comme conséquence hyper hydratation et apparition des œdèmes.
→ Quand les entrées sont < aux sorties, le bilan est négatif avec comme conséquence la déshydratation.
2. LES DIFFÉRENTS COMPARTIMENTS LIQUIDIENS
Pourquoi l'eau est le compartiment le plus important de l'organisme?
La réponse est simple. Parce que l'eau représente chez l'homme environ le ⅔ du poids corporel. Ce qui correspond à 50 ou 70% du poids du corps.
Ce capital hydrique varie suivant l'âge et l'abondance des tissus adipeux:
Θ Plus important chez le nouveau-né et le nourrisson que chez l'adulte et le vieillard.
Suivant le sexe :
Θ La teneur en eau est moins importante chez la femme à cause des tissus adipeux où elle est égale à la moitié du poids du corps.
La teneur en eau varie également d'un adulte à un autre selon la masse graisseuse car la graisse contient très peu d'eau.
Le contenu en eau des différents tissus de l'organisme est le suivant
L'eau de l'orgasme est repartie en deux compartiments liquidiens à savoir
→ Le compartiment intracellulaire représente 40% du poids corporel et le compartiment extracellulaire représente 20% chez un adulte normal.
pour dire que la teneur en eau chez un adulte normal est aux environs de 60%.
→ Chez les enfants par contre le compartiment extracellulaire est plus important que le compartiment intracellulaire, 20 à 25% pour le compartiment intracellulaire et 35 à 45% pour le compartiment extracellulaire. C'est pourquoi les enfants perdent beaucoup de liquide plus que les adultes lorsqu'il y a une diarrhée. Puisque c'est la partie la plus mobilisable.
II.3 COMPOSITION ÉLECTROLYTIQUE DES COMPARTIMENTS LIQUIDIENS
Pourquoi l'eau de l'organisme n'est pas pur?
Parce qu'elle contient des électrolytes.
L'inégalité de répartition des ions Na+ et K+ entre le compartiment intra et extra cellulaire est due à un mécanisme actif dans la membrane cellulaire, rejetant le Na+ à l'extérieur et maintenant le K+ à l'intérieur de la cellule.
Le mouvement de l'eau entre le plasma et le liquide interstitiel est appelé OSMOSE
Ce mouvement entre l'eau et le plasma et fonction de deux pressions à savoir :
→ La pression hydrostatique, et
→ La pression oncotique.
La pression hydrostatique c'est une pression de forte concentration en eau. Son rôle est de chasser l'eau du secteur vasculaire vers le secteur interstitiel.
La pression oncotique est une pression de forte concentration en protéines. Son rôle est de maintenir l'eau du secteur interstitiel dans les capillaires.Chapitre 1: Physiologie générale
- Le 12/04/2019
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I.1. LES PROPRIÉTÉS DES ÊTRES VIVANTS
Ce sont les caractéristiques des fonctions vitales. Ces propriétés sont:
- Le métabolisme
- L'excitabilité
- Le mouvement
- L'adaptation
- La reproduction
- La vieillesse
- La mort •Le métabolisme: C'est l'ensemble des réactions de synthèse et de dégradation.
•L'excitabilité : C'est la capacité de répondre à un certain changement d'état intérieur ou extérieur. Par exemple: la contraction musculaire entraine l'excitabilité de l'organisme par les frissons.
•L'adaptation : C'est l'ajustement continuel des réactions internes aux réactions externes. Par exemple : l'action de la lactase chez le nouveau-né.
•La croissance : C'est l'augmentation en nombre ou de volume d'une partie du corps grâce à la multiplication des cellules.
•La vieillesse : C'est l'atrophie des organes et la diminution de la taille.
•La mort : C'est la fin de toutes les activités d'un être vivant.
NB: ‡
Lorsque l'anabolisme brime sur le catabolisme, les nombre des cellules nouvelles augmente avec comme conséquence l'obésité.
Tandis que lorsque le catabolisme brime sur l'anabolisme, le nombre des cellules nouvelles diminue avec comme conséquence l'amaigrissement.
Le mouvement de la membrane plasmique se fait de deux façons : le transport actif et passif.
On parle de transport actif lorsque les particules passent dans la membrane plasmique avec dépense de l'énergie.
Le transport passif c'est le passage des particules dans la membrane plasmique sans que la cellule fournisse de l'énergie. Par exemple: La diffusion simple.
Elle est un transport passif et se définit comme le déplacement des particules d'une région de forte concentration à une région de faible concentration.
L'osmose:
Passage à travers une membrane semi perméable d'une solution de faible concentration à une solution de forte concentration de sorte que les concentrations deviennent égales.
I.2. LA THERMORÉGULATION
Beaucoup des êtres vivants comme les poissons, les reptiles ont une température qui varie selon le milieu où ils se trouvent. Ce sont les espèces à sang froid ou Poïkilothermes.
Chez les oiseaux et les mammifères, il existe un mécanisme de contrôle de la température par ajustement de la production ou de la déperdition de la chaleur. Ces êtres vivants sont appelés les espèces à sang chaud ou homéothermes.
La température corporelle est le résultat de l'équilibre entre la production et la déperdition de la chaleur.
Cette température est constante dans les parties profondes de l'organisme et varie au niveau de la périphérie selon les régions et la température ambiante.
Il existe deux principaux mécanismes de régulation de la température corporelle à savoir : la thermogènese ou ensemble de production de la chaleur, et la thermolyse ou ensemble de déperdition de la chaleur.
a. Les facteurs qui contribuent à la production de la chaleur
Par exemple : Après injection de l'adrénaline il y a production de la chaleur.
b. Les facteurs qui contribuent à la déperdition de la chaleur
Nous avons:
•Nous pouvons définir la conduction comme la propagation de proche à proche de point chaud vers le point froid. Par exemple : Les fesses chaudes transmettent la chaleur sur une chaise lorsque la personne qui était assise se déplace vers un autre endroit.
•La radiation c'est la perte de la chaleur sous forme des ondes infrarouges. C'est à dire l'énergie thermique.
•L'évaporation c'est le changement d'état du corps. Par exemple : la sueur modifie la température du corps humain.
On en parlera plus au chapitre suivant.
↓ Partager avec vos amis et connaissances. Telle est notre devise : La science et le partage.Infections urinaires ①
- Le 09/04/2019
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Qu'est ce qu'une infection urinaire ?
L'infection urinaire est une infection bactérienne de l'urètre ou de la vessie.
Elle peut remonter jusqu'au rein et provoquer une pyélonéphrite.
Cette maladie touche essentiellement les femmes.
Cependant, les enfants ainsi que les hommes d'au-delà de 50 ans peuvent aussi en être victime.
Quels sont les symptômes des infections urinaires ?
Les symptômes varient en fonction de l'âge, du sexe, du type et de la gravité de l'infection.
Ils peuvent consister en :
- Des douleurs ou brûlures au moment de l'urination
- Une augmentation de l'envie d'uriner
- Des urines troubles et malodorantes
- Des douleurs du rein
- De la fièvre
- Des frissons
- Des nausées
INFECTION URINAIRE CHEZ L'HOMME
Chez l'homme, il est fréquent qu'on ne retrouve aucune cause à l'infection urinaire. Avant l'age de 50 ans, l'infection est souvent due à un rapport sexuel non protégé .
Chez l'homme plus âgé, la cause la plus fréquente est la présence d'une hypertrophie de la prostate (adénome prostatique) qui comprime l'urètre et engendre une stase de l'urine dans la vessie.
Tous les obstacles à l'écoulement de l'urine sont des facteurs d'infection urinaire : compressions de la voie urinaire, calculs, maladie du col de la vessie, pathologie de la prostate chez l'homme, rétrécissement de l'urètre, etc. Enfin, certains dysfonctionnements neurologiques de la vessie, les infections des organes voisins (appareil gynécologique, anus) et toutes les manoeuvres intra-urétrales (sondes urinaires par exemple) sont des causes plus rares. Pour en savoir plus, lire aussi notre article les causes de cystite.
Les signes de l'infection urinaire Parfois, l'infection urinaire n'entraîne aucun symptôme, en particulier chez les personnes âgées. L'infection urinaire peut se traduire par une fièvre isolée, sans aucun autre trouble, en particulier chez l'enfant ou chez les personnes âgées. Typiquement, l' infection de la vessie ( cystite) se manifeste par des brûlures pendant les mictions et des besoins fréquents d'uriner . Les urines sont parfois troubles, hémorragiques et/ou malodorantes. Il existe souvent une douleur ou une pesanteur dans le petit bassin.
L' infection de l'urètre ( urétrite) se manifeste de la même façon que la cystite. L' infection du rein (pyélonéphrite ) est responsable de signes généraux : fièvre élevée à 39°-40°, frissons, altération de l'état général. S'y associent des douleurs lombaires qui peuvent être bilatérales. Parfois sont également présents les signes de la cystite. L' infection de la prostate ( prostatite) se traduit par des brûlures en urinant, des besoins fréquents et des faibles volumes urinés. Existent également une fièvre élevée, des frissons et parfois des signes grippaux (douleurs musculaires ou articulaires). Il peut exister un écoulement de pus par le méat urétral. L'urine peut être trouble et malodorante. La consultation L'interrogatoire note la présence de troubles mictionnels évocateurs, l'existence d'épisodes antérieurs ou de pathologie(s) associée(s). L'examen recherche avant tout une fièvre (pyélonéphrite, prostatite). Il porte sur les fosses lombaires (douleur à la palpation rénale en cas de pyélonéphrite), le toucher rectal chez l'homme (prostate douloureuse et inflammatoire en cas de prostatite) et l'examen gynécologique chez la femme (brides de l'hymen? Infection?). En cas de prostatite , il faut rechercher un globe (blocage complet de la vessie) par la palpation abdominale. Examens et analyses complémentaires La bandelette urinaire (disponible en pharmacie) oriente le diagnostic en une minute : elle révèle la présence de polynucléaires neutrophiles (globules blancs) et de nitrites. L' examen cytobactériologique des urines ( ECBU ) confirme le diagnostic en identifiant la bactérie dont la sensibilité à plusieurs antibiotiques est testée (antibiogramme). Son résultat dépend des conditions de recueil.
Lorsque l'on craint une septicémie (passage de la bactérie dans le sang), un prélèvement sanguin est également réalisé. Lorsqu'il s'agit d'une pyélonéphrite aiguë, on peut être amené à réaliser un bilan radiologique (radio de l'abdomen, échographie rénale) à la recherche d'une cause favorisante (calcul par exemple).
En cas d'infections urinaires à répétition, un bilan radiologique plus approfondi est nécessaire afin d'éliminer une malformation anatomique favorisante. Evolution de l'infection urinaire L'infection urinaire fait courir de nombreux risques.
Les infections urinaires basses (cystite, urétrite) peuvent, en cas de retard thérapeutique, évoluer vers une infection urinaire haute, c'est-à-dire touchant le rein (pyélonéphrite).
Toute infection urinaire avec fièvre (pyélonéphrite, prostatite) peut se compliquer de septicémie (passage de germes dans la circulation sanguine ), avec un risque de choc septique (défaillance des organes vitaux) qui nécessite une prise en charge en réanimation. L'infection peut provoquer un abcès du rein voire sa destruction.
Ces infections sont d'autant plus graves que le patient est fragile (diabète, déficit immunitaire, âge avancé…).
Le risque ultime est l' insuffisance rénale terminale dont le traitement est l'hémodialyse (rein artificiel) voire la greffe rénale.
La prostatite possède des complications particulières qui sont la rétention aiguë d'urine (blocage complet de la vessie) et la dissémination de l'infection aux testicules (orchite). En cas de grossesse, toute infection urinaire est dangereuse pour la mère mais également pour le foetus. Il y a un risque d' accouchement prématuré.
Traitement des infections urinaires Le traitement de l'infection urinaire repose sur l' antibiothérapie , la majoration des boissons et le traitement des facteurs favorisants. En cas de cystite simple ou d'urétrite (infection urinaire basse isolée non récidivante) : Soit un antiseptique urinaire pendant 10 jours ; Soit un traitement antibiotique court sur 3 jours : antibiotiques de la familles des pénicillines ou des quinolones ; Soit un traitement monodose en prise unique. Cette dose unique est efficace sur la majorité des germes impliqués dans les cystites aiguës. En cas de pyélonéphrite aiguë ou de prostatite aiguë , il est habituel de prescrire des antibiotiques pendant 2 à 3 semaines. L'antibiothérapie doit être adaptée aux résultats de l'antibiogramme. En cas de fièvre importante, d'altération de l'état général ou de complication (septicémie, abcès rénal), une hospitalisation est nécessaire pour surveillance médicale intensive. Une double antibiothérapie est souvent prescrite par voie intraveineuse les 2 ou 3 premiers jours, avant de relayer par des comprimés. Dans le cas d'une pyélonéphrite par obstacle (rein obstrué par un calcul par exemple), une intervention de drainage est indiquée en urgence afin de sauver la vitalité du rein. Celle-ci est réalisée par les voies naturelles le plus souvent. Un ECBU de contrôle pratiqué 2 jours après l'arrêt des antibiotiques vérifie l'efficacité du traitement. En dehors des cas où une intervention de drainage du rein s'impose et où le patient doit rester à jeun, il faut toujours boire abondamment pour assurer un bon lavage de la vessie. Pour en savoir plus, lire aussi notre dossier consacré aux traitements des infections urinaires ou l'article Comment soigner une cystite ? Conseils pratiques et informations diverses Comme de multiples facteurs interviennent pour faciliter la contamination de la vessie, de simples conseils hygiéniques suffisent souvent à faire disparaître les cystites chez la femme en période d'activité sexuelle : Boire plus de 1,5 litres par jour ; Effectuer des mictions complètes en étant détendue ; Pratiquer une toilette vulvaire au savon ; Effectuer une bonne toilette après les selles ;
Lutter contre la constipation ; S'essuyer avec le papier hygiénique en allant d' avant vers l'arrière ; Eviter les toilettes périnéales trop énergiques ; Uriner immédiatement après les rapports sexuels ; Eviter les pantalons serrés et les sous-vêtements en fibres synthétiques qui favorisent la transpiration et la multiplication des germes. En cas d'échec de ces mesures, le médecin peut être amené à proposer un traitement au long cours fait de petites doses d'antibiotiques prises en discontinu.
Les différents traitements des infections urinaires
Traitements pharmacologiques :
- Pour une cystite simple : traitement antibiotique pendant 3 jours
- Infection urinaire plus sévère : traitement antibiotique de 7 à 14 jours
- Infections urinaires récidivantes :
Traitements de plusieurs mois avec de faibles doses d'antibiotiques.
Traitements naturels de l'infection urinaire :
Pour le D-mannose le traitement dépend si c'est une infection urinaire aiguë ou chronique :
Infection urinaire aiguës : 1 cuillère à café dans un verre d'eau, toutes les 2 à 3 heures. On constatera une réduction significative des symptômes dans les 24 heures et la disparition en 48 heures mais il faut continuer le traitement pendant 2 ou 3 jours après disparition des symptômes.
Infection urinaire chroniques : 1 cuillère à café dans un verre d'eau, 3 fois par jour. Pour les huiles essentielles : les huiles essentielles les plus efficaces contre les infections urinaires sont :
- H.E de tea tree - H.E de ravintsara
- H.E de sarriette
- H.E de canelle (également immuno stimulante) mais qui doit être mélangée à de l'huile végétale car dermo- caustique, comme l'H.E d'origan Par voir orale à 1 goutte de 2 H.E sur comprimé neutre (=sucre) ou avec du miel et de l'eau tiède 3 fois par jour pendant 5 à 6 jours puis diminuer les doses. Il existe des mélanges en gélules sur de l'huile végétale ou associées à des probiotiques et pré biotiques. Pour un traitement local, utiliser une lotion d'hygiène intime à base de ces huiles essentielles.
L'huile de pépin de courge : recommandée pour stimuler la fonction urinaire et purifier vessie et intestins (1000 mg 3 à 4 fois par jour, aux repas). Traitement des infections urinaires par homéopathie : Cantharis 7 CH : Pour réduire la douleur se manifestant au niveau inférieur du ventre, la dose de Cantharis Vesicatoria 5CH recommandée est de 3 granules, à prendre toutes les 30 minutes. Mercurius corrosivus 7 CH : En cas d'inflammations vésicales ou rénales accompagnées de violentes douleurs, placer sous la langue 5 granules de Mercurius corrosivus 9 CH, 3 fois par jour Gestes de préventions pour prévenir les infections urinaires
Il est possible de prévenir les infections urinaires de différentes façons : - Boire de l'eau en grande quantité : il est recommandé de boire au moins deux litres d'eau chaque jour sachant qu'il est plus opportun d'en absorber 500 ml à chaque fois et non d'en boire tout au long de la journée afin d'éviter de fatiguer les reins - Ne pas se retenir d'uriner - Uriner après les rapports sexuels - Utiliser un gel sans savon pour l'hygiène intime - Limiter la consommation de sucre - Eviter le thé, le café, les épices, le vin blanc et le champagne - Eviter de porter des pantalons serrés et des sous- vêtements en fibre (strings à bannir en cas de crise) - Consolider la flore intestinale par la prise de probiotiques - Restaurer la flore vaginale : Vider les gélules probiotiques dans une cuillère de yaourt et badigeonner le vagin - La canneberge : consommer de la canneberge peut s'avérer bénéfique en cas d'infection urinaire. Cependant, le juge de canneberge en bouteille est une fausse solution dans la mesure où les fabricants ajoutent beaucoup de sucre (pour masquer le côté amer de la canneberge), or le sucre favorise les infections urinaires. Pour obtenir des effets positifs, il faudrait consommer au moins ½ litre de jus pur chaque jour. Cependant, la canneberge est déconseillée aux personnes prédisposées aux calculs urinaires et peut provoquer des effets intestinaux indésirables. Il est donc plus opportun de se tourner vers des gélules de concentré de canneberge ; le produit Uri-fort est efficace en cas d'infections urinaires. Il peut être complété par de la vitamine A afin de tempérer l'acidité de la Canneberge.
Auteur : Mutamba Ndjibu Maurice,
Étudiant à l'Institut Supérieur des Techniques Médicales de Goma.
En faculté des sciences infirmières.Premier chapitre
- Le 28/03/2019
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1. INTRODUCTION À LA PATHOLOGIE INFANTILE
1.2. Définition : La pédiatrie est une branche de la médecine qui a pour objet l'étude, le diagnostic, le traitement, la prévention des maladies de l'enfant et sa protection. Elle comprend ainsi la puériculture, la pathologie infantile et la protection de l'enfant.
1.3. Les limites de l'enfance.
Beaucoup des gens se posent la question de savoir jusqu'à quel âge l'enfant est pédiatrique. Certains enfants sont pédiatriques jusqu'à 14 ans, d'autres à 18 ans. Mais, l'obligation de recevoir les patients d'une certaine tranche d'âge doit exister indépendamment du diagnostic et du problème.
Dans certains pays, le pédiatre est solliciter déjà avant la naissance dans le sens d'une consultation prénatale. C'est ainsi que l'enfance va de la naissance jusqu'à l'adolescence. Dans certains pays les enfants sont réussis en pédiatrie jusqu'à l'âge de 15 ans. Mais en République Démocratique du Congo, les adolescents sont pédiatriques jusqu'à 18ans.
1.4. Quelles sont les particularités de la médecine pédiatrique?
L'enfant n'est pas un petit adulte.
Les soins aux enfants ont des particularités.
L'enfant est un être en plein développement et ce développement comprend la croissance et la maturation.
Étant donné que l'enfant est un être en plein développement, dès sa conception il passe par toute une série de modifications physiques, intellectuelles, et psychologiques. Le poids augmente, le périmètre branchiale et crânien augmente, etc. Il grandit et sa façon de raisonner aussi change.La maladie peut altérer le développement de l'enfant. Surtout si elle survient à une période précoce du développement.
Ex: Les embryopathies, les foetopathies, etc.